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CETIM

ONU : droits pour tous ou loi du plus fort ? : Regards militants sur les Nations unies

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> CETIM, Genève, 2005, 432 pp. , 17€

http://www.cetim.ch

Samir AMIN, Robert CHARVIN, Jean ZIEGLER, Anne-Cécile ROBERT et al.

Au fil des années, l’ONU a déçu beaucoup d’espoirs. Multiplication des guerres, constante progression de la pauvreté et des inégalités, expansion d’une mondialisation néolibérale effrénée et destructrice, etc., nombreux sont les maux du monde que l’Organisation des Nations Unies semble être complètement impuissante à guérir ou pour le moins soulager. Les mouvements altermondialistes et les mouvements sociaux sont largement traversés par cette vision. Pour certains, l’ONU n’est qu’un outil de l’impérialisme américain et occidental. Pour d’autres elle est inutile. Mais sans l’ONU le monde s’en porterait-il mieux ? L’ONU reflète la réalité des rapports de force. N’est-elle que cela ? N’est-elle pas également une tribune pour les pays les plus faibles, c’est-à-dire peu influents sur leur destin, et pour certaines voix discordantes ? Et n’est-elle pas plus ?

Le CETIM prend le pari de lancer un débat parmi les mouvements sociaux sur cette institution. Il propose d’examiner en quoi l’ONU a été et peut être le lieu d’enregistrement des avancées des luttes sociales et politiques, de leur reconnaissance, transformation et affinement théorique en un droit à caractère progressiste et universel. Produit de la dynamique des luttes de terrain, ce droit peut et doit, en retour, servir de référence, d’argument et de soutien aux combats des mouvements sociaux.

Dans un monde dominé par l’unilatéralisme, les mouvements sociaux ne devraient-ils donc pas s’impliquer d’avantage par rapport à cette institution, directement et surtout en faisant pression sur leurs propres Etats, et ce afin de contribuer à son changement ? C’est dans cet esprit que le CETIM a entrepris de publier une recherche sur l’ONU et de faire parler ceux et celles, les militant-e-s, qui croient dans les possibilités de renouvellement de cette organisation dans le but d’une ré-appropriation par les peuples.

Par cet ouvrage, le CETIM et les auteur-e-s qui y ont généreusement contribué, souhaitent apporter leur pierre à ce débat. On relèvera entre eux certaines divergences d’opinion, mais un souci commun d‚entamer une discussion de fond. Ce livre est bien évidemment loin d’être exhaustif.

En partie introductive, quelques traits d’origine de l’ONU seront soulignés. La deuxième partie est consacrée à un bilan plutôt critique de son action, avant d’aborder, en troisième partie, les principales réalisations à porter à son crédit. Enfin, en quatrième partie, on débattra des interactions possibles entre débat onusien et mouvements de lutte sur le terrain, tant local, que national et international.

document de référence rédigé le : 1er 2005

date de mise en ligne : 13 décembre 2004

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