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Gouvernance mondiale de l’environnement : des moyens d’action insuffisants

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> Par Véronique Smée

Depuis la fin des années 90, la création de « l’Organisation des Nations Unies pour l’Environnement » ( ONUE ) revient régulièrement dans l’agenda de la communauté internationale. La France a relancé, depuis le Sommet de Johannesbourg en 2002, une initiative diplomatique à laquelle participent 26 Etats du Nord et du Sud, ainsi que des ONG. Les Etats-Unis restent opposés à la création d’une agence dotée de réels pouvoirs et financée par la contribution obligatoire des Etats.

Présentés en 2005, les travaux du groupe de travail pour la création de l’ONUE (qui rassemble des experts, des entreprises, des élus et des ONG) ont fait apparaître une première évidence : l’environnement souffre d’un manque de représentation institutionnelle. « Les insuffisances de la gouvernance environnementale sont reconnues par la communauté internationale, a confirmé le ministre (à l’époque) de l’écologie et du développement durable Serge Lepeltier. Aucune instance n’a le pouvoir, actuellement, d’arbitrer les conflits environnementaux, l’environnement est privé d’une représentation institutionnelle contrairement au commerce avec l’OMC, à la culture avec l’Unesco ou la santé avec l’OMS. Avec plus de 200 accords multilatéraux et des instances morcelées, les Etats comme l’opinion publique ont besoin de savoir qui fait quoi dans ce domaine. » Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) est aujourd’hui la plus haute instance environnementale, mais, cependant, il ne jouit pas des mêmes prérogatives que l’OMC ou l’OMS. Seul programme de l’ONU dont le siège est situé en Afrique (Nairobi, Kenya), le PNUE ne représente que 58 états et, si les experts saluent son travail pédagogique, les insuffisances liées à son statut et à ses moyens d’action sont aujourd’hui criantes -ses programmes sont en effet financés sur la base de contributions volontaires des Etats membres. Le budget du PNUE est de 130 millions de dollars. A titre de comparaison, celui de la Banque Mondiale s’élève à 30 milliards de dollars….

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date de mise en ligne : 3 décembre 2007

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