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réconciliation nationale

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articles

MEYER Eric

Sri Lanka : les Tigres jouent la politique du pire

> Alternatives Internationales, "Chroniques du CERI", n° 31, juin 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Division entre Tamouls de l’est et du nord, contentieux sur la répartion de l’aide internationale post-tsunami : le retour des violences meurtrières prend encore les civils en otage.
Attentats suicides, assassinats, batailles navales, bombardements... Peut-on encore parler de cessez-le-feu à Sri Lanka ? Quatre ans après la signature d’un accord supposé mettre fin à dix-neuf ans de guerre (60 000 morts environ) et permettre des négociations de paix entre le gouvernement et les indépendantistes tamouls, la violence ne cesse d’augmenter.
La récente dégradation trouve ses racines dans deux événements. En mars 2004, le colonel Karuna, principal chef militaire des Tigres tamouls dans l’est de l’île, faisait sécession. Une première, car jusque-là les opposants au chef du mouvement, Vellupillai Prabhakaran, avaient rapidement été éliminés. La dissidence de Karuna s’appuie sur le mécontentement des Tamouls de l’Est, exaspérés de devoir fournir sans cesse de nouvelles recrues à un mouvement tenu par des Tamouls du Nord. Depuis sa défection, Karuna sert les intérêts du camp gouvernemental en se livrant à une guérilla sanglante contre les Tigres. Et ceux-ci accusent l’armée de le soutenir.
Le deuxième contentieux qui a aggravé les tensions entre les deux parties est lié au tsunami. Les régions tamoules ont été les plus touchées par la vague meurtrière, infrastructures des Tigres comprises. Ceux-ci entendaient se refaire grâce à l’aide internationale, mais n’ont pas réussi à trouver un accord sur la répartition des fonds internationaux avec le gouvernement dominé par les Cinghalais (74% de la population contre 18,1% de Tamouls et 7,6% de musulmans). Au-delà de l’aide, cette querelle fait écho au refus du gouvernement de concéder aux Tigres l’administration provisoire du nord-est de l’île en attendant un règlement de paix définitif. L’ex-présidente Chandrika Kumaratunga (1994-2005) en avait certes accepté le principe du bout des lèvres, mais n’a pu en imposer l’application à son propre camp.  lire

date de mise en ligne : 11 mars 2007

Bosnie : les enjeux des élections

> Alternatives Internationales, "Chroniques du CERI", n° 32, septembre 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Les nationalistes serbes, croates et bosniaques dominent toujours la vie politique. Pourtant, à l’issue du scrutin d’octobre 2006, ils devront rédiger une nouvelle constitution capable d’unir le pays.
Près de onze ans après les Accords de Dayton (novembre 1995), un constat s’impose : le protectorat international sous lequel vit la Bosnie depuis lors a assuré la paix et la sécurité après la guerre, mais pas la transition vers un système démocratique intégré, condition de la viabilité future de l’Etat. Au delà de la compétition partisane, cette question sera l’un des enjeux majeurs des élections de fin octobre.
Habitée par 4 millions de personnes, la Bosnie-Herzégovine est un Etat composé de trois peuples (Bosniaques, Serbes et Croates) et de deux entités (la Républika Srpska et la Fédération croato-musulmane). La Constitution élaborée à Dayton est la seule au monde qui ne mentionne pas le peuple, mais ses trois composantes. Un Etat faible et divisé était considéré comme une condition de la paix. De fait, le retour de la violence a été écarté et une bonne partie des réfugiés ou déplacés (près de la moitié de la population) ont pu retourner chez eux dans des délais assez brefs. Il n’en va pas de même sur le plan de la démocratie. Trois raisons principales à cela : les limites de la Constitution héritée de Dayton, l’emprise des partis nationalistes sur la vie politique et les effets pervers du protectorat international.  lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

THIZY Delphine

La vie en cage : les enclaves palestiniennes

> PARC, novembre 2005, PDF, 5p. (284.2 ko)

Une prison à ciel ouvert. Cette appellation devient fréquente pour de nombreuses localités palestiniennes. Ce sont actuellement 30 500 personnes qui vivent dans des enclaves entre la Ligne Verte et le Mur (source : B’Tselem). Selon le rapport du Secrétaire général de la CIJ (Cour Internationale de Justice), ils seront à terme 320 000. Pourquoi Israël a-t-il créé ces enclaves ? Et quelle est la réalité des Palestiniens qui y vivent ?  lire

date de mise en ligne : 30 novembre 2005

THIZY Delphine

Jérusalem : une ville sainte au cœur du conflit

> Ramallah, 15 juin 2005

« Jérusalem est sans doute l’une des plus fascinantes villes du monde, de même que la plus sainte, la plus belle et sans doute la plus disputée », c’est ainsi que le célèbre guide de voyage, Lonely Planet, présente la ville. Sainte la ville l’est, et même triplement puisqu’elle est la ville sainte du judaïsme (avec la présence du mur des Lamentations, vestige selon la tradition juive du Temple de Salomon, détruit par les romains), de l’islam (Al-Qods est la troisième ville sainte après La Mecque et Médine, le prophète aurait fait son ascension depuis ce qui constitue aujourd’hui l’esplanade des mosquées) et du christianisme (Jésus Christ y aurait vécu ses derniers jours, sa mort et sa résurrection). Fascinante elle l’est par son mélange de cultures, par son architecture, par les personnes que l’on peut y rencontrer. Mais plus que tout cela, et sans doute à cause même de tout cela, Jérusalem est aussi une des villes les plus disputées. Ce phénomène n’est pas nouveau puisqu’il a été à la base des Croisades européennes pour reprendre la souveraineté sur les lieux saints du christianisme. Aujourd’hui Jérusalem est encore au cœur du conflit Israélo-Palestinien.  lire

date de mise en ligne : 24 juin 2005

LIAUZU Claude

Mémoires souffrantes de la guerre d’Algérie

> Tribune parue dans la revue Histoire, n°260, décembre 2001

Comment enseigner l’histoire de la guerre d’Algérie aux jeunes générations, notamment à celles qui font face à des questionnements identitaires ? Et, plus largement, quelle place accorder dans l’enseignement à l’histoire coloniale ? lire

date de mise en ligne : 22 décembre 2004

SAID Edward W.

L’appel de la Palestine

> Le Passant ordinaire, n°40-41, mai 2002, septembre 2002

http://www.passant-ordinaire.com/rev (...)

Voici trois textes d’Edward Said rédigés et publiés au cours de la dernière période d’invasion des territoires de Cisjordanie par l’armée israélienne. Chronique de ces événements en même temps que réflexion sur leur contexte politique et leurs conséquences, ces articles restent d’une grande clarté quant à l’abus de langage et au dévoiement du sens qui caractérisent le traitement médiatique du conflit israélo-palestinien.  lire

date de mise en ligne : 30 novembre 2004

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