bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

index des pays  > Amérique du Sud

Amérique du Sud

articles FR [9] EN [3] ES [9]
dossiers FR [1] EN [2] ES [6]
ouvrages ES [2]
acteurs FR [5] EN [4] ES [5]
campagnes ES [1]
sites recommandés FR [5] EN [2] ES [10]
revues FR [18]

articles

TERRAZAS Carlos O.

La feuille de coca : millénaire et sacrée

> Risal

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Selon une prophétie andine, la feuille de coca représente pour les indigènes la force, la vie, c’est un aliment spirituel qui leur permet d’entrer en contact avec leurs divinités, « Apus, Achachilas, Tata Inti, Mama Quilla, Pachamama ». Alors que pour leurs ennemis, la coca crée la folie et la dépendance...
Pendant des siècles, la coca a été considérée comme une plante miraculeuse dotée de vertus extraordinaires. Jusqu’à ce que les occidentaux se mettent à en extraire la cocaïne. La panacée s’est alors transformée en arme fatale. Les intérêts politico-économiques se sont emparés de la controverse et ont pénalisé la plante sacrée, la condamnant à disparaître.
Quand les Espagnols ont conquis les sociétés andines, ils se sont aperçus que la coca était cultivée et qu’on lui attribuait des pouvoirs magiques. Elle était intimement liée aux coutumes religieuses des populations indigènes. Selon les légendes transmises de génération en génération, Manco Kapac, l’enfant « élu » du dieu Soleil, avait apporté la coca aux hommes de l’Altiplano. Ses feuilles servaient d’offrande aux dieux de la nature. On la déposait aussi dans la bouche des défunts pour qu’ils reçoivent un meilleur accueil dans l’au-delà. Si l’usage de la coca, en dehors de ce contexte mystico-religieux, resta longtemps le privilège du souverain et de la noblesse inca, sa consommation se généralisa très rapidement à l’époque de la Conquête. Les Espagnols ne croyaient pas dans les vertus prodigieuses de la plante. Ils soupçonnaient une œuvre du démon, à cause du rôle de premier plan qu’elle jouait dans les cérémonies religieuses des populations vaincues. Un conseil réuni à Lima interdit formellement sa consommation, car elle était considérée comme une coutume païenne et comme un péché. Mais les Espagnols changèrent rapidement de conduite, en constatant que les indigènes, s’ils étaient privés de coca, n’étaient plus en condition pour exécuter les durs travaux qu’ils leur imposaient dans les mines. Alors, ils décidèrent de leur distribuer les feuilles trois ou quatre fois par jour. On leur accordait aussi de petites pauses pour qu’ils mastiquent les « boulettes » de leur précieuse panacée de feuilles vertes. Jusqu’à nos jours, la coca a gardé toute son importance chez les peuples indigènes, et on y trouve encore des traces de la vénération religieuse dont elle fut l’objet, en même temps que son pouvoir curatif et nutritionnel a été scientifiquement prouvé.  lire

date de mise en ligne : 27 octobre 2006

COCKCORFT James

Les défis de l’Amérique latine face à l’impérialisme

> Risal, août 2006

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Plus de 25 ans de néolibéralisme en Amérique latine ont miné les industries locales, les petites fermes et les opportunités d’emploi de la région. Il en a résulté un génocide économique graduel qui a engendré une pauvreté humiliante pour les trois quarts des Latino-américains, une mobilité sociale vers le bas pour une classe moyenne qui se rétrécit, des batailles de la dernière chance pour les secteurs syndiqués en perte de vitesse ainsi que des vagues de migrations internes et externes. Le néolibéralisme a également provoqué une nouvelle vague de mouvements sociaux et de virages électoraux vers la gauche. Il y a bien sûr, de fortes tendances contraires, incluant des tentatives pour déstabiliser les gouvernements ; des complots et des mobilisations contre-révolutionnaires ; plus de répression et de terrorisme paramilitaire ; un accroissement de la violence contre les femmes, les gais, les transsexuels, les minorités ethniques, la jeunesse non-conformiste, les journalistes et les groupes de défense des droits humains.  lire

date de mise en ligne : 7 septembre 2006

Mouvements sociaux et gouvernements progressistes : Les veines actuelles de l’Amérique latine

Entretien avec Raquel Gutiérrez Aguilar

> Risal, août 2006

http://risal.collectifs.net/spip/php (...)

La Bolivie d’ Evo Morales. Le Mexique avec l’ « Autre campagne » zapatiste. L’Argentine de Kirchner. Où se situent les mouvements sociaux face au progressisme [centre-gauche] qui restaure le pouvoir ? Ces gouvernements sont-ils un triomphe ou une défaite des mouvements ? Raquel Gutiérrez Aguilar, mexicaine ayant une grande expérience en Bolivie, s’est rendue à Buenos Aires pour discuter de ces sujets avec des mouvements locaux ainsi qu’avec l’agence d’information alternative lavaca. Un regard en profondeur pour voir le continent dans son propre miroir.
Raquel Gutiérrez Aguilar est une femme petite et intense. De formation universitaire en mathématiques et en sociologie, son curriculum se forge cependant sur les sables mouvants de la pratique politique latino-américaine. Elle a commencé dans son Mexique natal avec les Salvadoriens en exil du Front Farabundo Marti de Libération Nationale (FMLN). A 20 ans, elle a continué en Bolivie, où elle a été arrêtée en avril 1992, accusée de soulèvement armé et d’une flopée d’autres délits parce qu’elle faisait partie de l’Armée Guérillera Tupac Katari (EGTK, sigles en espagnol). Lors du coup de filet, elle est tombée aux côtés de ses camarades, parmi lesquels se trouvaient Felipe Quispe, l’actuel leader du Mouvement Indigène Pachacutik (MIP), et Alvaro García Linera, le vice-président fraîchement élu de Bolivie.  lire

date de mise en ligne : 23 août 2006

Observatoire des Amériques

Les Amériques en 2005 : quelques faits marquants

> Dorval Brunelle, La Chronique des Amériques, janvier 2006, n°02

L’auteur revient sur quelques-uns des évènements importants qui ont marqué la conjoncture dans les Amériques au cours de l’année 2005. L’idée est de présenter quelques dossiers qui sont susceptibles de retenir l’attention des observateurs et des analystes au cours de cette année. Lire l’intégralité de l’article Les Amériques en 2005 : quelques faits marquants lire

date de mise en ligne : 28 mars 2006

ZIBECHI Raúl

La communication nomade

> « Claves para la Otra Comunicación », revue América Latina en Movimiento, n°400, Quito, septembre 2005

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Durant l’insurrection bolivienne d’octobre 2003, dont l’épicentre fut la ville aymara d’El Alto, les radios ont joué un rôle décisif. Les dirigeants sociaux lançaient leurs appels à la mobilisation en téléphonant aux radios, qui leur permettaient d’émettre sur les ondes des messages non censurés. Les habitants des principales villes boliviennes cherchaient non seulement sur leur poste radio les stations les plus engagées dans la lutte sociale, mais ils officiaient également comme reporters spontanés, à l’aide de téléphones portables. Les transmissions radiophoniques depuis les lieux-mêmes où se produisaient les massacres des forces armées et les blocages de routes des habitants, ont généralisé un climat d’indignation qui a finalement forcé le président Gonzalo Sanchez de Lozada à la démission.  lire

date de mise en ligne : 2 mars 2006

COLUSSI Marcelo

L’ALBA : une alternative réelle pour l’Amérique latine

> RISAL, 17 mai 2005

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Faisant suite à l‘ALENA (Accord de libre-échange nord-américain), qui fonctionne depuis 1994, la Zone de libre-échange des Amériques (ALCA, sigles en espagnol) vise à approfondir les processus d’ouverture et d’ajustement néolibéral des années 90. Il doit en effet donner au marché et aux transnationales nord-américains une totale liberté d’action dans leur traditionnelle zone d’influence.
En décembre 2001, le président vénézuélien Hugo Chávez Frías proposait une alternative à ce projet : l’ALBA (Alternative bolivarienne pour l’Amérique latine et les Caraïbes). Basée sur la justice et la solidarité entre les peuples, sur la création de mécanismes visant à créer des avantages coopératifs entre les nations, sur l’intégration latino-américaine et la négociation en blocs sous-régionaux, l’ALBA n’est encore qu’un énoncé de bonnes intentions.  lire

date de mise en ligne : 6 décembre 2005

AAJ, CETIM

Les dangers de la ZLÉA et l’urgente nécessité d’une alternative pour le développement

> Intervention au point 7 de la Commission des droits de l’homme 2004 : droit au développement. Déclaration écrite conjointe du CETIM et de l’AAJ

http://www.cetim.ch/fr/interventions (...)

La ZLEA est un projet visant à intégrer les économies latino-américaines à celle des Etats-Unis, sans tenir compte des effets nocifs produits par le libre échange entre partenaires inégaux. Dans une perspective plus large, des effets nocifs tels que la dégradation de l’environnement, la dépendance économique, la prolifération des maquiladoras, le renforcement de l’émigration, la paupérisation, sont à attendre, suite à l’expérience de l’ALENA. Des alternatives à ce projet, conçues selon une logique placée au service des peuples, adaptées aux exigences propres de développement et construites sur des bases sociales solides, sont nécessaires. La ZLEA est une négation du droit des peuples à disposer d’eux mêmes ainsi que de la souveraineté des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles.  lire

date de mise en ligne : 11 juillet 2005

ZIBECHI Raúl

Les mouvements sociaux, laboratoires des "autres mondes possibles"

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

"Nous imaginons souvent, peut-être inspirés par la propre logique du système, que nous pouvons atteindre un monde différent de celui que nous supportons en cheminant vers un endroit, indéfini mais lointain, après d’épuisantes journées de marche. Je me propose de montrer comment « l’autre monde » germe, lentement, dans les relations que les secteurs populaires sont en train de tisser - du moins en Amérique latine - à l’intérieur des mouvements de résistance au modèle hégémonique."
Article traduit de l’espagnol pour le Réseau d’information et de solidarité avec l’Amérique latine (RISAL).

 lire

date de mise en ligne : 30 juin 2005

TOUSSAINT Eric

Les crises de la dette extérieure de l’Amérique latine au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe

> Contribution écrite au séminaire international CADTM -CNCD « Amerique Latine et Caraïbe : Sortir de l’impasse de la dette et de l’ajustement » organisé par le CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde) et par le CNCD (Centre national de coopération au développement) à Bruxelles, du 23 au 25 mai 2003, 11p.

http://risal.collectifs.net/IMG/pdf/ (...)

En deux siècles, les économies d’Amérique latine ont été frappées par quatre crises de la dette. La première s’est déclarée en 1826 et s’est prolongée jusqu’à la moitié du XIXe siècle. La seconde a débuté en 1876 et s’est terminée dans les premières années du XXe siècle. La troisième a commencé en 1931 et s’est achevée à la fin des années 1940. La quatrième a éclaté en 1982 et est toujours en cours.  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo