bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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démocratie

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articles

Solidarité avec les jeunes révoltés d’Algérie et de Tunisie

Communiqué de presse : Comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien Paris, le 9 janvier 2011 En Algérie et en Tunisie, la situation sociale se tend dramatiquement, révélant à l’opinion mondiale la profondeur du désespoir de jeunesses écrasées par des dictatures parmi les plus répressives de la planète. L’écœurement de larges catégories de populations, privées de droits et de perspectives par des régimes corrompus, s’exprime par des suicides, des émeutes et la destruction de symboles (...) lire

date de mise en ligne : 10 janvier 2011

RFI

Equateur : retour au calme après le soulèvement de la police

> Par Frédérique Misslin

L’Equateur s’est réveillé vendredi 1er octobre 2010 en état de siège après une mutinerie de policiers. Désormais, l’armée est chargée de l’ordre public. Le président Rafael Correa a été bloqué dans l’enceinte d’un hôpital pendant plusieurs heures par des policiers en colère. L’armée a fini par donner l’assaut pour le libérer. « Pas de pardon » pour ceux qui ont fomenté « un coup d’Etat ». Ferme, exalté et triomphant Rafael Correa s’est adressé à ses partisans depuis le balcon du palais présidentiel. Le chef de (...) lire

date de mise en ligne : 4 octobre 2010

BALIBAR Etienne

Europe : crise et fin ?

> Mediapart

J’offre ici à la réflexion et à la discussion quelques thèses sur la situation européenne inspirées par les événements du dernier mois, et arrêtées à la date du 21 mai 2010. 1. La crise ne fait que commencer En quelques semaines, on aura donc vu la révélation de la dissimulation de la dette grecque avec l’aide de Goldmann et Sachs, l’annonce par le gouvernement Papandreou de la possibilité d’un défaut de paiement de nouveaux intérêts de sa dette, brutalement multipliés, l’imposition à la Grèce d’un plan (...) lire

date de mise en ligne : 27 mai 2010

Lobby Planet Paris

le Lobby Planet Paris sera disponible à partir du 20 novembre 2009. Il faut suite à ceux de Londres http://www.spinwatch.org, de Bruxelles http://www.corporateeurope.org et de Berlin http://www.lobbycontrol.de. Un guide qui met un coup de projecteur sur un milieu qui préfère l’ombre à la lumière et qui comprend : * 3 cartes * Des faits et des exemples précis * Des informations sur les lobbies de l’agroalimentaire, de l’énergie, de la communication, de l’eau, de l’amiante… * Des (...) lire

date de mise en ligne : 9 novembre 2009

Déclaration La Via Campesina de l’Amérique Centrale

> Communiqué de presse

Que ce dimanche Juin, le président José Manuel Zelaya, élu démocratiquement et dans le respect de la constitution par le peuple hondurien, s’est trouvé séquestré pendant des heures par des militaires dirigés par des groupes appartenant à l’oligarchie de ce pays, et qui n’accepte pas le désir de la majorité de vouloir construire ses propres lois. Que en raison des évènements arrivés depuis ce jour là, les mouvements sociaux et l’ensemble de la société hondurienne ont défendu vaillamment et pacifiquement la (...) lire

date de mise en ligne : 3 juillet 2009

THÉBAULT Yves

Zimbabwe, présidentielles : la violence contre les urnes

Pour avoir dirigé la guerre de libération qui a amené à l’indépendance le Zimbabwe en 1980, Robert Mugabe était considéré comme le père de la nation. Pourtant très rapidement Mugabe a mis en place un régime autoritaire.et devant.la montée de l’opposition, et notamment du MDC (mouvement pour le changement démocratique) à partir de 2000, le pouvoir a réagi par l’instauration d’une dictature. Mugabe se maintient alors au pouvoir en manipulant les élections, en arrêtant les opposants et en interdisant toute (...) lire

date de mise en ligne : 23 juin 2008

Marina Silva a démissionné du gouvernement !

> Autres Brésils

Après plus de cinq ans à la tête du Ministère de l’environnement et de nombreuses batailles menées au sein du gouvernement, Marina Silva a envoyé une lettre de démission au président Lula mardi 13 mai. Le secrétaire à l’environnement de l’Etat de Rio de Janeiro, Carlos Minc, prendra la relève. Marina Silva était à la tête du Ministère de l’Environnement (MMA) depuis le premier jour du premier gouvernement Lula. C’est l’une des figures politiques brésiliennes les plus prestigieuses au niveau international. (...) lire

date de mise en ligne : 19 mai 2008

Maroc : Rapport préliminaire d’observation des élections

> Le Collectif Associatif pour l’Observation des Elections

Le Collectif Associatif pour l’observation des élections est un regroupement d’associations attachées aux principes universels des Droits Humains et œuvrant pour la promotion de la citoyenneté et la primauté de l’état de droit. Il vise à travers son action d’observation du processus électoral à contribuer à l’édification de la démocratie au Maroc en renforçant la prise de conscience et la vigilance de la société civile quant à l’enjeu de la protection des élections de toute manipulation. Ses observations (...) lire

date de mise en ligne : 12 septembre 2007

Birmanie : une attitude française très ambigüe

Les discussions relatives à la Position commune de l’Union européenne sur la Birmanie ont débouché sur un statu quo la semaine dernière à Luxembourg. Alors que les preuves de l’enfoncement du pays dans une situation politique et environnementale dramatique s’accumulent, les Amis de la Terre condamnent fermement cette inaction qu’ils estiment contre-productive. L’attitude du gouvernement français, en particulier, leur apparaît comme très ambigüe. Si certains pays comme les Etats-Unis ont depuis (...) lire

date de mise en ligne : 3 mai 2007

CLEMENT Carine

Russie : « Dissidents » réprimés

Le pouvoir russe a réprimé deux manifestations de « dissidents », les 14 et 15 avril. Une violence qui, compte tenu de la faiblesse numérique des opposants, révèle un enjeu plus important. Les 14 et 15 avril, deux manifestations organisées par la coalition L’Autre Russie et portant le nom de « Marches des dissidents » se sont succédé à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg. Coalition hétéroclite, L’Autre Russie rassemble des opposants au président Vladimir Poutine, de l’ultralibéral Mikhail Kassianov, ex-Premier (...) lire

date de mise en ligne : 23 avril 2007

Bangladesh, le pragmatisme forcé des élites

> Jérémie Codron, Alternatives Internationales, "La Chronique du CERI", n° 33, décembre 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Dans un pays où la transition démocratique entamée il y a quinze ans n’a pas réglé pacifiquement les conflits, les élections législatives marqueront-elles l’affaiblissement des dynasties politiques ?
Pas un mot échangé, ni même un regard. Les deux ex-Premiers ministres du Bangladesh, Khaleda Zia et Sheikh Hasina, étaient pourtant assises sous le même chapiteau pour la cérémonie annuelle de l’armée. Ce jour-là, trois militants étaient tués dans des affrontements entre leurs organisations respectives, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et la Ligue Awami (AL), portant le bilan à 32 morts et 2 500 blessés depuis la démission du gouvernement BNP le 28 octobre.
Si la « transition démocratique » entamée il y a quinze ans n’a pas débouché sur une résolution pacifique des conflits entre les prétendants au pouvoir, c’est moins à cause de la haine que se voueraient Khaleda et Hasina ou d’une soi-disant « culture politique de la violence » propre à cette société, qu’en raison de l’absence de renouvellement des élites dirigeantes, et d’une criminalisation du politique qui s’est aggravée. La « transition » bangladaise prend les traits d’une « démocratie électorale » en stagnation : une ingénierie institutionnelle fut imposée en 1991 par les deux grands partis, pour sortir de la crise, qui les opposait au régime dictatorial, mais sans véritable Etat de droit ni contre-pouvoirs effectifs. Il en résulte deux situations problématiques pour un régime en démocratisation.  lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

CORM Georges

Pourquoi un tel soutien à un gouvernement si contesté au Liban ?

> Article initialement paru dans le quotidien espagnol La Vanguardia du 14 février 2007

Voici maintenant plus de deux mois que la crise libanaise s’aggrave sous le coup des interventions extérieures. Depuis la période 1840-1860 qui a vu une première déstabilisation du Liban sous le coup de la rivalité franco-anglaise qui secouait alors le Proche-Orient, le pays n’a pas connu une telle intensité d’interventions des pays occidentaux dans ses affaires intérieures. Le nombre de déclarations quotidiennes des dirigeants américains et européens constituent, en réalité, une ingérence certaine (...) lire

date de mise en ligne : 22 février 2007

Observatoire des Amériques

Le peuple contre la nation : mobilisations sociales et démocratie au Mexique

> Raphaël Canet, La Chronique des Amériques, n° 02, janvier 2007

L’arrivée à la présidence en 2000 de Vicente Fox et de son Parti de l’action nationale (PAN) avait été perçue comme une véritable transition vers la démocratie dans ce pays où un seul parti, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), s’était enraciné au pouvoir depuis plus de 70 ans. Cette alternance devait soi-disant permettre de moraliser la vie politique et de démanteler, au moins partiellement, un système de corruption généralisée. Il est évident qu’un règne sans partage d’une telle durée ne (...) lire

date de mise en ligne : 9 février 2007

Observatoire des Amériques

Les indigènes au Venezuela : une entrée en politique sous les auspices de la Révolution bolivarienne

> Violaine Bonnassies, La Chronique des Amériques, novembre 2006, n°36

Au Venezuela, les peuples indigènes (expression revendiquée par les acteurs eux-mêmes) disposent aujourd’hui du système législatif le plus avancé des pays d’Amérique Latine en matière de protection et de promotion de leurs droits : un chapitre constitutionnel inédit, une commission législative permanente, des lois spécifiques, ainsi que trois parlementaires indigènes. Pourtant, contrairement à leurs voisins andins, ils ne représentent statistiquement que 2,3 % de la population. Le mouvement indigène, (...) lire

date de mise en ligne : 8 décembre 2006

FERRARI Sergio

Nicaragua : Des élections présidentielles hantées par les fantômes du passé

> Risal

A quelques heures des élections nicaraguayennes du dimanche 5 novembre, les jeux ne sont pas encore faits, même si tous les sondages placent en tête le candidat du Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) Daniel Ortega. Trois facteurs auront un poids décisif dans les urnes : les indécis, le « güegüense » - ou les incertitudes des sondages - et l’impact de l’offensive finale menée par l’ambassade états-unienne à Managua. Cinq candidats se disputent la présidence de la République, alors que (...) lire

date de mise en ligne : 3 novembre 2006

WILLAME Jean-Claude

Les élections en République Démocratique du Congo

Vous trouverez ci-dessous deux articles de Jean-Claude Willame sur les élections en RDC : le premier texte est un commentaire sur les résultats des élections législatives et le deuxième porte sur les élections présidentielles. Pour plus d’informations sur la RDC, consultez les essentiels de RITIMO lire

date de mise en ligne : 13 octobre 2006

OBANDO Ana Elena

Un état des lieux de la participation politique de la femme à travers le monde

> WHRnet est un projet de l’Association pour les droits de la femme et le développement (AWID)

http://www.awid.org/eng/Issues-and-A (...)

La participation politique des femmes comprend un large éventail d’actions et de stratégies. Elle y compte le vote et l’éducation civiques des électeur-e-s, la candidature aux élections nationales et locales, apporter son soutien aux candidat-e-s dont le programme politique est soucieux de l’équité entre les sexes, mener des campanes contre ceux qui ont des politiques ’anti-droits des femmes’ et plaidoyer pour l’intégration d’un programme pour les droits des femmes dans l’arène politique des candidats et partis politiques.
Vue d’ensemble :
- En 2002, les femmes s’élevaient encore 14 pourcent environ des membres au parlement à travers le monde. (BBC News par le biais de Online Women in Politics)
- Sur 180 pays, 14 sont dirigés par des femmes, et 6 femmes en sont vice-présidentes (Women’s Learning Partnerships, 2002)
- Avec 48.8 pourcent des sièges parlementaires accédés par les femmes aux dernières élections, le Rwanda est devenu le pays avec le nombre le plus élevé de femmes parlementaires dans le monde. Les femmes en Suède occupent actuellement 45.3 pourcent des sièges parlementaires, 38 pourcent au Danemark, 37.5 en Finlande et 36.7 pourcent en Hollande (The Guardian, Octobre 2003)
- La Suède, le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Hollande et l’Allemagne ont tous attends l’objectif d’avoir 30% des sièges parlementaires occupés par des femmes d’ici la fin de 2002, l’Argentine, le Costa Rica, l’Afrique du Sud et la Mozambique également. (BBC News par le biais de Online Women in Politics)
- En mai 2003, le Qatar a nommé Sheikha bint Ahmed Al-Mahmud comme Ministre du Cabinet, la première femme dans cet État. Cette nomination fait suite au référendum du 29 avril durant lequel les Quatariens ont massivement approuvé une constitution écrite qui reconnaît les droits des femmes de voter et d’être élue à un poste officiel (Le journal Internet de DAWN, mai 2003)
- Le pourcentage des femmes au parlement est de 14 pourcent aux É.U., 11.8 pourcent en France, et 10 pourcent au Japon. Au Rwanda ce pourcentage est de 48 pourcent et en Ouganda, de 24.7 pourcent.
- Le Kuwait et les Émirats arabes unis n’accordent pas aux femmes, le droit de vote ou d’être élues.
- 7 pourcent des ministres du Cabinet sont des femmes. Les femmes ministres occupent essentiellement les postes dans les domaines sociaux (14 pourcent), comparé aux postes juridiques (9.4 pourcent), économiques (4.1 pourcent), aux affaires politiques (3.4 pourcent), et exécutifs (3.9 pourcent).
- Il y a 9 femmes ambassadeurs aux Nations Unies. Elles sont de la Finlande, la Guinée, la Jamaïque, du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Libéria, du Liechtenstein, de la Somalie, et du Turkménistan.
- Dans le système des Nations Unies, les femmes détiennent 9 pourcent des postes de direction supérieure et 21 pourcent des poste de cadre supérieur, mais 48 pourcent des postes d’administrateurs auxiliaires dans la fonction publique.
- En 1893, la Nouvelle-Zélande est devenue la première nation a accordé le plein droit de vote aux femmes.
- Parmi les pays en développement qui ont été les premiers a accorder le droit de vote aux femmes sont : l’Albanie (1920), la Mongolie (1924), l’Écuador (1929), la Turquie (1930) et le Sri Lanka (1931).
- Certains des derniers pays à accorder le suffrage aux femmes sont : la Suisse (1971), l’Iraq (1980), la Namibie (1989), l’Afrique du Sud - à la population noire (1994).
- Certains pays n’ont toujours pas le suffrage universel. On cite parmi ceux-ci Brunei Darussalam, le Kuwait, le Sultanat d’Oman, l’Arabie Saoudite, et les Émirats arabes unis.
- Parmi les pays en développement qui n’ont pas ratifiés la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEFDF) sont : le Bahreïn, la Palestine, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Sultanat d’Oman, la République arabe syrienne, le s Émirats arabes unis.
- Les États-Unis est le seul pays industriel qui n’ait pas ratifié la CEFDF.

 lire

date de mise en ligne : 22 septembre 2006

LAMRANI Salim

Le désespoir de l’opposition vénézuelienne

> Risal

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Depuis 1998, l’opposition vénézuelienne a subi plus de dix défaites électorales successives face au président Hugo Chávez. Divisée et souffrant d’un manque flagrant de soutien populaire, l’oligarchie, qui rêve de reprendre le pouvoir lors des prochaines élections présidentielles du 3 décembre 2006, est désemparée. Elle s’est même aliénée une grande partie de la bourgeoisie. En effet, son alliance stratégique avec l’administration Bush, ennemi invétéré du dirigeant vénézuelien, et l’inexistence de projet politique concret si ce n’est qu’un retour au statu quo ante, l’a complètement marginalisée au niveau national.
Après son coup d’Etat manqué du 11 avril 2002 et du sabotage pétrolier de décembre de la même année, l’opposition a tenté par tous les moyens de déstabiliser le pays, bénéficiant même du soutien public de Washington. Plusieurs groupes, tel que Súmate, ont violé la législation du pays en recevant des financements des Etats-Unis, par le biais de la Fondation nationale pour la Démocratie (National Endowment for Democracy), une entité dépendante du Congrès. Un procès est d’ailleurs en cours contre les dirigeants de Súmate accusés de conspiration contre le système démocratique vénézuelien, et dont la présidente, María Corina Machado, a personnellement été reçue par George W. Bush.  lire

date de mise en ligne : 19 septembre 2006

Délicat apprentissage de la démocratie au Burundi

http://www.syfia.info/index.php5?vie (...)

carte Burundi Jacques Bukuru, Syfia International, Août 2006.
Un an après son investiture, le 26 août 2005, le gouvernement burundais fait face à une contestation grandissante. L’arrestation le 21 août de l’ancien président Domitien Ndayizeye, après celle d’une dizaine de personnalités de l’opposition il y a deux semaines, à la suite d’une tentative présumée de coup d’État n’arrange rien. Si le gouvernement assure détenir des preuves "irréfutables" de ce complot, l’opposition et la société civile dans son ensemble n’y croient pas. "C’est classique, on crée un évènement pour en faire oublier un autre", explique Côme Mbonimpa, président de l’Association pour la promotion et la défense des droits humains (APRODH).  lire

date de mise en ligne : 30 août 2006

AFPS

L’expression démocratique des Palestiniens doit être respectée

> Communiqué du Bureau National de l’Afps, Paris, le 20 février 2006

Au lendemain des élections législatives palestiniennes du 25 janvier, la communauté internationale a unanimement salué leur bon déroulement dans le respect de la démocratie et de la transparence. Aujourd’hui, les dirigeants israéliens non seulement réaffirment la pérennisation de l’occupation illégale, mais de plus entendent à la fois étouffer le peuple palestinien par le détournement de sommes dues à son autorité nationale et empêcher le fonctionnement démocratique de ses institutions. C’est ainsi que (...) lire

date de mise en ligne : 21 février 2006

BONIFACE Pascal, Groupe ONU d’Attac

Non, les Américains...

> Document de travail, mai 2005, 4p., RTF

Si l’on en croit la diplomatie américaine, la guerre en Irak est une bonne chose pour la démocratie dans le monde arabe. Et pourtant, Samuel Huntington (le théoricien du « choc des civilisations »), George Soros, Zbigniew Brzezinski ou encore Richard Clarke (l’ancien responsable de la lutte anti-terroriste aux Etats-Unis) estiment que l’invasion américaine a renforcé le terrorisme. Et un large consensus reconnaît que la démocratie s’enracine mieux quand elle est le fruit d’un processus interne. Ainsi, dans le meilleur des cas, la politique américaine aurait donc eu pour effet de susciter à la fois un peu plus de démocratie et beaucoup plus de terrorisme.  lire

date de mise en ligne : 6 décembre 2005

PUTNAM Robert D.

La société civile en déclin : pourquoi ? Et après ?

> Conférence John L. Manion, Centre canadien de gestion, Ottawa, 22 février 1996, 34p.

http://collection.nlc-bnc.ca/100/200 (...)

Robert Putnam a présidé un groupe de travail pour la commission trilatérale sur la revitalisation de la démocratie, qui s’intéressait au mécontentement général face au fonctionnement des systèmes politiques dans les démocraties et à la perte de confiance du public à l’égard des politiciens, des dirigeants et des institutions.  lire

date de mise en ligne : 15 juillet 2004

FITOUSSI Jean-Paul

Démocratie et mondialisation

> Version révisée d’une contribution présentée au 5e Forum de l’Académie universelle des cultures (13 et 14 novembre 2001), Revue de l’OFCE, Hors série, mars 2002, pp.7-18, 12p.

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/r (...)

« C’est en tant que principe transcendantal d’organisation des sociétés que la mondialisation ne fait pas bon ménage avec la démocratie. Elle modifie le système d’équité en cours dans les différents pays, sans que cette modification n’ait fait l’objet d’un choix explicite clairement débattu. Elle restreint l’espace des décisions collectives, des assurances sociales, de la redistribution, des services publics. C’est du moins ainsi qu’elle est vécue et pensée. Pourtant, rien dans les évolutions observées depuis la Seconde Guerre Mondiale ne valide la croyance selon laquelle la recherche de la cohésion sociale serait un obstacle à l’efficacité économique.
« Au contraire, partout mais sous des formes différentes, la démocratie a su imposer des institutions de solidarité. Et les sociétés les plus solidaires ne sont pas, loin s’en faut, les moins performantes. L’ouverture des pays aux échanges internationaux s’est accompagnée d’une montée en puissance des systèmes de protection sociale. Ce n’est donc pas cette ouverture qu’il s’agit de remettre en cause, mais un discours rhétorique de légitimation d’un capitalisme libéral et dominateur qui considère la démocratie et le politique comme des obstacles au développement, en flagrante contradiction avec les faits. Le vrai problème est que cette idéologie - davantage du marché que de la mondialisation - a pénétré tous les esprits. Ceux qui ne la défendent pas s’y résignent et tentent de sauver ce qui peut l’être. Il faudrait au contraire inventer un nouvel avenir, en débattre clairement sur la place publique, et redonner ainsi à la démocratie une vigueur qu’elle n’aurait jamais dû perdre. »  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2004

BARBER Benjamin R.

Culture McWorld contre démocratie

> in Le Monde Diplomatique, août 1998

http://www.monde-diplomatique.fr/199 (...)

« La culture mondiale américaine - la culture McWorld - est moins hostile qu’indifférente à la démocratie : son objectif est une société universelle de consommation qui ne serait composée ni de tribus ni de citoyens, tous mauvais clients potentiels, mais seulement de cette nouvelle race d’hommes et de femmes que sont les consommateurs. Cette nouvelle culture globalisante met hors jeu non seulement ceux qui la critiquent d’un point de vue réactionnaire, mais également ses concurrents démocratiques, qui rêvent d’une société civile internationale constituée de citoyens libres issus des cultures les plus variées. »  lire

date de mise en ligne : 7 juillet 2004

CETIM

Mondialisation économique et démocratie

> 2000

http://www.cetim.ch/fr/interventions (...)

Le discours « autorisé » est aujourd’hui énoncé par les tenants du pouvoir économique. Au nom d’une « main invisible », prétendument bénéfique pour tous, toute entrave au libre déploiement du capital sur l’ensemble de la planète est abolie et tout instrument donnant aux peuples quelques prises sur leur avenir est abandonné. Le néolibéralisme repose en particulier sur un mensonge, ou une fausse évidence, qui à force d’être quotidiennement asséné par les élites économiques et dans les médias, paraît indiscutable : la démocratie et le marché vont de pair et se renforcent mutuellement. Rien n’est pourtant plus faux et trompeur, car le marché est régulé selon des rapports de force et de pouvoir bien éloignés de l’idéal démocratique égalitaire et solidaire. Cette vision doit être remise en cause.  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

SEN Amartya

La famine apparaît seulement là où il n’y a pas de démocratie

> Entretien avec Amartya Sen, in Le Monde économie, 12 juin 2002

http://coranet.radicalparty.org/pres (...)

Dans cet article, Amartya SEN répond à quatre questions :

  1. Huit cents millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Comment expliquez-vous qu’une telle situation perdure au XXIe siècle ?
  2. Les pays riches ont-ils une responsabilité dans cette situation ?
  3. La libéralisation des échanges qu’encouragent la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) peut-elle être une solution ?
  4. L’autosuffisance alimentaire peut-elle être un moyen de résoudre le problème de la malnutrition et de la faim dans le monde ?
 lire

date de mise en ligne : 10 juin 2004

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