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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

authors > Groupe ONU d’Attac

Groupe ONU d’Attac


Sommet de l’ONU : un échec global mais une innovation facteur d’espérance

> Texte paru le 16 septembre 2005 sur Yahoo ! Actualités

Il y a pour le moins un contraste gigantesque entre le constat généralement partagé de l’urgente nécessité d’une réforme de grande ampleur de l’ONU, et l’absence totale de résultat obtenu en septembre à New York. Qu’il s’agisse de l’élargissement du Conseil de sécurité, de la réforme de la Commission des droits de l’homme ou de sujets aussi essentiels que le terrorisme ou la non-prolifération des armes nucléaires, aucune avancée réelle n’a été obtenue.
Le principal - et sans doute le seul - résultat tangible de ce sommet sera l’adoption par l’Assemblée générale d’une déclaration commune où figure le principe de nouvelles sources innovantes pour le développement et la volonté de certains pays de mettre en place une contribution sur les billets d’avion pour financer la lutte contre la pauvreté et les grandes pandémies. Au-delà du caractère apparemment limité de la mesure, cette évolution est selon l’auteur capitale et lourde de conséquence pour l’avenir.  lire

date de mise en ligne : 9 février 2006

Tirer les enseignements du glissement du « droit d’ingérence humanitaire » à la « guerre préventive »

> Document de travail, décembre 2005, 4p., RTF

En 1987, la France (s’appuyant sur le prestige et l’expérience des french doctors) propose aux Nations unies d’introduire un « droit d’ingérence humanitaire ». L’accueil est loin d’être enthousiaste mais une résolution d’ « assistance humanitaire aux victimes des catastrophes naturelles et situations d’urgence du même ordre » est adoptée le 8 décembre 1988 par l’Assemblée générale des Nations unies. S’il s’agissait à l’origine d’assurer le libre accès aux victimes de catastrophes naturelles ou d’autres situations du même ordre (nullement définies dans le texte comme relatives à des guerres) et de leur porter secours par « les organisations intergouvernementales et non gouvernementales agissantes, dans un but strictement humanitaire [...] en particulier l’apport de nourriture, de médicaments ou de soins médicaux », le texte est aujourd’hui sujet à des interprétations diverses et sert entre autres l’interventionnisme militaire des Etats-Unis.  lire

date de mise en ligne : 4 janvier 2006

Le Sommet mondial de la société de l’information (SMSI) : une preuve supplémentaire de l’inexistence de toutes fondations d’une gouvernance mondiale, de toute vision du devenir de l’humanité

> Document de travail, 15 octobre 2005, 2p., RTF

Se distinguant des précédents sommets mondiaux, le SMSI a été conçu en deux phases, l’une à Genève en 2003, l’autre à Tunis en 2005. Il a le premier expérimenté le “Global compact” cher au Secrétaire Général de l’ONU et le partenariat public privé (PPP), promu remède magique à tous les maux. On retiendra de l’édition tunisienne l’utilisation d’une société civile consententante pour légitimer la domination du monde par les multinationales. Se distinguant des précédents sommets mondiaux, le SMSI a été conçu en deux (...) lire

date de mise en ligne : 6 décembre 2005

Faut-il une Commission Internationale des Droits de l’homme ?

> Document de travail, décembre 2005, 7p., RTF

Les droits humains sont aujourd’hui au coeur des relations internationales. Manipulation pour certains, droits imprescriptibles pour d’autres, leur défense pose de nombreux problèmes et révèle les contradictions d’un ordre mondial régi par les rapports de forces.  lire

date de mise en ligne : 6 décembre 2005

Non, les Américains...

> Document de travail, mai 2005, 4p., RTF

Si l’on en croit la diplomatie américaine, la guerre en Irak est une bonne chose pour la démocratie dans le monde arabe. Et pourtant, Samuel Huntington (le théoricien du « choc des civilisations »), George Soros, Zbigniew Brzezinski ou encore Richard Clarke (l’ancien responsable de la lutte anti-terroriste aux Etats-Unis) estiment que l’invasion américaine a renforcé le terrorisme. Et un large consensus reconnaît que la démocratie s’enracine mieux quand elle est le fruit d’un processus interne. Ainsi, dans le meilleur des cas, la politique américaine aurait donc eu pour effet de susciter à la fois un peu plus de démocratie et beaucoup plus de terrorisme.  lire

date de mise en ligne : 6 décembre 2005

La gouvernance des organisations internationales

> Document de travail, octobre 2005, 11p., RTF

Au sein des organisations internationales la gouvernance (globale, européenne, bonne...) consiste à opérer :

  • un élargissement du nombre et de la nature des acteurs participant aux décisions en s’appuyant notamment sur la société civile (ONG, associations professionnelles...)
  • et à se rapprocher les acteurs de terrain par un mouvement descendant (up-down).
    Cependant dans le cadre de la gouvernance, que l’on peut considérer comme une des formes de la démocratie participative, il y a le risque d’un passage excessif :
  • de la régulation politique à la régulation technocratique,
  • de la négociation intégrant les conflits politiques, à la fausse neutralité de la normalisation technique,
  • d’une démocratie publique représentative à une régulation déléguée aux intérêts particuliers : (passage du peuple souverain au partenariat avec la société civile).
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date de mise en ligne : 2 décembre 2005

Les Institutions internationales

> Document de travail, janvier 2005, 8p., RTF

Les Nations unies tiennent une place privilégiée dans l’architecture internationale à côté d’une myriade d’organisations bi ou multilatérales dont le G8 et l’OTAN ne sont pas les moindres. Le paradoxe veut que les Organisations de l’ONU sont vilipendées par ceux qui combattent le multilatéralisme avec au premier rang, les Etats-Unis mais aussi par ceux qui estiment que rien de bon ne peut sortir du système, pour bâtir un autre monde ! La question est donc : les supprime-t-on en supprimant, ce faisant, toute velléité de régulation ? Les réforme-t-on modérément pour réguler dans le cadre du système actuel ? Les réforme-t-on radicalement pour instaurer un véritable multilatéralisme ?  lire

date de mise en ligne : 2 décembre 2005

L’ONU, les institutions financières de Bretton Woods et l’OMC : la volonté de dissocier le politique de l’économie

> Chapitre 10, ONU : droits pour tous ou loi du plus fort ? : Regards militants sur les Nations unies, CETIM, Genève, 2005, 12p., RTF

Le divorce entre les peuples et l’organisation politique en charge de les représenter s’est accompagné d’un autre divorce : celui entre le politique et l’économique. Si la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, à l’origine agences des Nations unies, se sont affranchis de cette tutelle, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ne fait aucune référence à l’ONU dans ses statuts et les textes applicables à l’OMC et spécialement dans son tribunal (l’ORD) ne prennent pas en compte les documents des Nations unies. Il s’agit d’une véritable remise en question de son autorité et une violation de la souveraineté des peuples.

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date de mise en ligne : 2 décembre 2005

Les Nations unies, d’un monde bipolaire à un monde unipolaire

> Document de travail, mai 2005, 11p., RTF

C’est une évidence que « Nous, peuples des Nations Unies », sur lequel s’ouvre le Préambule de la Charte n’est qu’une invocation. « Nous, peuples », ne pesons pas sur les décisions prises au sein de l’ONU et les opinions publiques restent pour l’essentiel dans l’ignorance des compromis passés, des silences gardés, des sujets occultés sur les bords de l’East River. Domaine réservé aux gouvernements et aux diplomates ; le citoyen est sans voix, de plus, la masse d’informations, commentaires et analyses déversées par les médias, lors de guerres ou de tragédies humanitaires, le conforte dans l’idée de l’impuissance du « machin ». L’ONU est devenue une entité abstraite que l’on peut charger de tous les maux sans que l’on se sente responsabilisé ou concerné. C’est bien cela qui est grave.  lire

date de mise en ligne : 2 décembre 2005

Désarmement et développement

> Document de travail, mai 2005, 4p., RTF

La disparition du clivage Est/Ouest a permis de passer de l’Arms Control à un véritable désarmement, tant bilatéral que multilatéral. Au cours de la décennie 90 on a assisté à une réduction des dépenses militaires mondiales. Mais il n’y a pas eu pour autant réaffectation des sommes ainsi dégagées à l’aide au développement. Au contraire cette dernière a également diminué au cours de la décennie et dans des proportions encore plus importantes que les dépenses militaires mondiales.  lire

date de mise en ligne : 2 décembre 2005

Biens communs, biens publics

> Document de travail, novembre 2004, 2p., RTF

Les biens publics mondiaux sont des choses auxquelles les gens et les peuples ont droit, produites et réparties dans les conditions d’équité et de liberté qui sont la définition même du service public, quelles que soient les statuts des entreprises qui assurent cette mission. Les droits universels humains et écologiques en sont la règle, les institutions internationales légitimes le garant, la démocratie l’exigence permanente, et le mouvement social la source.  lire

date de mise en ligne : 2 décembre 2005

Problèmes et défis : vers quel ordre mondial ?

Dégradation et neutralisation du droit international politique

> Document de travail, novembre 2005, 4p., RTF

Avec la domination et l’hégémonie d’une seule puissance, les notions les mieux établies du droit international se trouvent soumises à une profonde crise, qui va de l’érosion de l’interdiction du recours à la force armée, d’ailleurs mise à mal, à la notion de « guerre préventive ». Dans le même temps, le Conseil de sécurité a contribué de manière décisive à la dégradation générale du système multilatérale de la sécurité et la paix internationales. Enfin, nous assistons au renforcement de règles basées sur la logique de la marchandisation de la société internationale dans son ensemble et à un processus de dé-responsabilisation des sociétés transnationales par le bais des codes de conduite. Autant de raison d’en appeler à la reconstruction d’un ordre international alternatif.  lire

date de mise en ligne : 2 décembre 2005

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