bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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mondialisation

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articles

MILLET Damien

L’Afrique bridée

Hors d’Afrique, la décennie des années 1970 voit un recul géopolitique des grandes puissances, notamment des États-Unis, après les revers subis au Vietnam (1975), au Nicaragua et en Iran (1979). De plus, les revendications qui sont exprimées en Occident, principalement lors des grèves et des manifestations de l’année 1968, ont apporté quelques avancées sociales et les profits du capital commencent à être moindres. Les détenteurs de capitaux estiment alors qu’une reprise en main est nécessaire. L’Afrique (...) lire

date de mise en ligne : 17 décembre 2007

La Déclaration de Berne

Les exigences de la DB

Seules des normes internationales contraignantes pour les sociétés transnationales peuvent garantir durablement le respect des droits humains, du droit du travail et la protection de l’environnement. La DB reconnaît cependant le potentiel de la responsabilité sociale des entreprises et demande aux multinationales de l’assumer pleinement. Responsabilité sur tout le cycle de vie d’un produit Les entreprises assument pleinement leur responsabilité en cas de dommages causés par leurs produits. Cette (...) lire

date de mise en ligne : 23 juillet 2007

La Déclaration de Berne

Sociétés globales à responsabilité limitée

Il n’est pas possible de comprendre les enjeux du débat sur la responsabilité sociale des entreprises sans jeter un regard en arrière. Dans les années 1970 déjà, la thématique avait fait la une de l’actualité. Deux décennies plus tard, les organisations non gouvernementales (ONG) et le mouvement altermondialiste ont remis la question à l’ordre du jour. Dans les années 1970, la discussion sur les sociétés transnationales, aussi appelées multinationales, a eu lieu dans un contexte fort différent. Les pays du (...) lire

date de mise en ligne : 23 juillet 2007

Déclaration internationale des éditeurs indépendants, pour la protection et la promotion de la bibliodiversité

> Paris, 1er au 4 juillet 2007

Préambule Le rôle des éditeurs indépendants en tant qu’acteurs essentiels de la diffusion d’idées, de la construction de l’être humain est aujourd’hui partout dans le monde gravement compromis. La bibliodiversité - la diversité culturelle pour le livre - est en danger. Les éditeurs indépendants sont en effet touchés de plein fouet par la globalisation économique, qui favorise la financiarisation de leur secteur, dominé aujourd’hui par des grands groupes qui possèdent les supports, les moyens de (...) lire

date de mise en ligne : 11 juillet 2007

Courrier de la planète

Nécessaires migrations

> " Migrations internationales chaînon manquant de la mondialisation", n° 81, mai 2007

Entretien avec Stephen Castles, International Migration Institute Depuis les années 1970, les flux mondiaux de migration se sont énormément développés, tout en restant à des niveaux comparables à ceux connus durant la phase précédente de mondialisation, à la fin du XIXe siècle. Le manque de coopération internationale en la matière privilégie des solutions nationales étriquées et souvent polluées par des postures politiques réfractaires. Pourtant, on le sait, les flux de migration continueront et seront (...) lire

date de mise en ligne : 10 mai 2007

Le nouvel ordre industriel mondial : un début de rééquilibrage Nord-Sud

> Alternatives économiques, n° 251, octobre 2006

http://www.alternatives-economiques. (...)

L’émergence du Sud dans l’industrie mondiale commence à corriger les inégalités à l’échelle de la planète mais elle s’accompagne également de nombreux déséquilibres.
Avec l’entrée en force de l’Asie sur la scène économique mondiale, on assiste depuis quinze ans à une profonde redistribution des cartes dans la division internationale du travail. Un processus qui suscite beaucoup d’inquiétudes dans l’Hexagone comme dans tous les pays développés. Les pays anciennement industrialisés, comme la France, sont en effet relégués dans les profondeurs du classement dans des domaines d’activité de plus en plus nombreux. Ce « déclin » est pourtant en lui-même une bonne nouvelle : il traduit un début de correction des formidables inégalités qui s’étaient creusées entre les pays développés et les autres depuis le démarrage de l’ère industrielle.
Ce rééquilibrage se produit cependant dans un contexte de faible régulation de l’économie mondiale. En particulier sur le plan social. Et cette absence de régulation justifie une bonne part des craintes qui s’expriment face aux délocalisations. Le développement de la production industrielle dans les pays du Sud, tournée en priorité vers l’exportation en direction des pays riches, ne s’accompagne pas, notamment en Chine, d’un développement parallèle suffisamment rapide de leur consommation intérieure. Aggravant les déséquilibres mondiaux et menaçant le bien-être au Nord, ce nouvel ordre industriel mondial ne permet pas pour autant d’améliorer la situation des peuples du Sud. Pour comprendre ces difficultés, il faut revenir au point de départ : la mondialisation.  lire

date de mise en ligne : 7 décembre 2006

Inter-réseaux Développement rural

Panorama des études d’impacts des Accords de partenariat économique (APE) EU/ACP

http://www.inter-reseaux.org/article (...)

Dans le cadre de la préparation des négociations des Accords de partenariat économique entre les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et l’Union européenne, de nombreuses études d’impact ont été réalisées. Ces études ont été compilées sur un CD réalisé par la Cedeao et diffusé aux participant de la réunion du Comité ministériel de suivi des négociations APE, Afrique de l’Ouest/UE, qui s’est tenue du 3 au 7 octobre 2006 à Niamey (Niger). Il est particulièrement important que l’ensemble des acteurs concernés par ces négociations, notamment les représentants de la société civile dont les organisations paysannes, aient accès à ce type d’informations. C’est pourquoi des membres de l’Inter-réseaux dans différents pays ont souhaité que ces études soient mises en ligne sur le site de l’Inter-réseaux pour en faciliter l’accès.
Inter-réseaux vous propose un accès aux principales études d’impact réalisées sur le sujet pour l’Afrique de l’Ouest et certaines études de la zone Cemac (Communaute Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale).  lire

date de mise en ligne : 26 octobre 2006

Association Internationale de Techniciens, Experts, Chercheurs (AITEC)

Alors que la Norvège doit s’expliquer le mardi 17 octobre devant le Club de Paris

Communiqué de presse

> Plate-forme Dette & Développement

La plate-forme Dette & Développement demande aux pays riches de suivre l’exemple norvégien et d’annuler les dettes illégitimes En annonçant, le 2 octobre 2006, l’annulation de près de 65 millions d’euros de créances, qu’elle a reconnues comme illégitimes, envers 5 pays (Egypte, Equateur, Jamaïque, Pérou et Sierra Leone), la Norvège a établi un précédent historique. La plate-forme Dette & Développement appelle les pays créditeurs, qui doivent entendre demain le gouvernement norvégien, à lui emboîter (...) lire

date de mise en ligne : 17 octobre 2006

BAMBOU François

Réforme du FMI : tout bouge pour que rien ne change

> CADTM, septembre 2006

Les réformes internes menées traduisent sa volonté d’acquérir davantage de légitimité dans le monde, sans pour autant changer sa nature d’instrument au service et aux mains d’une minorité de pays dits riches. Plutôt que de résoudre la question de la marginalisation qui frappe les pays du Sud, la reforme du Fonds monétaire international engagée à Singapour, à l’occasion des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale pourrait simplement contribuer à creuser davantage le (...) lire

date de mise en ligne : 26 septembre 2006

LORILLU Olivier

Dette du Sud, dette états-unienne : quelles réalités ?

> Réseau Voltaire

http://www.voltairenet.org/article14 (...)

La dette des pays du Sud semble exorbitante. Elle est pourtant cinq fois moindre que celle des États-unis. Mais elle seule est exigible. La dette devient alors un outil de domination du fort sur les faibles.
La dette extérieure publique des pays en développement (165 États, 86 % de la population mondiale) atteint des sommets vertigineux : 1 600 milliards de dollars. Nuançons d’emblée ce chiffre : la dette publique des seuls États-Unis s’élève à 8 000 milliards de dollars (4,5 % de la population mondiale). Mais quelles réalités se cachent derrière ces montants ?  lire

date de mise en ligne : 27 juillet 2006

MILLET Damien, TOUSSAINT Eric

Carton rouge pour le G8

> CADTM, Juillet 2006

http://www.cadtm.org/spip.php?articl (...)

Qui peut sérieusement affirmer que le dernier sommet du G8, qui vient de s’achever à Saint-Pétersbourg (Russie), aura été utile ? « Sans avancée notable », ce « G8 sans ampleur » (dixit la presse) est momentanément impuissant et disqualifié. Proche-Orient ? Personne ne croit une seconde que les incantations du G8 sur un Liban en proie aux représailles militaires d’Israël seront suivies d’effets. Energie ? Le jour de l’ouverture du G8, l’Iran a annoncé qu’il refusait de suspendre l’enrichissement de l’uranium. Suite aux récentes interruptions dans les livraisons de gaz russe et aux obstacles mis aux sociétés transnationales pour investir en Russie, le G8 a voulu « promouvoir des marchés de l’énergie ouverts et transparents », conformément à la Charte européenne de l’énergie. Mais la Russie a refusé de la ratifier, protégeant le monopole de Gazprom. Le G8 s’est inquiété du cours élevé du pétrole, mais le jour de la clôture du G8 a vu le pétrole atteindre son cours le plus haut à Londres...  lire

date de mise en ligne : 21 juillet 2006

MILLET Damien

La solidarité au bon vouloir de quelques-uns

> CADTM, Juillet 2006

http://www.cadtm.org/spip.php?articl (...)

Le 26 juin dernier, les deux individus les plus riches du monde ont fait l’actualité ensemble. Le premier, Bill Gates, dirige une fondation caritative à laquelle le second, Warren Buffett, a promis une grande part de sa fortune. A première vue, la générosité de ces deux philanthropes est une bonne nouvelle pour tous. Pourtant on sent bien confusément que quelque chose ne tourne pas rond... La fortune de Bill Gates, fondateur de la multinationale informatique Microsoft, s’élève à 50 milliards de dollars. Elle fut acquise grâce à une démarche très agressive dans le but d’imposer partout dans le monde un système d’exploitation (que les mots sont cruels !) et des logiciels très coûteux et loin d’être parfaits. Celui qui achète aujourd’hui un ordinateur grand public est pris dans le piège Microsoft, et il faut une volonté de fer pour en sortir. Il rejoindra les millions d’individus contraints d’appuyer sur « Démarrer » pour arrêter son ordinateur...  lire

date de mise en ligne : 12 juillet 2006

STEDILE João Pedro

Le Tribunal permanent des Peuples, pour juger les transnationales

> Frères des Hommes, Juin 2006

http://www.fdh.org/

Le mois dernier, j’ai participé à Vienne, en Autriche, à diverses activités organisées par les mouvements sociaux latino-américains et européens, en parallèle au Sommet des présidents de nos pays. Parmi celles-ci, la plus importante a été la tenue du Tribunal permanent des Peuples, une institution organisée par la Fondation Lelio Basso de Rome, qui se propose de juger l’action des transnationales européennes en Amérique latine. Ce tribunal a une grande réputation dans le monde entier, surtout depuis sa participation dans les jugements des crimes de guerre commis au Vietnam et des crimes des dictatures dans le Cône Sud dans les années 70. Aujourd’hui, stimulé par les mouvements sociaux d’Europe et d’Amérique latine, le Tribunal a accepté d’analyser, d’étudier et de juger ce que nous considérons être des crimes économiques et sociaux pratiqués par des entreprises à capitaux européens dans leur exploitation incontrôlable en Amérique latine.  lire

date de mise en ligne : 22 juin 2006

Cinquantenaire du Club de Paris : ni légitime, ni soutenable

> Déclaration de la société civile, Libération Afrique, 16 juin 2006

http://www.liberationafrique.org/spi (...)

Depuis 30 ans au moins, une grande partie du monde en développement croule sous une masse de dettes extérieures qui - parmi tant d’autres pressions et injustices - étouffe toute opportunité de croissance et de réduction de la pauvreté. Contrairement à ce qu’ils clament haut et fort, les gouvernements créditeurs ne se sont jamais systématiquement occupés de cette crise continuelle. Les Etats les plus riches ont au contraire imposé - par le biais du FMI, de la Banque Mondiale et du Club de Paris - un état d’urgence et d’insoutenabilité prolongé. Toute sortie définitive du cercle vicieux de l’endettement s’en est par conséquent trouvée constamment et délibérément entravée, au détriment des pays débiteurs, maintenus sous domination dans un véritable état de dépendance. Le nombre de négociations que de nombreux pays ont dû endurer tout au long de ces années parle de lui-même : on compte jusqu’à 14 visites pour le Sénégal, 11 pour la République Démocratique du Congo, 9 pour la Côte d’Ivoire et 8 pour le Gabon. De plus, la kyrielle de restructurations effectuées pose le problème majeur de la traçabilité des crédits. En effet, des prêts qui ont souvent été odieux ou illégitimes sont consolidés et réétiquetés, à la suite de quoi il devient extrêmement difficile de localiser leur véritable origine.  lire

date de mise en ligne : 22 juin 2006

STIGLITZ Joseph

Que va donc faire le FMI à propos des Etats-Unis ?

STIGLITZ Joseph

> CADTM, Juin 2006

Au printemps dernier, la réunion du FMI a été encensée comme une percée, leurs économistes ont reçu un nouveau mandat de « surveillance » des déséquilibres commerciaux qui contribuent de manière significative à l’instabilité globale. La nouvelle mission est d’une importance cruciale, tant pour la santé de l’économie mondiale que pour la légitimité du FMI. Mais le Fonds est-il à la hauteur de la tâche ? A l’évidence, il y a quelque chose d’étrange dans un système financier où le pays le plus riche au monde, les (...) lire

date de mise en ligne : 20 juin 2006

FREUD Claude

La Banque mondiale n’a plus d’argent, mais elle a des idées

> Cahiers d’études africaines,157, 2000

http://etudesafricaines.revues.org/d (...)

Ce rapport de la Banque mondiale propose de rendre plus efficace l’aide aux pays en voie de développement, dans une conjoncture de baisse des transferts financiers d’aide publique, sur la base de trois principes : l’adoption du modèle libre-échangiste, la démocratisation et la bonne gestion des affaires publiques. Si la préoccupation revient aux problèmes de développement, après vingt années d’accent mis sur l’ajustement structurel, il apparaît à l’examen des solutions préconisées que cet exercice est avant tout une tentative de justifier les politiques passées et de légitimer le rôle prééminent de la Banque mondiale dans l’aide au développement.  lire

date de mise en ligne : 8 juin 2006

GOUMEZIANE Smaïl

China is back, not chinese

> Cedetim/IPAM, octobre 2005

http://www.reseau-ipam.org/spip.php? (...)

Depuis plusieurs mois, de nombreux spécialistes soulignent, ce qui est vrai, les énormes progrès réalisés par la Chine en termes de croissance : PIB, exportations,... Mais, peut-on pour autant participer, selon le cas, à l’euphorie ambiante (« la Chine rattrape les Etats-Unis »), ou aux inquiétudes (« la concurrence sauvage de la Chine ») ?  lire

date de mise en ligne : 3 janvier 2006

MARIN Gustavo

Pour le ré-enchantement du monde : réflexions et propositions autour de la mondialisation.

> Intervention lors de la rencontre latino-américaine « Éthique, culture et responsabilité », Santiago, 17 janvier 2005

http://www.charter-human-responsibil (...)

La Charte de la Liberté était, en 1955, une déclaration de principes avec comme axes principaux la diversité et la justice. Elle a été le point de départ d’un chemin, plein de difficultés, vers la libération du peuple sud- africain, qui ne s’est réalisée que quarante ans plus tard. Aujourd’hui, à l’échelle du monde et face à la mondialisation néo-impériale, les forums sociaux et les alliances citoyennes sont des formes d’organisation qui, elles aussi, ouvrent de nouvelles voies. Trois éléments les caractérisent : l’expérience plurielle de ses membres, la complexité des regards et des cultures du monde, et le hasard de l’aventure à parcourir. Comme pour Mandela et ses compagnons, nous partageons la certitude qu’un jour on atteindra le cap d’une mondialisation humaniste.  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2005

MIRZA Vincent

Une ethnologie de la mondialisation est-elle possible ?

> in Anthropologie et Sociétés, vol. 26, n° 1, 2002, pp. 159-175, 17p.

http://www.erudit.org/revue/as/2002/ (...)

La réponse à une telle question n’est pas simple. Pas simple parce que les études sur la mondialisation sont nombreuses et recouvrent différents mécanismes et approches selon les auteurs ; et pas simple parce que pour une discipline comme l’ethnologie, qui traditionnellement s’est faite la championne de l’étude du local, du circonscrit, des petits groupes, la mondialisation pose de nouveaux défis théoriques et méthodologiques.  lire

date de mise en ligne : 14 février 2005

AAJ, TEITELBAUM Alejandro

L’OIT et les « excès » de la mondialisation

> Lyon, 1er mars 2004

http://www.aaj.org.br/OIT-Mondialisa (...)

L’OIT (Office international du travail) a rendu public, le 24 février 2004, le rapport de sa « Commission Mondiale sur la Dimension Sociale de la Globalisation » intitulé Une mondialisation juste. Créer des opportunités pour tous.
Les auteurs de ce rapports, issus du fonctionnariat et du monde de l’entreprise, y encensent les bienfaits de la mondialisation tout en regrettant les chiffres du chômage, le travail mal rémunéré, le fossé grandissant entre riches et pauvres, la crise de la démocratie. Mais « en somme, conclue l’auteur, ce document mentionne les effets pervers les plus visibles de la mondialisation, mais s’abstient soigneusement d’en souligner les causes profondes, de tirer les conclusions et de formuler des propositions conséquentes visant à combattre ses causes. »  lire

date de mise en ligne : 28 décembre 2004

MAHIEU François-Régis

Histoire de la pensée économique

> Dossier proposé par l’Université de Versailles/St Quentin en Yvelines et les Collèges Vauban et d’Alembert

http://frmahieu.neuf.fr/

Présentation synthétique des auteurs, des courants et des théories économiques, ce cours est un outil précieux qui s’adresse autant aux économistes qu’aux non économistes.
Plan du cours

  • Préface : A quoi bon cette histoire.. le conflit des méthodes.
  • Introduction : La révolution idéologique du XVII°siècle en Angleterre et la formation de l’éthique capitaliste....
  • I - La pensée classique : de l’école de Versailles à Sraffa (la production).
  • II - La pensée "néo classique" : des fondateurs à l ’ éclatement (l’échange).
  • III - Les hétérodoxies autour de la socio- histoire:Marx, les écoles historiques allemandes et l’institutionnalisme américain, les socialismes (systèmes et institutions).
  • IV - Le monétarisme contre Keynes (la politique économique)
  • V - Annexes : Ibn Khaldun, L’axiomatique, L’utilitarisme, Les théorèmes de l’altruisme.
  • VI - Notes et commentaires
  • Ressources du site : PRINCIPLES OF ECONOMICS, An introductory volume, BY ALFRED MARSHALL, PREFACE TO THE FIRST EDITION (1890).
  • Conclusion : l’homme dans l’histoire de la pensée économique
  • Bibliographie
 lire

date de mise en ligne : 23 décembre 2004

NEGRI Toni

L’« Empire », stade suprême de l’impérialisme

> Le Monde diplomatique, Janvier 2001, p.3

http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

Synthétisant la thèse proposé dans son ouvrage Empire, cosigné en 2000 avec M. Hardt, Toni Negri critique dans cet article la thèse courante selon laquelle l’actuelle politique des Etats-Unis pourrait être qualifiée d’ « impérialiste » au sens classique du terme.
Dans une analyse marxienne, il rend compte des mutations du monde contemporain à travers l’idée d’« empire » : mais l’Empire n’est pas américain, il est celui du « capital monde », du capital collectif. Le pouvoir politique états-unien serait en réalité soumis à celui des grands pouvoirs économiques et financiers organisés en réseaux supra-nationaux.
L’ « agonie » des formes de gouvernement politique construites autour des Etats Nation, qui jusqu’alors encadraient les luttes de classe, serait à la fois origine et produit de « nouvelles batailles des exploités contre les détenteurs du capital ». Le développement de mouvements sociaux par delà les frontières étatiques en est pour Negri une expression exemplaire.  lire

date de mise en ligne : 23 décembre 2004

SALAMAND Bernard

Mondialisation, crise du modèle démocratique : ce monde peut-il être gouverné ?

> Peuples en marche, n°188, septembre 2003

D’un côté une mondialisation qui dépossède de fait les Etats d’une part de leur capacité à gouverner et à agir, de l’autre une crise de la légitimité, y compris dans les régimes de démocratie formelle. Est-il aujourd’hui nécessaire de déplacer à un niveau supra-étatique les moyens de gouverner ? Si oui, à quelles conditions ce nouveau pouvoir peut-il s’exercer au nom d’un intérêt collectif, “planétaire” ? La question de la “gouvernance” mondiale - le terme fait florès - se pose avec acuité. Et avec une certaine urgence.  lire

date de mise en ligne : 9 septembre 2004

BOURDIEU Pierre, WACQUANT Loïc

La nouvelle vulgate planétaire

> in Le Monde diplomatique, mai 2000

http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

D’après les auteurs, « dans tous les pays avancés, patrons et hauts fonctionnaires internationaux, intellectuels médiatiques et journalistes de haute volée se sont mis de concert à parler une étrange novlangue dont le vocabulaire, apparemment surgi de nulle part, est dans toutes les bouches : “mondialisation” et “flexibilité” ; “gouvernance” et “employabilité” ; “underclass” et “exclusion” ; “nouvelle économie” et “tolérance zéro” ; “communautarisme” “multiculturalisme » et leurs cousins “postmodernes”, “ethnicité”, “minorité”, “identité”, “fragmentation”, etc.
« La diffusion de cette nouvelle vulgate planétaire - dont sont remarquablement absents capitalisme, classe, exploitation, domination, inégalité, autant de vocables péremptoirement révoqués sous prétexte d’obsolescence ou d’impertinence présumées - est le produit d’un impérialisme proprement symbolique. »  lire

date de mise en ligne : 4 août 2004

AYOUB Antoine

Mondialisation, déficit démocratique et réglementations internationales dans le secteur de l’énergie

> Colloque international du Réseau MONDER « Mondialisation - Énergie - Environnement », Paris, du 10 au 13 juin 2001, 18p.

http://www.sceco.univ-montp1.fr/cred (...)

Le document aborde successivement les quatre points suivants :

  1. la définition de la « mondialisation » ;
  2. ses effets sur l’écart de revenu entre le Nord et le Sud ;
  3. le problème du déficit démocratique ;
  4. les changements structurels dans le secteur de l’énergie.
 lire

date de mise en ligne : 4 août 2004

EL FILALI Mohamed

La problématique de la mondialisation capitaliste : le phénomène et son impact

> Université du Québec à Montréal, 23 août 1998

http://www.unites.uqam.ca/aep/vei/09 (...)

« Mondialisation, internationalisation, globalisation, multinationalisation et transnationalisation sont des notions qui sont à la mode. Au-delà de l’utilisation des termes de mondialisation et globalisation de plus en plus fréquente, justifiée ou non, les deux termes s’imposent du moins au niveau intellectuel sans toute fois être abstraite. Ces notions ont-elles la même signification ? Sont-elles chargées du même sens historique et idéologico-théorique ? Y a t-il une seule mondialisation ? »  lire

date de mise en ligne : 28 juillet 2004

BIANCO Jean-Louis, SEVERINO Jean-Michel

Globalisation, gouvernance, développement : un autre monde est possible

> Note de lecture de Maria Gonzalez Solis, IRG

BIANCO Jean-Louis, SEVERINO Jean-Michel, Globalisation, gouvernance, développement : Un autre monde est possible, Tome 1. Les Cahiers de la Fondation Jean Jaurés n° 20 - mars 2001. « Il nous faut rendre la mondialisation a la fois plus efficace, plus démocratique, plus juste et plus durable. En un mot elle doit être maîtrisée » « Un nouveau contrat social global est nécessaire afin de rendre légitime le processus de mondialisation » « la construction d’une démocratie internationale suppose que les (...) lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2004

RYFMAN Philippe

La “mondialisation de la solidarité” par les organisations non gouvernementales : mythe ou réalité

> Colloque SEI « Les solidarités transnationales », 21/22 octobre 2003, 8p.

http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)

Selon P. Ryfman, « le thème d’une “mondialisation de la solidarité” fait actuellement florès dans le milieu des organisations non gouvernementales (ONG), particulièrement celles du secteur développement et humanitaire. Non seulement dans une optique de maximiser et démultiplier leur action, mais comme une forme d’alternative à la mondialisation libérale. »
Cette solidarité transnationale d’un nouveau type trouverait particulièrement appui dans le foisonnement des réseaux et se caractériserait par une transnationalisation des ONG les plus importantes, l’absorption de petites et moyennes ONG par des plus grosses ou encore le regroupement d’associations diverses autour de campagnes communes.
Reste à savoir ce que cette adoption de schémas de développement inspirés du monde entrepreneurial signifie à long terme.  lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2004

CALAME Pierre, EcoRev’

Pour une gouvernance mondiale légitime, efficace et démocratique

> EcoRev’, janvier 2003

http://ecorev.org/spip.php?article11 (...)

Extraits de Pour une gouvernance mondiale efficace, légitime et démocratique, Cahiers de propositions, n°7, éditions Charles Léopold Mayer, 2003.
site d’Eco-Rev’ : http://ecorev.org/  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2004

FITOUSSI Jean-Paul

Démocratie et mondialisation

> Version révisée d’une contribution présentée au 5e Forum de l’Académie universelle des cultures (13 et 14 novembre 2001), Revue de l’OFCE, Hors série, mars 2002, pp.7-18, 12p.

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/r (...)

« C’est en tant que principe transcendantal d’organisation des sociétés que la mondialisation ne fait pas bon ménage avec la démocratie. Elle modifie le système d’équité en cours dans les différents pays, sans que cette modification n’ait fait l’objet d’un choix explicite clairement débattu. Elle restreint l’espace des décisions collectives, des assurances sociales, de la redistribution, des services publics. C’est du moins ainsi qu’elle est vécue et pensée. Pourtant, rien dans les évolutions observées depuis la Seconde Guerre Mondiale ne valide la croyance selon laquelle la recherche de la cohésion sociale serait un obstacle à l’efficacité économique.
« Au contraire, partout mais sous des formes différentes, la démocratie a su imposer des institutions de solidarité. Et les sociétés les plus solidaires ne sont pas, loin s’en faut, les moins performantes. L’ouverture des pays aux échanges internationaux s’est accompagnée d’une montée en puissance des systèmes de protection sociale. Ce n’est donc pas cette ouverture qu’il s’agit de remettre en cause, mais un discours rhétorique de légitimation d’un capitalisme libéral et dominateur qui considère la démocratie et le politique comme des obstacles au développement, en flagrante contradiction avec les faits. Le vrai problème est que cette idéologie - davantage du marché que de la mondialisation - a pénétré tous les esprits. Ceux qui ne la défendent pas s’y résignent et tentent de sauver ce qui peut l’être. Il faudrait au contraire inventer un nouvel avenir, en débattre clairement sur la place publique, et redonner ainsi à la démocratie une vigueur qu’elle n’aurait jamais dû perdre. »  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2004

SIMMONS Alan B.

Mondialisation et migration internationale : tendances, interrogations et modèles théoriques

> in Cahiers québécois de démographie, Vol. 31, n°1, printemps 2002, pp.7-33, 27p.

http://www.erudit.org/revue/cqd/2002 (...)

« La relation entre migration internationale et mondialisation est généralement présentée de façon simplifiée et incomplète dans la littérature scientifique actuelle. Souvent, on y aborde la mondialisation en se limitant à une partie du phénomène ou à un seul point de vue, tels les rapports entre mondialisation économique (commerce, voyages et communications en expansion) et intensification de la migration internationale. Ces problématiques sont un bon point de départ, mais permettent difficilement d’embrasser la question, car elles négligent d’autres dimensions et impacts importants de la mondialisation. Ainsi ne relève-t-on pas les craintes suscitées dans les pays d’accueil par les pertes d’emplois et les transformation culturelles attribuées à la mondialisation, ni les politiques dont, en réaction à ces inquiétudes, les États se dotent pour limiter, encadrer et filtrer l’immigration internationale. On ne dit rien non plus de l’influence de la mondialisation sur le désir des habitants des pays moins développés d’aller vivre dans des pays plus avancés économiquement. Le but de cet article est de définir une problématique plus complexe, incorporant divers aspects de la mondialisation et leurs effets souvent contradictoires. »  lire

date de mise en ligne : 7 juillet 2004

GARCIA André

Mondialisation et cultures : perspectives pour le marketing

> Géoscopie

http://www.geoscopies.net/geoscopie/ (...)

« La mondialisation est une modalité possible du changement : c’est l’extension territoriale et la généralisation à toutes les activités humaines d’un mode de changement qui peut conduire à une certaine uniformité universelle des comportements.
« Acquise ou innée, la culture est au contraire une manière d’être relativement stable dans un espace donné, pour une période donnée. Elle organise les comportements particuliers (notamment les habitudes de consommation), à travers des procédures techniques, des normes, des rites, des valeurs.
« Le marketing s’intéresse aux cultures depuis quelques années. Il y a d’abord puisé des arguments de vente aux "indigènes" de tous les pays (en France, par exemple, la Mère Denis ou Justin Bridou...), puis des opportunités de segmentation d’une classe moyenne trop anonyme : l’homme au complet gris et la ménagère de moins de cinquante ans. Le marketing s’interroge aujourd’hui, comme le management (et comme l’homme de la rue), sur les relations futures entre le mondial et le local. »  lire

date de mise en ligne : 7 juillet 2004

Commission de la culture de l’Assemblée nationale du Québec

La mondialisation : menace ou opportunité pour les cultures nationales

> Colloque tenu au Québec le 8 mai 2000

« La mondialisation du commerce et des investissements et le développement fulgurant des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) s’accompagnent de menaces réelles pour les cultures nationales et régionales, mais aussi d’opportunités à saisir. Les membres de la Commission de la culture de l’Assemblée nationale ont entrepris d’étudier, dans le cadre d’un mandat d’initiative, le phénomène de la mondialisation et ses enjeux, notamment pour le Québec. »  lire

date de mise en ligne : 7 juillet 2004

ABELES Marc, CUILLERAI Marie

Mondialisation : du géo-culturel au bio-politique

> in Anthropologie et Sociétés, volume 26, n°1, 2002

http://www.erudit.org/revue/as/2002/ (...)

Les sociétés locales, terrain d’analyse privilégié des anthropologues, sont-elles écrasées par ce que Marie Cuillerai et Marc Abélès appellent le « melting-pot de la globalisation » d’une part, et par l’uniformisation culturelle de l’autre ? ou faut-il considérer à l’inverse que les cultures sont par définition interpénétrées et que la mondialisation, loin d’affaiblir les « identités collectives », les raidit et les renforce, parfois jusqu’à en faire, dans le meilleur des cas des victimes du « choc des civilisations », dans le pire des ennemis de l’Occident ?
Voir le site de la revue Anthropologie et Sociétés.  lire

date de mise en ligne : 7 juillet 2004

PIERRE Philippe

Mondialisation, force des cultures et nouvelles segmentations identitaires

> in Le Journal (EspaceTemps.net), mercredi 1er mai 2002

http://espacestemps.revues.org/artic (...)

Selon l’auteur, « pour les sciences sociales, la mondialisation interroge aussi bien les fondements de l’intégration des minorités dans l’État-Nation, que la capacité d’institutions (firmes multinationales, ONG, associations religieuses, partis politiques...) à mobiliser des sujets porteurs d’enracinements culturels pouvant être très éloignés. Au moment où les discours célèbrent la mobilité accrue des hommes, des produits et des capitaux, tend parallèlement à s’épanouir un mouvement opposé de réinscription identitaire du sujet autour de revendications régionales (défense des langues, des patrimoines locaux), d’identités religieuses (fondamentalisme juif, intégrisme chrétien, musulman...), d’identités sexuelles (féminisme radical, mouvements homosexuels) ou encore ethniques.
« L’idée d’une humanité ne formant à terme qu’un “seul tout”, celle d’un progrès compris comme un ensemble de changements nécessaires et réalisables autour de la rationalisation et l’industrialisation des moyens de production, de la démocratisation politique et de l’avènement d’une société de consommation apparaissent aujourd’hui partout remises en cause. Le mimétisme culturel n’implique pas un nécessaire partage des valeurs. Cette dissociation croissante entre mouvements de revendication d’une identité et forces d’intégration qui concourent à renouveler le capitalisme, questionne le sens même d’un espace possible de la moralité publique et de la démocratie. »  lire

date de mise en ligne : 6 juillet 2004

PARENTEAU Danic

La mondialisation libérale

> Présentation du livre de Susan GEORGE et Martin WOLF, livre traduit par William Olivier Desmond, Paris, Grasset, 2002, 185p.

http://www.erudit.org/revue/ps/2002/ (...)

Que peut-on espérer d’une rencontre autour du thème de la mondialisation libérale entre Susan George, militante de longue date et vice-présidente d’ATTAC (Association pour une taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens) et Martin Wolf, éditorialiste du Financial Times ?  lire

date de mise en ligne : 5 juillet 2004

LUNEAU Gilles

A Porto Alegre, pour une mondialisation différente

> Monde diplomatique, janvier 2002

http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

Alors que la situation catastrophique de l’Argentine met en évidence la faillite des recettes libérales, gouvernements et institutions financières internationales continuent à les promouvoir, comme ils l’ont fait à la conférence de l’OMC à Doha. Mais un vaste mouvement conteste cette mondialisation au service des transnationales et des intérêts de la finance. Le second Forum social mondial (FSM) de Porto Alegre va être l’occasion de poursuivre la libération des esprits anesthésiés par le matraquage idéologique des « léninistes de marché ».  lire

date de mise en ligne : 5 juillet 2004

TELO Mario

L’Europe et la gouvernance du monde après le 11 septembre

http://www.europarl.eu.int/pes/globa (...)

L’effondrement des Twin Towers et la hausse de 15% du budget américain de la défense sont les symboles de la fin de la période d’optimisme sur la globalisation pacifique, période ouverte, selon l’idéologie dominante des année 90, par la fin de la guerre froide.
L’article interroge les mutations en cours au niveau du système politique international, les hiérarchies mondiales, les relations Nord-Sud et spécialement les relations transatlantiques.
Selon l’auteur, les événements tragiques du 11 septembre et la crise internationale en cours auront des effets durables sur les systèmes de gouvernance globale. Le rôle international de l’UE, soumis à un challenge sans précédent depuis ses origines, va connaître des mutations substantielles, l’évolution de l’UE et celle du système international se conditionnant mutuellement beaucoup plus que dans le passé.  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

TOUSSAINT Eric, ZACHARIE Arnaud

Le Bateau ivre de la mondialisation

> Introduction à l’ouvrage Le Bateau ivre de la mondialisation

http://www.cadtm.org/spip.php?articl (...)

Malgré un enrichissement global, le village planétaire, en ce tournant de millénaire, s’éloigne de ses opportunités : le développement fulgurant des inégalités, l’exacerbation d’une guerre économique acharnée, la dégradation de l’environnement et l’instabilité financière se généralisent aux quatre coins du monde depuis trois décennies.  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

ZORGBIBE Charles

De la mondialisation politique

> Geopolitis

http://www.geopolitis.net/TRAVERSANT (...)

« Au lendemain de la paix de 1945, les lignes de force du nouveau système bipolaire étaient apparues très vite, comme en témoigne le fameux rapport de George Kennan adressé de Moscou au Département d’Etat en mars 1946 et publié sous la signature de M. X en juillet 1947, par la revue Foreign Affairs. Rien de tel aujourd’hui : dix ans après la chute du Mur de Berlin et la guerre du Golfe, les traits fondamentaux du nouveau système international restent flous. »  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

CETIM

Mondialisation économique et démocratie

> 2000

http://www.cetim.ch/fr/interventions (...)

Le discours « autorisé » est aujourd’hui énoncé par les tenants du pouvoir économique. Au nom d’une « main invisible », prétendument bénéfique pour tous, toute entrave au libre déploiement du capital sur l’ensemble de la planète est abolie et tout instrument donnant aux peuples quelques prises sur leur avenir est abandonné. Le néolibéralisme repose en particulier sur un mensonge, ou une fausse évidence, qui à force d’être quotidiennement asséné par les élites économiques et dans les médias, paraît indiscutable : la démocratie et le marché vont de pair et se renforcent mutuellement. Rien n’est pourtant plus faux et trompeur, car le marché est régulé selon des rapports de force et de pouvoir bien éloignés de l’idéal démocratique égalitaire et solidaire. Cette vision doit être remise en cause.  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

NOREL Philippe

La transformation historique des régulations dans le processus contemporain de globalisation

> Document de travail, 2003, 16p.

La plupart des économistes s’accordent aujourd’hui pour considérer qu’un premier mouvement de globalisation, à la fin du 19ème siècle, a précédé celui que nous connaissons depuis les années 1980. Ils s’accordent également pour constater la destruction de cette première globalisation durant l’entre-deux guerres, destruction étroitement corrélée avec l’épuisement du système international de l’étalon-or. Après 1945, l’expansion commerciale internationale (mais aussi les processus récents de régionalisation), les stratégies des firmes transnationales et la globalisation financière des vingt dernières années, ont permis de renouer avec un schéma de mondialisation assez semblable en substance... Si les raisons de ces différents processus ont été largement analysées, il convient aussi d’étudier comment ils ont pu rejaillir sur les modes de régulation hérités de l’après deuxième guerre mondiale, eux-mêmes issus en droite ligne des problèmes, nationaux et internationaux, rencontrés dans les années trente.  lire

date de mise en ligne : 2 juillet 2004

O’ROURKE Kevin H.

Deux cents ans de mondialisation

http://www.courrierdelaplanete.org/6 (...)

Dans certains domaines clés comme la finance ou le marché du travail, l’économie était plus mondialisée à la fin du XIXe siècle qu’aujourd’hui. L’histoire économique nous fournit des enseignements utiles sur les développements actuels.  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2004

AFSP, AGRIKOLIANSKY Eric

De l’anticolonialisme à l’altermondialisme : généalogie(s) d’un nouveau cadre d’action collective

> Colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques (AFSP), 23p.

http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)

La lutte anti-mondialisation n’est pas une révolte spontanée des « sociétés civiles » face à un processus naturel qui les submergerait : la « mondialisation ».
Elle est à l’inverse liée à la mobilisation de structures collectives et d’entrepreneurs qui fournissent les ressources (matérielles, idéologiques, relationnelles) nécessaires au processus d’émergence d’une contestation organisée. Ce qui fait cependant sa spécificité, c’est qu’elle est le fruit de la reconversion d’acteurs hétérogènes (des associations de solidarité Nord-Sud, des syndicats de salariés ou de paysans, des mouvements de « sans », des organisations écologistes, des partis politiques, etc.) dont une partie des militants et des dirigeants s’investissent progressivement dans cette lutte (alors même que leurs objectifs initiaux pouvaient être très éloignés des problèmes formulés dans le cadre de cette cause).
Quelles sont alors les conditions qui ont pu favoriser de telles reconversions et qui ont cristallisé des entreprises protestataires hétérogènes et des trajectoires militantes diverses dans cette nouvelle lutte ? De quelles manières ces luttes diversifiées ont progressivement été construites et pensées comme un combat cohérent et homogène contre « la mondialisation » ?
Voir l’ensemble des contributions au colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques (AFSP, http://www.afsp.msh-paris.fr/) : http://www.afsp.msh-paris.fr/activi...  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2004

ATTAC

De la gouvernance ou la constitution politique du néo-libéralisme

> ATTAC, mai 2001

http://www.france.attac.org/spip.php (...)

On ne voit souvent dans la gouvernance qu’un simple changement de style dans la manière de gouverner sans que cela suppose un changement politique fondamental. Au contraire, selon l’auteur, le changement de modèle politique que la gouvernance entraîne de manière plus ou moins avouée possède les caractères d’un véritable processus constituant dont le but est de donner une sanction politique et légale aux réalités économiques et sociales créées de façon volontariste par 30 années de néo-libéralisme. Ainsi, cet art du « gouverner sans gouvernement » pourrait-il conduire à une disparition de l’État comme instance de détermination de l’intérêt public et à la substitution des normes légales par des formes flexibles de régulation.  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2004

VENNE Michel

La souveraineté à l’heure de la mondialisation

> Options politiques, octobre 2003, PDF, 6 p.

http://www.irpp.org/po/archive/oct03 (...)

Selon Michel Venne, en dépit de la mondialisation, voire à cause d’elle, la souveraineté nationale demeure incontournable comme principe d’organisation des sociétés, et cela vaut pour les petits pays comme pour les grands. Elle est nécessaire pour faire face aux problèmes nombreux qui se posent sur la scène internationale comme à l’échelle domestique.  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

TSHIBAMBE Ngoie

La mondialisation, la faillite du développement et les conditions de vie en Afrique

http://canarias.indymedia.org/userme (...)

L’Afrique n’est pas homogène. Ainsi les Etats africains devraient-ils être vus plus sous la forme de leur différenciation en cours que de leur ressemblance imaginaire.
Deux points structurent le déroulement de cette analyse. Dans un premier temps, la détermination du contenu de la notion de mondialisation ; dans un deuxième temps, l’analyse les contradictions de la faillite du développement de l’Afrique, et plus particulièrement de la République Démocratique du Congo.  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

RUFFOLLO Giorgio

La mondialisation

> Global progress

http://www.globalprogress.org/france (...)

Exposé des points critiques de la notion de « global » ayant la plus grande portée politique.
Site de la Commission Progrès Global (Global Progress) : http://www.globalprogress.org/
Le premier objectif de la Commission Progrès Global consiste à stimuler le débat et l’élaboration d’une nouvelle plate-forme d’idées et de propositions, pour l’activité politique, par le biais de laquelle l’Internationale Socialiste devra affronter l’arrivée du XXIe siècle, en tenant compte des changements qui ont eu lieu et qui ont lieu dans le monde.  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

LAIDI Zaki

Etat, politique et mondialisation

> préface à Un monde privé de sens, Hachette, coll. Pluriel, 2001, 21p.

http://www.laidi.com/papiers/mondial (...)

Ce que l’« avènement » de la mondialisation suggère, c’est l’impossibilité de penser l’organisation et la stabilité du monde sur la base d’un simple système interétatique. La mondialisation nous fait passer d’une logique de boules de billard qui s’entrechoquent à une logique de flux qui se mélangent. D’où, d’ailleurs, l’idée de gouvernance mondiale qui sous-entend que la régulation mondiale n’est précisément plus réductible à la régulation exclusive des Etats.
On parle de gouvernance parce que l’on ne peut plus parler uniquement des gouvernements. La gouvernance renvoie fondamentalement à l’idée que les choix et les décisions passent de plus en plus par des jeux de transactions entre acteurs de nature différente (Etats, entreprises privées et organisations non étatiques), plutôt que par une logique hiérarchique où un acteur - en l’occurrence l’Etat - dicterait sa conduite aux autres.  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

DAGORN René-Eric

Une brève histoire du mot "mondialisation"

> Article publié dans le livre publié par le GEMDEV, Mondialisation. Les mots et les choses, Paris, Karthala, 1999, pp.187-204, 14p.

http://perso.wanadoo.fr/r.dagorn/txt (...)

De nombreux problèmes se posent lorsque l’on aborde la question de la définition et du contenu du mot « mondialisation ». L’un d’entre eux est celui de la multiplicité des sens, la juxtaposition et l’imbrication des sens codés et des connotations du mot.
En quoi le mot « mondialisation » décrit-il une rupture dans le fonctionnement du monde ? En quoi le succès de ce mot est-il révélateur d’un changement de vision du monde ? Pourquoi ce mot semble-t-il décrire mieux que d’autres l’air du temps et la réalité du monde ?  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

LE GOFF Jacques

Heurs et malheurs des mondialisations

> Le Monde, 15 novembre 2001, reproduit sur France-Mail-Forum, 24 novembre 2001

http://www.france-mail-forum.de/fmf2 (...)

La connaissance des formes antérieures de mondialisation est nécessaire pour comprendre celles que nous vivons et pour adopter les positions qu’il convient de prendre vis-à-vis de ce phénomène.
Selon Fernand Braudel, les mondialisations historiques ont été la Phénicie antique, Carthage, Rome, l’Europe chrétienne, l’Islam, la Moscovie, la Chine et l’Inde. Elles se sont d’abord présentées comme des constructions essentiellement politiques, au contraire de la mondialisation qui est un phénomène majoritairement économique.  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

KOSMA Catherine

La mondialisation, état des lieux et perspectives

> 30 mai 2001

http://www.net-iris.com/publication/ (...)

Plan de l’article :
I La mondialisation inévitable : la terre au temps mondial
A L’essor des technologies (a. L’incidence des technologies communicationnelles dans le monde des finances et du commerce, b. La découverte des causes humanitaires et écologiques au niveau mondial)
B La gouvernance mondiale (a. Les mutations territoriales, b. Les acteurs de la mondialisation)
II La mondialisation contestée : entre le libre échange et les manifestations contestataires
A Le libre échange a-t-il tenu sa promesse de développement ? (a. Une redistribution inégalitaire des ressources au sein des pays industrialisés, b. Les pays en voie de développement et le Tiers Monde face à la mondialisation)
B La fin de la mondialisation telle qu’on la connaît ?  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

La crise du politique

> Agir, n°3, mars 2000 (Dossier Société de stratégie)

http://www.societe-de-strategie.asso (...)

Dossier constitué d’une série d’articles :
- « Voir autrement le monde », par Andreu SOLÉ, sociologue et professeur à HEC ;
- « L’avenir de l’Etat », par Michel ROCARD, ancien Premier ministre, président de la Commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen ;
- « La responsabilité politique », par Chantal DELSOL, professeur de philosophie à l’uiversité Marne la Vallée ;
- « La mondialisation, nouvel alibi du renoncement politique », par Henri GUAINO, ancien commissaire Général du Plan ;
- « Les valeurs de la République », par Jean PICQ, ancien secrétaire général de la Défense nationale, conseiller Maître à la Cour des Comptes
- « La Refondation du monde », par Jean-Claude GUILLEBAUD
- « L’Avenir de la liberté », par Jean-Marie GUEHENNO  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

BOURDIEU Pierre

Le mythe de la "mondialisation" et l’Etat social européen

Pierre BOURDIEU

> Intervention à la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE) à Athènes, en octobre 1996, in Contre-Feux, 1998

http://www.homme-moderne.org/societe (...)

« L’État est une réalité ambiguë. On ne peut pas se contenter de dire que c’est un instrument au service des dominants. Sans doute l’État n’est-il pas complètement neutre, complètement indépendant des dominants, mais il a une autonomie d’autant plus grande qu’il est plus ancien, qu’il est plus fort, qu’il a enregistré dans ses structures des conquêtes sociales plus importantes, etc. Il est le lieu de conflits (par exemple entre les ministères financiers et les ministères dépensiers, chargés des problèmes sociaux). Pour résister contre l’involution de l’État, c’est-à-dire contre la régression vers un État pénal, chargé de la répression, et sacrifiant peu à peu les fonctions sociales, éducation, santé, assistance, etc., le mouvement social peut trouver des appuis du côté des responsables des dossiers sociaux, chargés de la mise en œuvre de l’aide aux chômeurs de longue durée, qui s’inquiètent des ruptures de la cohésion sociale, du chômage, etc., et qui s’opposent aux financiers qui ne veulent connaître que les contraintes de la « globalisation » et la place de la France dans le monde. »  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

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