Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
> Par Sophie Chapelle
Les compagnies de l’agrobusiness, Monsanto en tête, ont-elles joué un rôle dans l’éviction du président paraguayen ? Fernando Lugo a été destitué le 22 juin lors d’une procédure d’urgence instaurée par le Sénat en moins de quarante-huit heures. La veille, la Chambre des députés a voté en faveur de sa révocation, considérant qu’il avait exercé ses fonctions d’une façon « impropre, négligente et irresponsable ». Les événements en cause remontent au 15 juin. Une opération de police vise alors à déloger des paysans (...) lire
date de mise en ligne : 23 juillet 2012
Communiqué de presse : Comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien Paris, le 9 janvier 2011 En Algérie et en Tunisie, la situation sociale se tend dramatiquement, révélant à l’opinion mondiale la profondeur du désespoir de jeunesses écrasées par des dictatures parmi les plus répressives de la planète. L’écœurement de larges catégories de populations, privées de droits et de perspectives par des régimes corrompus, s’exprime par des suicides, des émeutes et la destruction de symboles (...) lire
date de mise en ligne : 10 janvier 2011
Un sondage réalisé dans 27 pays pour la BBC fait apparaître un très large rejet du capitalisme de marchés dérégulés. Près d’un quart des sondés - et 43% en France - jugent ce système fondamentalement déficient et la moitié souhaitent que les gouvernements agissent pour le réguler. Mondialement, 67% des personnes interrogées réclament une action des pouvoirs publics en faveur d’une redistribution plus équitable des richesses. (...) lire
date de mise en ligne : 21 décembre 2010
Du 20 au 22 septembre 2010, les Nations Unies évalueront les progrès dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. Ces huit objectifs, s’ils ont été présentés comme très ambitieux, n’en cachent pas moins des lacunes et des faiblesses dans leurs cibles et leurs indicateurs. Alors qu’il ne reste que cinq ans pour atteindre les résultats escomptés, le constat est plus que mitigé. S’il y a quelques signes encourageants de développement dans certaines régions d’Asie et d’Amérique latine, (...) lire
date de mise en ligne : 20 septembre 2010
> Mediapart
J’offre ici à la réflexion et à la discussion quelques thèses sur la situation européenne inspirées par les événements du dernier mois, et arrêtées à la date du 21 mai 2010. 1. La crise ne fait que commencer En quelques semaines, on aura donc vu la révélation de la dissimulation de la dette grecque avec l’aide de Goldmann et Sachs, l’annonce par le gouvernement Papandreou de la possibilité d’un défaut de paiement de nouveaux intérêts de sa dette, brutalement multipliés, l’imposition à la Grèce d’un plan (...) lire
date de mise en ligne : 27 mai 2010
> Nicola Sossass
Nous, le Front Commun SDF, profitons de l’année européenne de lutte contre la pauvreté, ainsi que de la décision de l’Union européenne de se préoccuper des sans abri, pour organiser une vaste consultation des anciens et actuels SDF dans les pays de l’Europe. Et nous sommes certains que nos voix seront entendues, puisque nous avons réussi (miracle !) à être mandatés pour cela par le Gouvernement belge ! En Europe, la situation des sans abri est très différente d’un pays à l’autre. Dans certains, nous (...) lire
date de mise en ligne : 20 mai 2010
http://www.bip40.org/bip40/le-barome (...)
Cet article constate la situation de la pauvreté et des inégalités en France en se référant à des résultats chiffrés. Il aborde, succinctement, les principaux thèmes définissant la pauvreté et les inégalités.
* Lire aussi "Baromètre des inégalités et de la pauvreté, édition 2006 : Bip40 poursuit sa hausse"
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date de mise en ligne : 18 juin 2007
Mai/Juin 2007 : la marche contre la précarité vers le G8 de Rostock semaine du 14 au 18 mai : Départ des Marches dans les régions françaises http://www.france.attac.org/ vendredi 18, soirée : Accueil à Paris des marcheurs de province [gîte et couvert] samedi 19 mai : 13h00. Rendez-vous à la Bourse du travail de Saint-Denis : Marche dans un quartier populaire. lundi 21 mai : départ des marches vers Arras Accueil du collectif d’AC ! et de la Confédération Paysanne de la région - rencontre (...) lire
date de mise en ligne : 16 mai 2007
> Alternatives économiques, n° 251, octobre 2006
http://www.alternatives-economiques. (...)
L’émergence du Sud dans l’industrie mondiale commence à corriger les inégalités à l’échelle de la planète mais elle s’accompagne également de nombreux déséquilibres.
Avec l’entrée en force de l’Asie sur la scène économique mondiale, on assiste depuis quinze ans à une profonde redistribution des cartes dans la division internationale du travail. Un processus qui suscite beaucoup d’inquiétudes dans l’Hexagone comme dans tous les pays développés. Les pays anciennement industrialisés, comme la France, sont en effet relégués dans les profondeurs du classement dans des domaines d’activité de plus en plus nombreux. Ce « déclin » est pourtant en lui-même une bonne nouvelle : il traduit un début de correction des formidables inégalités qui s’étaient creusées entre les pays développés et les autres depuis le démarrage de l’ère industrielle.
Ce rééquilibrage se produit cependant dans un contexte de faible régulation de l’économie mondiale. En particulier sur le plan social. Et cette absence de régulation justifie une bonne part des craintes qui s’expriment face aux délocalisations. Le développement de la production industrielle dans les pays du Sud, tournée en priorité vers l’exportation en direction des pays riches, ne s’accompagne pas, notamment en Chine, d’un développement parallèle suffisamment rapide de leur consommation intérieure. Aggravant les déséquilibres mondiaux et menaçant le bien-être au Nord, ce nouvel ordre industriel mondial ne permet pas pour autant d’améliorer la situation des peuples du Sud. Pour comprendre ces difficultés, il faut revenir au point de départ : la mondialisation.
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date de mise en ligne : 7 décembre 2006
> Risal, Juillet 2006
http://risal.collectifs.net/spip.php (...)
Les gouvernements de Néstor Kirchner [Argentine] et Luiz Inácio Lula da Silva [Brésil] en sont à la quatrième année de leur mandat. Un temps suffisant pour commencer à évaluer les chemins adoptés et tout particulièrement, le sens profond de l’installation de gouvernements progressistes dans bon nombre des pays du continent. Malgré les conjonctures différentes qui les ont amenés au gouvernement - une crise sociétale profonde en Argentine, l’usure de l’équipe social-démocrate au Brésil -, et les discours différents qu’ils arborent, les similitudes des orientations pour lesquelles ont opté les deux principaux pays sud-américains sont étonnantes. lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2006
> CDATM (Centre de documentation et d’animation Tiers monde), Centre-Infos, février 2006
Une nécessité économique
Certes, les inégalités sont insupportables sur un plan éthique, mais, au-delà des injustices qu’elles représentent, elles sont contre-productives, dans la mesure où développement économique et développement humain sont intimement liés. Un groupe humain obtient son efficacité maximale lorsque tous ses membres sont en mesure d’apporter leur contribution au fonctionnement du groupe ; cela exclut tout type de discrimination ou de marginalisation et suppose des conditions de vie favorables au développement des potentialités de chacun. La collectivité et les personnes y trouvent un avantage. Il s’agit d’un principe à appliquer quelle que soit l’échelle - locale, régionale ou mondiale - et la nature de la collectivité - publique ou privée.
L’application de ce principe demande une prise de conscience des réalités. Dans tous les domaines des activités humaines, la tendance naturelle est l’application de ce principe dans un cercle restreint, oubliant ceux qui sont à la périphérie et qui se trouvent sacrifiés au profit d’une élite, pour la réalisation de projets ou la satisfaction d’ambitions, projets ou ambitions dont les grandeurs sont trop souvent discutables. Il y a de réelles difficultés à généraliser le principe de la réduction des inégalités à une échelle autre que locale. Dépasser cet échelon implique des choix en contradiction avec la posture économique dominante. D’après l’économiste John K. Galbraith, seule une politique volontariste avec la mise en place de contre-pouvoirs, peut limiter l’action "de groupes dominants qui agissent dans la société, partout et toujours, pour renforcer la répartition inégale du pouvoir et de la richesse à leur profit" [1].
Une nécessité vitale
"Les inégalités alimentent les conflits, les violences et les guerres. L’insécurité sociale renforce l’intolérance et met en danger les libertés et la démocratie" [2]. "Le monde a connu une augmentation du nombre de guerres civiles au point qu’au milieu des années quatre-vingt-dix, un quart des pays dans le monde était concerné. Plus fréquentes, les guerres civiles sont aussi devenues plus longues. Par ailleurs, la géographie de ces guerres civiles correspond assez largement à celle des pays les plus pauvres, en développement et en transition" [3].
On ne voit pas comment, on pourra atteindre l’objectif d’un développement durable à l’échelle de la planète sans réduire les inégalités et donc sans faire avancer la démocratie et la paix. Pour faire comprendre aux populations les plus riches qu’elles doivent consommer moins pour permettre aux populations les plus pauvres de consommer plus sans mettre en danger l’écosystème planétaire, des débats démocratiques sont nécessaires.
La nature et l’origine des inégalités
Avant de réduire des inégalités, il faut d’abord se poser des questions sur la nature et sur les origines des inégalités entre pays et au sein des pays.
date de mise en ligne : 6 mars 2006
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> Entretien réalisé en 1998 avec Josette Trat, sociologue à l’université de Paris VIII et membre du Geddist (groupe étude de la division sexuelle et sociale du travail). Parue dans le livre "Syndicalement incorrect : Sud-Ptt, une aventure collective", éd. Syllepse 1998. Avec Marie-Hélène Zylberberg-Hocquart, Josette Trat a récemment réalisé (en 2000) une enquête intitulée "La participation des femmes aux instances de décision des syndicats à différents niveaux".
http://www.penelopes.org/xarticle.ph (...)
Résumé : « Les organisations syndicales ont une responsabilité fondamentale dans la lutte pour les droits des femmes. Le salariat féminin a considérablement évolué ces dernières années. Les femmes représentent aujourd’hui 46% de la population salariée mais 79% des plus bas salaires. Elles sont surtout arrivées massivement dans les nouveaux secteurs du salariat (services, tertiaire...). Elles ont obtenu l’accès à des métiers longtemps réservés aux hommes. Même les mères de famille ont conquis le monde du travail, repoussant les murs derrière lesquels la société envisageait de les reléguer. Cependant, pour l’essentiel, les inégalités persistent, se renforcent même parfois. » lire
date de mise en ligne : 23 février 2005
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