bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

cartographie interactive > environnement et développement durable

environnement et développement durable

FLIPO Fabrice

Voyage dans la galaxie décroissante

> Revue Mouvements

La décroissance : le terme interpelle, pose question, se retrouve dans des endroits improbables et prend bien des gens au dépourvu. Nous en traçons ici un petit panorama descriptif, en attendant d’entrer dans le détail des problématiques qui sont ainsi mises à l’agenda. La décroissance gagne en audience à gauche. Ce terme, utilisé par J. Grinevald pour traduire le titre de l’ouvrage de Nicholas Georgescu-Roegen [1], dont le titre original était The Entropy Law and the Economic Process [2], n’était (...) lire

date de mise en ligne : 15 novembre 2007

dossier

Altermondes

Le Sud a-t-il besoin de l’aide du Nord ?

Depuis la seconde guerre mondiale, la communauté internationale est enfermée dans une conception du développement où les pays riches doivent apporter des capitaux aux pays pauvres pour les « aider » à compenser leur « retard ». Et depuis soixante ans, les pays du Nord multiplient les programmes pour financer le développement (pages 16 et 18). Mais pour quels résultats ! Les recettes proposées par les bailleurs du Nord se révèlent en effet peu convaincantes. Malgré les promesses réitérées chaque année, (...) lire

date de mise en ligne : 14 novembre 2007

dossier

OLLIVIER Marc

Une expérience internationale de recherche autogérée : les « chercheurs de survie » du réseau « Longo Maï »

Avertissement Tenter l’analyse d’une expérience sociale comme celle du réseau Longo Maï est une gageure, dans la mesure où l’objet analysé est par sa nature même irréductible à une approche de type sociologique et encore moins économique ou juridique. Norma Meyer, engagée en 1968 comme étudiante à Vienne dans un des groupes initiateurs de cette expérience, me disait juste avant son décès il y a quelques semaines « ce qui a compté le plus dans notre aventure, ce sont les relations humaines à tous les (...) lire

date de mise en ligne : 10 octobre 2007

GOREZ Béatrice

Résumé des contributions à la consultation des ACP sur les enjeux de la recherche pêche

> Organisée par le CTA, Euforic et CAPE, avril -juillet 2007

Depuis décembre 2004, une discussion électronique est organisée par le CTA, sur des sujets relatifs aux relations pêche ACP-UE. Depuis lors, plusieurs enjeux ont été discutés, incluant la pêche INN (Illicite, Non documentée, Non réglementée) dans les eaux ACP, les enjeux d’accès aux marchés, etc. début 2007, une discussion spécifique a visé à informer les acteurs pêche ACP sur les enjeux générés par la 27eme session du Comité des Pêche de la FAO. Les participants ACP à la discussion ont exprimé un intérêt (...) lire

date de mise en ligne : 9 octobre 2007

dossier

Notre Terre

Economie politique de la défécation

> Notre Terre n° 23. Sélection d’articles de Down to Earth, CSE, New Delhi, traduit par Crisla

Editorial Dans son éditorial de Down to Earth, 31 août 1995, Anil Agarwal, fondateur du CSE, suggérait la création d’un Gobar Mantri (ministère de la bouse de vache), rappelant l’importance de la bouse pour l’équilibre écologique, social et économique de l’Inde. Peu de temps après il manifestait un grand intérêt pour le développement des toilettes sèches en Suède. Il attirait l’attention sur l’absurdité des chasses d’eau, en particulier dans des pays comme l’Inde qui souffrent de pénuries d’eau. Le CSE a (...) lire

date de mise en ligne : 20 septembre 2007

dossier

Notre Terre

La nouvelle bataille pour la terre

> Notre Terre n° 21. Sélection d’articles de Down to Earth, CSE, New Delhi, traduit par Crisla

Editorial « Nous savons comment exploiter des ressources et nous savons comment les conserver, les protéger. Mais nous ne savons pas comment utiliser des ressources avec profit et de manière durable pour la sécurité économique des gens. Le fait est qu’aujourd’hui les gens sont déplacés par l’industrie et aussi par les politiques de conservation. Leurs terres sont prises par les mines et aussi pour la protection des forêts et des espèces animales. Dans les deux cas, il ne leur reste rien ». C’est ainsi (...) lire

date de mise en ligne : 7 août 2007

dossier

CRID

Actes de la journée débat au sein du CRID sur le commerce équitable

Introduction Introduction sur les objectifs, le format et le déroulé de la journée (Bernard Pinaud) Suite aux débats au sein d’ATTAC sur le commerce équitable dont Gustave Massiah s’est fait l’écho, et aux nombreux débats parmi les opérateurs du commerce équitable en France, le Bureau du CRID du 19/05/06 a décidé l’organisation d’une réunion de débat sur le commerce équitable au sein du CRID. Il a invité les organisations membres du CRID concernées à se réunir pour aborder cette question. Parmi ses membres, (...) lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2007

BOUGUERRA Mohamed Larbi

Gouvernance de l’eau : l’urgence de changer de regard et de pratiques

http://www.d-p-h.info

L’eau est une ressource vitale, irremplaçable,contrairement au pétrole.
Cette eau, contrairement à une idée fausse, est en quantité limitée sur terre. Seul le cycle de l’eau qui fonctionne depuis 4,5 milliards d’années permet de la recycler et donner cette illusion d’infini.
En dépit du fait que la terre est souvent appelée la planète bleue, l’eau douce ne représente que 2% de l’eau recouvrant notre terre. De plus, cette eau est très inégalement répartie sur notre planète. Six pays possèdent la moitié de l’eau douce du monde : le Brésil, la Russie, la Colombie, le Canada, l’Indonésie et la Chine. Mais ce dernier pays, avec 21% de l’Humanité, n’a que 7% de l’eau douce de la terre.
Changement climatique
Depuis près d’une décennie, le Conseil Scientifique International sur les questions environnementales classe la pénurie d’eau comme le problème le plus aigu, au XXIème siècle, juste après le réchauffement climatique.
Ce distinguo n’est peut être plus de mise car les deux phénomènes sont intimement liés.
Le rapport scientifique du GIEC (Groupe International d’Etude du Climat de 500 experts réuni à Bruxelles en avril 2007) prévoit que les pénuries d’eau pourraient tripler sous l’effet du réchauffement. Le réchauffement rime avec famine et manque d’eau (Rapport GIEC à l’intention des décideurs, février 2007). Outre la hausse des températures, les précipitations augmenteraient dans les hautes latitudes et baisseraient dans les zones subtropicales. Les sécheresses seront plus longues et plus intenses en zone tropicale et subtropicale. Les cyclones tropicaux seront plus intenses. Le changement climatique devrait toucher les insectes pathogènes dont la biologie est liée à la pluviométrie et à la température. Ils peuvent être affectés dans leur distribution géographique, leur biologie, leur survie, leur fécondité. Il y a moins d’un siècle, le paludisme prévalait en Corse, en Italie du sud et au Latium, dans les Balkans...
Une personne sur quatre, aujourd’hui, n’a pas accès à l’eau potable (UNESCO).
Le PNUE avertit qu’à l’avenir, deux hommes sur trois vivront dans des pays frappés par le « stress hydrique » (un déséquilibre structurel entre le capital limité d’un pays en eau et sa consommation ; pour certaines écoles, le stress se situe au dessous de 1000l/an/personne, tous usages confondus).
Pour faire face à ces difficultés, pour l’agriculture, il faudrait populariser, chez les irriguants, le goutte-à-goutte et mettre au point des variétés moins gourmandes en eau et des variétés acceptant des eaux chargées en sel, par exemple, comme on l’a fait pour les OGM résistant à certains herbicides ou produisant sélectivement des médicaments. Il faut retrouver les semences d’hier plus robustes : avant la colonisation, le Tchad avait une cinquantaine de variétés d’orge et de blé ; l’une résistait bien à la sécheresse, l’autre aux criquets et une troisième supportait bien le vent chaud du « khamsin » venant du Soudan. Les variétés commerciales et industrielles ont eu raison de ce capital séculaire.
De même, en Tunisie, il y avait plusieurs dizaines de variété de melon et un blé tunisien résistant aux champignons fait actuellement la fortune de la céréaliculture australienne... En ressuscitant ces variétés, on ferait des économies d’une eau précieuse et rare.
L’agriculture doit aussi adopter les eaux usées recyclées en provenance des villes- très grosses consommatrices d’eau.
L’eau virtuelle pourrait être, dans certains cas précis, d’un grand secours pour rationaliser l’usage de la ressource : ainsi, une région ou un pays ayant suffisamment d’eau pourrait exporter ses productions agricoles vers un autre pays ou une région où la ressource est rare ou mesurée ; en contrepartie, il y aurait exportation de produits de haute technologie, d’équipements industriels... Il y a là une situation de gagnant- gagnant.
Les politiques publiques devraient encourager (voire imposer) des mesures drastiques d’économie d’eau en agriculture, premier utilisateur d’eau dans le monde (60% en moyenne et 90% dans certains PVD). En 2006, le rapport commandé à l’INRA par le Ministère de l’Agriculture avait un titre particulièrement révélateur : « Sécheresse et agriculture. Réduire la vulnérabilité de l’agriculture à un risque accru de manque d’eau » (voir http://www.inra.fr/).
Un frémissement se ferait jour à la Banque Mondiale. Selon le site du journal Le Monde (20 avril 2007), la BM revient à l’agriculture (d’après son prochain Rapport Mondial Annuel sur le développement qui sera rendu public en septembre 2007) et écrit : « L’accélération du changement climatique, l’imminence d’une crise de l’eau [1], la lente adoption des nouvelles biotechnologies...créent de nouvelles incertitudes sur les conditions dans lesquelles la nourriture sera disponible dans l’économie mondiale ».
On notera que le changement climatique a d’ores et déjà des effets sur l’eau... et pas seulement au Sud. Ainsi, l’International Herald Tribune du 05 avril 2007 (p.2) rapporte que la sécheresse et la pénurie d’eau dans l’Ouest américain font des ravages et montent les Etats du Montana, de l’Utah , du Nevada, de la Californie... les uns contre les autres et certains vont jusqu’à la Cour Suprême pour régler leur différent relatif à la « propriété de l’eau ». Lire l’article  lire

date de mise en ligne : 9 juillet 2007

VICENTE Lourdes

­Brésil : pourquoi les femmes du MST s’opposent à la monoculture de l’eucalyptus

La lutte entre deux projets d¹agriculture s¹est intensifiée au Brésil. Il y a d¹un côté le projet agro-industriel, fondé sur la concentration de grandes étendues de terres, sur la production pour l¹exportation, sur les grands volumes et sur la monoculture, surtout celle du soja, de l¹eucalyptus et de la canne à sucre. De l¹autre côté, il existe au Brésil plusieurs mouvements sociaux de Vía Campesina qui défendent la réforme agraire, un modèle agricole fondé sur l¹agro-écologie, sur la production orientée à (...) lire

date de mise en ligne : 11 juin 2007

CONCORD

Rapport 2007 sur l’aide au Développement : l’Europe manque à ses promesses

Pour la 2ème année, un nombre sans précédent d’ONG européennes de Développement se sont réunies sous l’égide de CONCORD pour produire un rapport analysant l’aide au développement européenne et la façon dont les chiffres sont gonflés. Réseaux, associations nationales, ONG individuelles des 27 Etats membres ont contribué à ce rapport. Les ONG ont analysé les chiffres 2006 de l’aide au développement fournis par l’OCDE. Elles ont calculé combien les gouvernments européens et la Commission européenne ont (...) lire

date de mise en ligne : 15 mai 2007

0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 |...

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo