bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

cartographie interactive > démocratie et gouvernance

démocratie et gouvernance

STEDILE João Pedro

Le Tribunal permanent des Peuples, pour juger les transnationales

> Frères des Hommes, Juin 2006

http://www.fdh.org/

Le mois dernier, j’ai participé à Vienne, en Autriche, à diverses activités organisées par les mouvements sociaux latino-américains et européens, en parallèle au Sommet des présidents de nos pays. Parmi celles-ci, la plus importante a été la tenue du Tribunal permanent des Peuples, une institution organisée par la Fondation Lelio Basso de Rome, qui se propose de juger l’action des transnationales européennes en Amérique latine. Ce tribunal a une grande réputation dans le monde entier, surtout depuis sa participation dans les jugements des crimes de guerre commis au Vietnam et des crimes des dictatures dans le Cône Sud dans les années 70. Aujourd’hui, stimulé par les mouvements sociaux d’Europe et d’Amérique latine, le Tribunal a accepté d’analyser, d’étudier et de juger ce que nous considérons être des crimes économiques et sociaux pratiqués par des entreprises à capitaux européens dans leur exploitation incontrôlable en Amérique latine.  lire

date de mise en ligne : 22 juin 2006

BAILLARD Dominique

Les ambitions énergétiques du Brésil

http://www.rfi.fr/actufr/articles/07 (...)

« Le Brésil sera la plus grande puissance énergétique du monde ». Cette prophétie du président Lula dans l’interview qu’il a accordée au journal Le Monde (à l’occasion de la visite du président français Jacques Chirac) peut sembler bien présomptueuse. Cette puissance agricole qui nourrit la planète avec sa viande, son sucre ou son café est pour le moment quasi-inexistante sur le marché mondial des énergies fossiles. Le pays est autosuffisant en pétrole depuis la mi-avril seulement. Avec une production qui approchera les deux millions de barils par jour en moyenne cette année, le Brésil va dégager ses premiers excédents dans les échanges pétroliers. Evo Morales, le président de la Bolivie, en annonçant la nationalisation des hydrocarbures, a rappelé aux Brésiliens leur fragilité sur le plan énergétique car pour le moment la moitié de leurs besoins en gaz dépendent des importations en provenance du voisin bolivien.  lire

date de mise en ligne : 20 juin 2006

dossier

GEMDEV

L’Etat en Afrique, indigénisations et modernité

> Cahier du GEMDEV n°24, Juin 1996, 207 pp.

http://www.gemdev.org/publications/c (...)

Ce dossier combine une pluralité d’acteurs et de points de vue et prend en compte la diversité des engagements aux côtés des Africains, des bailleurs de fonds aux organisations non gouvernementales en passant par la recherche internationale. Les contributions ont été regroupées autour des trois « besoins d’Etat » dont elles illustrent les implications.
On découvrira dans la première partie la diversité des conditionnalités, voire les divergences entre bailleurs de fonds, à la recherche d’une meilleure efficacité pour l’Etat africain. Ensuite, la deuxième partie montre progressivement que le « besoin de légitimité » ne peut être trouvé que par l’indigénisation de l’Etat. La légitimité est, selon une expression de Michèle Leclerc-Olive, une notion « transitive » qui ne peut bénéficier à l’Etat que par un phénomène de vases communiquants, à partir du vivrier des légitimités endogènes. Enfin, la troisième partie aborde la question de la sécurité, non moins mystérieuse puisque le plus souvent vécue, plutôt qu’expliquée, à partir d’un sentiment d’insécurité. Les diverses dimensions (physique, intellectuelle, existentielle, individuelle et collectives) de ce besoin de sécurité n’épuisent pas, tant s’en faut, une analyse que de nouvelles recherches doctorales devraient élargir.  lire

date de mise en ligne : 11 avril 2006

Observatoire des Amériques

Les Amériques en 2005 : quelques faits marquants

> Dorval Brunelle, La Chronique des Amériques, janvier 2006, n°02

L’auteur revient sur quelques-uns des évènements importants qui ont marqué la conjoncture dans les Amériques au cours de l’année 2005. L’idée est de présenter quelques dossiers qui sont susceptibles de retenir l’attention des observateurs et des analystes au cours de cette année. Lire l’intégralité de l’article Les Amériques en 2005 : quelques faits marquants lire

date de mise en ligne : 28 mars 2006

ASTAUD Alain

Riggs Bank, blanchisseuse des dictateurs

> RISAL, 10 janvier 2006

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Cet article prend le cas de la Banque Riggs, qui a couvert les détournements du fonds d’ex-dictateurs, pour démontrer la passivité du gouvernement nord-américain de prendre des mesures véritables contre la corruption et l’argent sale, lorsqu’il relève d’une politique énergétique ou un Etat ami.  lire

date de mise en ligne : 14 mars 2006

Survie

Les 8 propositions de Survie pour une réforme de la politique de la France en Afrique

> Mercredi 8 février 2006

http://www.survie-france.org/article (...)

La politique de la France en Afrique : "domaine réservé" du chef de l’Etat. Il est communément admis que la politique africaine de la France, comme sa politique étrangère, relève du "domaine réservé" du Chef de l’Etat. C’est une pratique aussi ancienne que la Vème République, au point que nos élus se conduisent comme si ce concept du "domaine réservé" était inscrit dans la Constitution française, et qu’une réforme en ce sens nécessitait au préalable une révision de la Loi fondamentale. Or ce fonctionnement n’est ni plus ni moins qu’une "tradition française", héritée de la monarchie, que les Présidents français se sont appropriée.
Survie demande que la politique extérieure de la France soit soumise aux règles élémentaires de démocratie, à commencer par un contrôle accru et effectif du Parlement. Elle invite les citoyens français à interpeller leurs élus pour que ces derniers jouent pleinement ce rôle de contrôle.  lire

date de mise en ligne : 2 mars 2006

AFPS

L’expression démocratique des Palestiniens doit être respectée

> Communiqué du Bureau National de l’Afps, Paris, le 20 février 2006

Au lendemain des élections législatives palestiniennes du 25 janvier, la communauté internationale a unanimement salué leur bon déroulement dans le respect de la démocratie et de la transparence. Aujourd’hui, les dirigeants israéliens non seulement réaffirment la pérennisation de l’occupation illégale, mais de plus entendent à la fois étouffer le peuple palestinien par le détournement de sommes dues à son autorité nationale et empêcher le fonctionnement démocratique de ses institutions. C’est ainsi que (...) lire

date de mise en ligne : 21 février 2006

SCHOLTE Jan Aart

Global Civil Society : Changing the World ?

> CSGR Working Paper No. 31/99, May 1999, 37pp., PDF

http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/cs (...)

Abstract : "Is, as many of its enthusiastic proponents suggest, global civil society the key to future progressive politics ? This paper first develops a definition of global civil society and explores the circumstances that have prompted its growth. The paper then considers the consequences of global civil society, particularly in relation to matters of sovereignty, identity, citizenship and democracy. The latter part of the paper proceeds to outline criteria for evaluating global civil society, identifying seven areas of promise and four possible dangers. The conclusion offers several suggestions that could help to maximise the benefits and minimise the pitfalls of global civil society."  lire

date de mise en ligne : 24 octobre 2005

ANSAY Michel, DEUTSCH Sarah, GASHUGI Fany

A qui appartient la ville ?

Du droit à la ville

> Alliance 21, juillet 2005

http://www.alliance21.org/2003/artic (...)

Revendiquer le droit à la ville c’est, d’abord, réclamer l’exercice des droits fondamentaux des individus et des collectivités dans un espace qui leur est commun. Il comporte des droits concrets : à un logement, de se nourrir, à un environnement sain, à des déplacements aisés. Le droit à la ville est aussi un processus qui engendre un résultat : exercer ces droits à travers une pratique de transformation (ou de réappropriation) de l’espace urbain en fonction des besoins citoyens. La construction du lien social dans l’espace devient alors en même temps le moyen et le but.  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2005

CAD-Mali

Forums sociaux africains : la déclaration finale du Forum des peuples, 2003, Siby (Mali)

Constats


A la suite des débats, des ateliers, des conférences et des discussions, les participants ont effectué les constats suivants :
Les politiques de développement imposées en Afrique depuis un quart de siècle par les grandes institutions internationales et les pays du Nord n’ont pas réussi à endiguer la pauvreté sur le continent. Ayant eu pour effet principal l’ouverture de nouveaux marchés aux multinationales du Nord, ces politiques n’ont correspondu en rien aux aspirations des populations du Sud. Les nouveaux programmes de développement tels que le NEPAD, l’Accord de Cotonou, l’AGOA et le CSLP sont élaborés sans consultation de ces mêmes populations. Parallèlement, les politiques menées par les gouvernements africains depuis les indépendances ont été calamiteuses : clientélisme politique, corruption généralisée, détournement de biens publics et impunité ont compromis gravement les chances de développement de ces populations.
Le fardeau de la dette constitue l’un des freins majeurs au développement de l’Afrique. Le plus souvent contractées par des régimes dictatoriaux ou pseudo-démocratiques, ces dettes odieuses, immorales et illégitimes ont été multipliées par 4 voire 5 par le jeu des hausses de taux d’intérêts et des dévaluations, alors que les montants empruntés initialement ont été remboursés dans certains cas plus de 3 fois.
Les grandes institutions internationales aux chevets des pays sur-endettés ont soumis les ré-échellonements ou les allègements de ces dettes à la mise en place de programmes d’ajustement structurel (ou autres clones plus récents tels que CSLP ou Initiative PPTE) dont les conséquences ont été désastreuses ; ces programmes relèvent d’une doctrine ultra-libérale dont les pierres angulaires sont : austérité budgétaire, réduction drastique des dépenses sociales (école, santé), libéralisation totale des marchés, déréglementation, privatisation massive et bonne gouvernance. Les conséquences des plans d’ajustement structurels ont été une paupérisation croissante des plus pauvres et un enrichissement rapide des élites locales et des multinationales du Nord.
Le démantèlement des services publics (éducation et santé) ainsi que la marchandisation des biens communs que sont entre autres l’eau et l’énergie ont rendu ces services inaccessibles à la majorité de la population avec pour conséquences l’augmentation du taux d’analphabétisme et une croissance des problèmes de santé.
Les mesures de privatisations massives exigées par les institutions internationales (Banque Mondiale, FMI) et entérinées par les gouvernements locaux ont eu pour conséquences le bradage des entreprises et des sociétés d’Etat au profit le plus souvent des multinationales du Nord et de leurs alliés locaux.
Les subventions agricoles pratiquées par les pays du Nord, les mesures protectionnistes mises en place au mépris des règles du commerce international au profit du développement ainsi que l’organisation de la surproduction des produits agricoles d’exportation compromettent dangereusement les agricultures africaines et paupérisent les paysans.
L’absence de vie démocratique digne de ce nom en Afrique, les caractères frauduleux de la majeure partie des élections, les violations massives des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que la corruption des élites gouvernementales, la prolifération des armes de guerres vendues à bas prix par les pays du Nord constituent des sources d’instabilité politique et sociale du continent africain.

Appels


Le Forum des peuples lance aux gouvernements, au G8, aux institutions internationales, à la société civile les appels suivants :
- Le forum des peuples exige l’arrêt des politiques de développement ultra-libérales et propose que les populations soient associées à toutes décisions de développement national, bilatéral ou multilatéral, et ce par un processus de larges consultations démocratiques.
- Le Forum des peuples exige l’annulation totale et inconditionnelle des dettes du tiers-monde, le rapatriement des montants détournés et l’utilisation des ressources financières ainsi libérées dans les secteurs sociaux de base (santé, éducation, agriculture). Le Forum des peuples à Siby demande également la reconnaissance dans le droit international du délit « crime de dettes » ainsi que la poursuite dans les tribunaux ad hoc des individus, multinationales ou gouvernements ayant commis de tels crimes.
- Le Forum des peuples demande aux gouvernements l’arrêt de la privatisation des biens communs que sont l’eau et l’électricité ainsi que le maintien comme service public des domaines de l’éducation et de la santé.
- Le Forum des peuples demande aux organisations internationales que sont le FMI et la Banque Mondiale, l’OMC, de respecter la souveraineté et le droit à l’autodétermination des peuples.
- Le Forum des peuples demande l’instauration d’un commerce équitable des produits agricoles sur deux règles simples : l’interdiction de l’exportation de produits agricoles en dessous du coût de production ( dumping ) et le droit (ou devoir) pour tout pays (ou groupe de pays) de protéger son agriculture, sachant que les pays du Nord ne renonceront jamais aux subventions de leurs agricultures.
- Le Forum des peuples demande l’instauration rapide de systèmes électoraux fiables, la mise en place d’institutions démocratiques sur tout le continent, le respect de droit de l’homme, l’arrêt des pratiques corruptrices et de clientélismes politiques ainsi que la fin de l’impunité.
- Le Forum des peuples demande un réel partenariat entre la société civile et les gouvernements, dans la formulation et la mise en oeuvre des politiques de développement, par le biais d’une démocratie participative.
- Le Forum des peuples lance un appel aux sociétés civiles africaines pour un engagement sans faille aux côtés des populations dans leur lutte pour leurs droits. Le forum des peuples invite les sociétés africaines à intensifier la concertation et la coordination en leur sein.
Concernant le forum des peuples, nous appelons à son maintien, son élargissement et la conservation de son caractère d’information, de concertation, d’échange et de mobilisation, de revendication et de construction des alternatives.
Fait à Siby /Kati (Mali), le 3 juin 2003  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2005

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