bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

cartographie interactive >  sciences citoyennes et technologies  > Les nanotechnologies, sujet tabou pour les entreprises françaises ?

Novethic

Les nanotechnologies, sujet tabou pour les entreprises françaises ?

  • imprimer
  • envoyer
  • Augmenter la taille du texte
  • Diminuer la taille du texte
  • Partager :
  • twitter
  • facebook
  • delicious
  • google

> Par Rouba Naaman

Si les entreprises étrangères n’hésitent pas à s’en servir comme un argument de vente, les groupes français restent discrets, voire muets, sur la présence de nanoparticules dans leurs produits. En particulier depuis la parution de plusieurs études, la plus récente étant celle de l’INRS, prônant toutes la plus grande prudence avec les nanomatériaux. Devant le peu d’informations disponibles sur la toxicité de ces molécules, le principe de précaution s’impose, mais les entreprises se défilent.

Crèmes anti-rides, produits de nettoyage, lecteurs MP3, pneus, microprocesseurs, peintures de carrosseries, raquettes de tennis, et bien d’autres. Les marchandises contenant des nanotechnologies envahissent notre quotidien depuis quelques années. Pourtant, peu de publicités vantent les mérites de ces produits, et les connaissances des consommateurs restent faibles. D’après un sondage Eurobaromètre mené par TNS en 2005, 42% des Européens ne savent pas quel sera l’impact des nanotechnologies sur leur vie.

Cette question est pourtant cruciale, si on en croit le livre « Les nanoparticules : un enjeu majeur pour la santé au travail ? » publié par l’INRS. « On en sait très peu sur les nanoparticules, mais suffisamment pour préconiser l’application du principe de précaution » insiste Benoit Hervé-Bazin, coordinateur de l’étude et chargé de mission auprès de l’INRS. C’est également la conclusion de plusieurs autres études parues précédemment. Dans ce contexte, le silence français, aussi bien du côté des industriels que des politiques, est pesant.

Lire sur Novethic

Copyright : www.novethic.fr

date de mise en ligne : 10 octobre 2007

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo