bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

CETIM

La santé pour tous !

> Jaime Breilh, Mae-Wan Ho, Alison Katz et alii, Edition du CETIM, 2007, 331 p., 10 €

Septembre 1978 : 134 pays signent la déclaration finale d’Alma Ata qui fixe pour objectif la santé pour tous à l’an 2000, en réclamant l’instauration d’un ordre mondial et des rapports Nord/Sud plus justes. Décembre 2006 : malgré des progrès spectaculaires dans la médecine, 12 millions d’enfants meurent de maladies qui auraient pu être prévenues et les inégalités Nord/Sud se font encore plus criantes. Et pourtant, la santé pour tous n’est pas une utopie. C’est un projet politique qui se base sur les (...) lire

date de mise en ligne : 26 février 2007

Syfia International

Sida : La sale infection qui décourage l’Afrique

> Paris, Editions Publibook, décembre 2002, 136 p., 14 euros + port

http://www.syfia.info/

Le SIDA, qu’est-ce que c’est en Afrique ? « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux » pour certains, « Salaire Impayé Depuis des Années » pour d’autres, il est d’abord pour les 28 journalistes de Syfia qui ont pris part à la rédaction de cet ouvrage la « Sale Infection qui Décourage l’Afrique ».
Il rappelle que 30 millions d’Africains (soit un sur 23) vivent avec le virus. Découragés ils (et elles surtout) le sont dans bien des cas. A la misère endémique qui frappe le continent les bailleurs de fonds n’ont su opposer que des promesses alors que les firmes pharmaceutiques se cachent derrière l’alibi de la propriété intellectuelle. L’Onusida rappelle pourtant que 15 milliards de dollars par an jusqu’en 2007 suffiraient pour combattre efficacement la pandémie.



Pour commander
14€ plus 3€ de frais d’envoi pour la France et 4€ pour Europe et Afrique.
Commande et chèque à l’ordre de : IciLàBas media, 20 rue du Carré-du-Roi, 34000 Montpellier - FRANCE  lire

date de mise en ligne : 22 juin 2005

ASHER Judith

The Right to Health : A Resource Manual for NGOs

> American Association for the Advancement of Science (AAAS) - Science and Human Rights Program et HURIDOCS, août 2004, 186 p.

http://shr.aaas.org/Right_to_Health_ (...)

Cet ouvrage fait partie d’une série de manuels développés par AAAS et HURIDOCS pour aider les ONG à protéger et promouvoir l’un des droits économiques, sociaux et culturels. Comme un nombre croissant d’ONG et de juristes, ces organisations cherchent en effet à inciter les militants à aborder les enjeux économiques et sociaux sous l’angle des droits humains et à montrer en quoi ces droits peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités partout dans le monde.
Cet ouvrage vise à sensibiliser les ONG internationales, les associations locales mais aussi les associations de professionnels de la santé aux approches droits-de-l’hommistes de la santé. Il part du postulat que la santé est un droit humain fondamental et cherche à montrer comment promouvoir ce droit et lutter contre ses violations. Il se compose de trois parties. La première est consacrée à une présentation du cadre juridique : introduction des notions fondamentales d’une approche en termes de droits humains et définition du « droit à la santé ». La deuxième partie aborde les obligations qui découlent du droit à la santé pour les Etats principalement, mais aussi pour les acteurs non-étatiques (dont les multinationales) et les organisations internationales. La dernière partie explique aux ONG et aux professionnels de la santé comment utiliser le droit à la santé pour faire avancer leur cause. Elle examine d’abord les actions de surveillance de la réalisation ou de la non-réalisation du droit à la santé (par l’utilisation d’indicateurs, l’analyse statistique, etc.). Elle explique ensuite comment promouvoir ce droit au niveau local, national et international et comment participer au système des Nations unies. Elle finit par un chapitre dédié aux professionnels de la santé pour les inciter à intégrer une approche par les droits dans leurs activités. A travers tous ces chapitres, le manuel propose de nombreuses études de cas qui illustrent comment les droits de l’homme ont pu être invoqués pour protéger le droit à la santé dans divers contextes locaux, nationaux et internationaux. En annexe, sont listés des instruments nationaux, régionaux et internationaux de protection du droit à la santé ainsi que différents indicateurs élaborés pour en mesurer la réalisation.

  • Deux autres manuels existent dans la même série qui concernent le droit à l’alimentation et le monitoring des droits du travail. Ils sont également disponibles en ligne à l’adresse http://shr.aaas.org/manuals.
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date de mise en ligne : 16 juin 2005

VERSCHAVE François-Xavier

La santé mondiale, entre racket et bien public

> Novembre 2004, Editions Charles Léopold Mayer, collection Biens Publics à l’Echelle Mondiale, 350 pages, 16 €.

http://www.bpem.org/article.php3?id_ (...)

Publié par les ECLM (Editions Charles Léopold Mayer).
Coordonné par François-Xavier VERSCHAVE, avec les contributions de : Patrick ALLOUX, Elisabeth CHAMORAND, Peter DWYER, Dominique GENTIL, Raoul Marc JENNAR, Gaëlle KRIKORIAN, François LILLE, Georges MENAHEM, Francis MERCKAERT, Philippe PIGNARRE, Eloan PINHEIRO, Philippe RIVIERE, Reda SADKI, François TEYSSIER, François VEILLERETTE, German VELASQUEZ, Laurent ZIEGELMEYER.
Dans un certain nombre de pays, l’accès aux soins est conçu comme un droit, la santé est perçue comme un bien public et le système de santé est soumis à des obligations de service public. La Déclaration universelle des droits de l’Homme et l’Organisation mondiale de la santé ont visé à rendre universel le droit d’être soigné. Cet objectif est aujourd’hui loin d’être atteint pour une majorité d’habitants de la planète.
Le drame du sida a incontestablement permis de changer les regards. Le mouvement de revendication d’un accès aux médicaments a créé sur le sujet une sorte d’opinion publique mondiale, obligeant l’OMC à concéder le principe du droit prioritaire à la santé. Face à la logique de profit caricaturale de l’industrie pharmaceutique - véritable cartel à l’échelle planétaire -, un mouvement civique mondial s’est mis à défendre des valeurs d’humanité et de solidarité.
Ce qui se joue pour la santé peut être reproduit avec l’éducation, la sécurité alimentaire, l’environnement ou encore les télécommunications : la problématique des biens publics induit la constitution de coalitions à l’échelle mondiale, entre citoyens d’une même Terre, incitant nos gouvernements à aller vers de nouvelles formes de légitimité internationale.

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date de mise en ligne : 13 juin 2005

Alternatives Sud, Centre Tricontinental (CETRI)

Les obstacles à « la santé pour tous »

Points de vue du Sud

> Ouvrage collectif, Vol. XI (2004), n°2, 206 p., Ed. CETRI / Syllepse, à commander auprès du CETIM au prix de 20 CHF

Un quart de siècle après l’appel de l’Organisation mondiale de la santé visant à garantir « la s anté pour tous » en l’an 2000, le bilan est contrasté. Si d’importants progrès scientifiques ont été réalisés, une large part de la population humaine n’en bénéficie pas. Pire, ses conditions de vie et son état sanitaire se sont détériorés. Les inégalités devant la maladie et la mort n’ont fait que croître. En cause, le modèle de développement dominant qui, d’un côté, contraint les Etats à réduire ou à privatiser les services sanitaires, de l’autre, fait la part belle à une industrie pharmaceutique prioritairement orientée vers les marchés rentables, jusqu’à y créer de nouveaux besoins... Le processus est toutefois réversible. En témoigne le sursaut provoqué dans l’opinion par l’opposition des laboratoires - au nom de la « propriété intellectuelle » - à la dis tribution de médicaments génériques antisida en Afrique. Les pressions des mouvements populaires, des ONG et de certains Etats ont finalement eu gain de cause. Partiellement. L’idée selon laquelle l’accès aux soins de santé devrait être considéré comme une obligation publique à l’échelle de la planète reste à promouvoir.
Note proposée par le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde).  lire

date de mise en ligne : 2 mai 2005

OMS

Rapport sur la santé dans le monde, 2005

Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant

> Organisation mondiale de la santé, 7 avril 2005

http://www.who.int/whr/2005/fr/index (...)

Le Rapport sur la santé dans le monde de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), publié le 7 avril dernier à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, rappelle que 10,6 millions d’enfants meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire et plus de 500.000 femmes meurent pendant une grossesse ou lors de l’accouchement. Il indique également que « près de 11 millions d’enfants de moins de cinq ans vont mourir cette année de causes qui sont en grande partie évitables. Parmi eux figurent 4 millions de nouveaux-nés qui ne dépasseront pas le premier mois de vie. Par ailleurs, plus d’un demi million de femmes mourront durant leur grossesse, lors de l’accouchement ou dans les jours qui suivent. » Pour réduire ce lourd tribut, le rapport rappelle (conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement n°4 : réduire la mortalité infantile et n°5 - améliorer la santé maternelle) que chaque mère et chaque enfant doit pouvoir avoir droit à des soins de santé pendant la grossesse, l’accouchement, la période néonatale et l’enfance.

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date de mise en ligne : 27 avril 2005

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