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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Résistance et espoir : Chili, 1973 - 2007

> Tarik éditions, 2007

« ...Le capitaine nous frappait constamment. Il a attaché mes menottes au siège de l’avion et a ordonné au pilote de prendre une route au dessus de la mer. En plein vol, il a ouvert la porte de l’avion ; il a détaché les menottes du siège et m’a poussé vers la porte. Avec des insultes, il m’a annoncé qu’il allait me jeter de l’avion. J’ai senti l’air froid sur le visage... » « A vrai dire, je ne savais pas très bien comment nous allions la faire cette révolution. Dans mon esprit, il fallait plutôt se (...) lire

date de mise en ligne : 24 septembre 2007

ZIREM Youcef

Algérie : La guerre des ombres

Les non-dits d’une tragédie

> Publication du Grip, Bruxelles, Editions Complexe, 2002, 123 pp. 10,90€

Des manifestations culturelles liées à l’événement “Djazaïr, une année de l’Algérie en France”, ont lieu dans toute la France pour faire découvrir le patrimoine algérien. Mais difficile d’oublier que l’Algérie est ravagé depuis plus d’une décennie par une guerre civile meurtrière. La crise économique et sociale qui en découle soumet toute une population à des difficultés quotidiennes dont on a peu idée alors qu’une minorité s’enrichit. Mais revenons à cette guerre fratricide qui a coûté la vie à plus de 150 000 Algériens, tués par des islamistes ou des militaires. Qu’en est-il des hommes politiques ? Pourquoi cette guerre s’éternise-t-elle ? A qui profite-t-elle ? L’auteur de cet essai, journaliste algérien, apporte des réponses, des clés de lecture, et démonte les mécanismes de cette tragédie à travers une multitude de faits et d’événements éclairants. Il commence par relater les circonstances troublantes de plusieurs assassinats dont celui du chanteur kabyle Matoub Lounès. Il dénonce les manœuvres d’un régime algérien capable de tout pour se maintenir au pouvoir, de ce qui n’est rien d’autre qu’une dictature qui s’alimente des revenus pétroliers et s’appuie sur sa Sécurité militaire, sorte de police politique. « Pouvoir assassin ! » ont crié des manifestants à Alger ou en Kabylie car les groupes islamiques armés ne sont pas les seuls auteurs de tous les assassinats et massacres qui jalonnent cette période de l’histoire de l’Algérie. Quant à la presse, elle est la plupart du temps sous contrôle et de nombreux journalistes ont été assassinés. Comme le précise dans l’introduction Pascal Fenaux, sociologue et journaliste, l’Algérie donne l’image d’un pays où la violence est « endémique et pathologique ». « Cet essai, écrit-il, a le mérite de rappeler ce qui devrait être une évidence : la violence puise le plus souvent son origine dans l’absence de processus politiques de régulation et de médiation ».
Critique parue dans Peuples en marche, n°188, septembre 2003  lire

date de mise en ligne : 3 janvier 2006

LABARTHE Gilles

Le Togo, de l’esclavage au libéralisme mafieux

> Dossier noir n°20, Agone, avril 2004, 208 p., 10.45 €

Ancienne colonie allemande coincée entre le Bénin francophone et le Ghana anglophone, pays riche en matières premières, en terres fertiles et en main-d’œuvre formée pour une superficie à peine supérieure à celle de la Suisse et une population de 5 millions d’âmes, le Togo méritait bien son surnom de « Suisse de l’Afrique ».
Après une indépendance précoce, le Togo devient un « espace off-shore » où se croisent réseaux mafieux et politiques, transnationales et services secrets, chacun y allant de son avidité et de ses magouilles pour profiter de la manne des fonds publics et de l’exploitation des matières premières. Ecrasé par une dette extérieure la plupart du temps détournée et par la dictature du général Gnassingbé Eyadema, le Togo souffre avant tout d’être un pays clef de la « Françafrique ».

  • Voir aussi sur le système politique togolais, le très beau livre d’Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages, Paris, Le Seuil, 1998, 357 p.

Les « Dossiers noirs » sont issus d’une collaboration entre Agir Ici et Survie, qui mènent régulièrement, avec une vingtaine d’associations françaises, des campagnes conjointes pour « ramener à la raison démocratique » la politique africaine de la France. Afin d’en refonder la crédibilité, Agir Ici et Survie ont émis une série de propositions régulièrement réactualisées.  lire

date de mise en ligne : 24 août 2005

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