international library for a responsable world of solidarity ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

authors > Koordination südliches Afrika (KOSA)

Koordination südliches Afrika (KOSA)

KOSA is a German pool of groups and individuals that are involved and interested in the development of Sothern Africa. Since August 2001 the organization is the successor organization of Afrika-Süd Aktionsbündnis, a former Anti-Apartheid movement.

Since a few years KOSA focuses on the economic relations between Southern Africa and the European Union. KOSA supports actively the International Apartheid Debt and Reperations Campaign) and is part of the European Network for Information and Action on Southern Africa. Since 2002 the supply of drinking water in Southern Africa is also a central area or occupation.

Address : Geschäftsstelle KOSA, August-Bebel-Str. 62, 33602 Bielefeld - GERMANY
Phone: 0521-9864851/52
Fax: 0521-63789
Email: kosa@kosa.org
Website: http://www.kosa.org


Koordination südliches Afrika (KOSA)

Coordination Southern Africa

http://www.kosa.org

KOSA is a German pool of groups and individuals that are involved and interested in the development of Sothern Africa. Since August 2001 the organization is the successor organization of Afrika-Süd Aktionsbündnis, a former Anti-Apartheid movement.
Since a few years KOSA focuses on the economic relations between Southern Africa and the European Union. KOSA supports actively the International Apartheid Debt and Reperations Campaign) and is part of the European Network for Information and Action on Southern Africa. Since 2002 the supply of drinking water in Southern Africa is also a central area or occupation.
Address : Geschäftsstelle KOSA, August-Bebel-Str. 62, 33602 Bielefeld - GERMANY
Phone : 0521-9864851/52
Fax : 0521-63789
Email : kosa@kosa.org
Website : http://www.kosa.org  lire

date de mise en ligne : 3 novembre 2005

Arrêtez les accords de libre-échange ACP-UE

> Campagne menée par le collectif stopepa.org

Depuis 2002, l’Union européenne (UE) et les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient des Accords de Partenariat Economique (APE) dans le cadre de l’Accord de Cotonou. Ces APE visent à conclure de « nouveaux accords commerciaux compatibles avec les règles de l’OMC en supprimant progressivement les entraves aux échanges » entre l’UE et les pays ACP, en se fondant sur « les initiatives d’intégration régionale des Etats ACP » et en encourageant « le développement durable et en contribuant à l’éradication de la pauvreté dans les pays ACP ».
Les APE dans leur forme actuelle, constituent essentiellement des accords de libre-échange.
L’UE insiste sans cesse pour que les APE soient fondés sur une interprétation stricte des règles de l’OMC visant la suppression de toutes les entraves pour plus de 90% des échanges commerciaux entre l’UE et l’ACP, et ce dans des délais de transition les plus brefs possibles. L’UE exige, en outre, des négociations sur l’investissement, la concurrence, la facilitation du commerce, les marchés publics, la protection des données et les services. Pour les quatre premiers domaines précités, les pays ACP ont refusé de négocier à l’OMC, estimant qu’ils auront des conséquences négatives sur le développement. Sous prétexte d’un « partenariat pour le développement », l’UE est en train de réintroduire, au travers des APE, le programme libre-échangiste de l’OMC.
Malgré une forte réticence des pays ACP, la Commission européenne exerce de lourdes pressions économiques et politiques sur ceux-ci afin qu’ils se précipitent, sans préparation adéquate, dans des négociations de libre-échange sur les APE. Les voix qui se sont fait entendre en Europe et dans les pays ACP, pressant la Commission européenne de chercher d’autres options, ont tout simplement été ignorées. En raison de leur dépendance massive à l’aide au développement, les gouvernements ACP n’ont eu d’autre choix que de céder devant les exigences de l’UE visant à l’ouverture de leurs marchés aux produits et aux services européens. L’insistance assourdissante mise dans les négociations des APE sur la libéralisation des échanges démontre que ces négociations ne visent qu’à élargir l’accès de l’Europe aux marchés ACP plutôt qu’à assurer le développement des pays ACP.
Les efforts d’intégration régionale sont au cœur des stratégies de développement des pays ACP. Les APE vont mettre en danger le fragile processus d’intégration régionale et exposeront les producteurs des pays ACP à la concurrence déloyale de l’Europe sur les marchés internes et régionaux. Ils auront pour résultats l’augmentation du chômage, la perte de moyens d’existence, l’insécurité alimentaire et l’inégalité sociale. Les gouvernements ACP vont subir des pertes substantielles de revenus du fait de la suppression des droits de douane et continueront à souffrir des problèmes de fuites de capitaux associés à la libéralisation. La Commission européenne a beau soutenir que les APE sont des « instruments de développement », toutes les évaluations faites jusqu’à présent indiquent que le fardeau de l’ajustement aux APE sera exclusivement supporté par les pays ACP, y compris les PMA.
L’UE a réduit les objectifs d’éradication de la pauvreté et de développement durable de l’Accord de Cotonou de sorte qu’ils ne servent que ses propres intérêts de libéralisation du commerce et de l’investissement. Les APE augmenteront la domination et la concentration des entreprises, des biens et des services européens. Par conséquent, les APE aggraveront - et prolongeront - le déclin socio-économique et la fragilité politique qui caractérisent la plupart des pays ACP. Pour les pays ACP, des APE fondés sur des accords commerciaux réciproques n’ont aucun sens sur le plan économique ou du développement.
Par conséquent, nous rejetons ces « Accords de Partenariat Economique » tels qu’actuellement conçus.  lire

date de mise en ligne : 7 septembre 2005

© rinoceros - Ritimo in partnership with the Fph via the project dph and the Ile de France region via the project Picri. Site developed using SPIP, hosted by Globenet. Legal mentions - Contact

ritimo