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Altermondes

Le Sud a-t-il besoin de l’aide du Nord ?

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Depuis la seconde guerre mondiale, la communauté internationale est enfermée dans une conception du développement où les pays riches doivent apporter des capitaux aux pays pauvres pour les « aider » à compenser leur « retard ». Et depuis soixante ans, les pays du Nord multiplient les programmes pour financer le développement (pages 16 et 18). Mais pour quels résultats ! Les recettes proposées par les bailleurs du Nord se révèlent en effet peu convaincantes. Malgré les promesses réitérées chaque année, l’aide publique au développement n’est jamais parvenue à atteindre le seuil – pourtant peu ambitieux – des 0.7% et suscite de nombreuses interrogations (page 20). En l’absence d’un cadre international légitime, l’endettement n’a fait qu’accroître la pauvreté de pays du Sud, sous tutelle de leurs créanciers (page 22). Enfin, le commerce et l’investissement ont surtout bénéficié aux économies du Nord et à leurs multinationales (page 24). Pourquoi de si piètres résultats ? Parce que les bailleurs de fonds s’obstinent à proposer des recettes sans adéquation avec la réalité et les besoins des pays du Sud. Les conditions du développement sont à chercher ailleurs que dans le cadre rigide des politiques néolibérales (page 27). La démocratie en est le socle. Elle suppose que les garanties soient prises pour que les fonds investis dans le développement profitent aux populations et non aux dictateurs qui les oppressent et aux banques qui abritent les biens détournés (page 28). C’est aux populations d’exprimer leurs besoins. Elles doivent être associées à la définition, au suivi et au contrôle des politiques de développement (page 30), respectueuses du devenir de la planète (page 32). Comme nous le rappelle Alexandre Seron (page 34), le financement du développement ne relève aucunement d’aspirations philanthropiques. Il s’inscrit dans des stratégies de défense, par chaque pays, de ses intérêts. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est redéfinir l’aide internationale. L’émergence des biens publics globaux ouvre de nouvelles perspectives (page 36). Car si les pays du Sud ont indéniablement besoin de fonds (que la si mal nommée aide publique au développement peut apporter), ils ont d’abord et avant tout besoin de redevenir maître de leur devenir.

date de mise en ligne : 14 novembre 2007

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