bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

MBAYE Sanou

Le Nepad, l’Afrique noire et la mondialisation

> Walfadjri L’Aurore, 7-8 Septembre 2002

http://sanoumbaye.free.fr/blog/index (...)

Le Nepad, le Nouveau partenariat pour le développement économique de l’Afrique a été adopté aussi bien par la majorité des pays africains que par les pays occidentaux. Les ballets aériens autour du NEPAD aux quatre coins du monde, les multiples réunions qui lui sont consacrées y compris celle du G8, les déclarations optimistes unanimes que suscite cette nouvelle initiative auraient été de bon augure si deux hiatus de taille n’en ternissaient la crédibilité et la viabilité.
Le premier hiatus tient au mode de financement de ce partenariat, qui repose sur la communauté internationale, les investissements directs étrangers (Ide) et le secteur privé. Le second hiatus porte sur le financement des quatre secteurs choisis : les infrastructures, l’agriculture, l’éducation et la santé qui constituent le programme opérationnel du Nepad. Or en l’absence d’accès aux marchés des capitaux, les pays du continent noir n’ont pas eu d’autre solution que de sous-traiter leur développement avec les institutions de Bretton Woods et la Banque africaine de développement, seules sources de financement qui leur restaient si l’on exclut les financements bilatéraux.

 lire

date de mise en ligne : 29 juin 2006

MBAYE Sanou

Le manque cruel de capitaux en Afrique Noire

> Project Syndicate, novembre 2004

http://sanoumbaye.free.fr/blog/index (...)

Les conditions choquantes de pauvreté et de vie de l’Afrique Noire ont été exposées à maintes reprises à la télévision et sur Internet. Mais ces images atroces ne représentent que les symptômes d’une maladie sous-jacente (et en grande partie passée sous silence) : la fuite des capitaux.
Cette fuite s’explique par un nombre incalculable de causes : le service de la dette, l’attribution aux entreprises étrangères de quasiment tous les contrats financés par des prêteurs multilatéraux (et les exonérations des taxes et des droits sur ces biens et services), des termes d’échange défavorables, la spéculation, le libre transfert des profits, les réserves de devises détenues dans des comptes étrangers, et les capitaux privés nationaux canalisés vers l’étranger. Selon l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (UNIDO), chaque dollar injecté dans la région génère une sortie de 1,06 dollars.  lire

date de mise en ligne : 28 mars 2006

CARAYOL Rémi

Il n’y a pas que les bailleurs dans la vie !

> Kashkasi, n°19, 8 décembre 2005

http://www.kashkazi.com/article-19-2 (...)

Depuis des mois, on ne parle que de cette conférence des bailleurs de fonds qui devrait se dérouler ce jeudi à Maurice. Selon le discours officiel, elle va tout changer pour les Comores. Selon l’auteur de l’article, l’idée que le salut passe par l’aide internationale est tellement répandue que même les militants qui agissent localement semblent totalement dépendants de cette manne. En juillet dernier, lors de la Semaine de la citoyenneté organisée à Ndzuani, nombre de membres d’associations n’avaient que ces trois mots à la bouche : bailleurs de fonds. Cette solution de facilité, qui vise à déculpabiliser les autorités coupables de ne rien faire, mène à un abandon total de ses missions par l’Etat et fait le bonheur de certaines organisations non gouvernementales.  lire

date de mise en ligne : 24 mars 2006

BRUNNER Frank

Taxer les mouvements financiers pour améliorer le revenu de chacun

> 19 novembre 2005

http://www.peuplesmonde.com/article. (...)

Le projet de taxe sociale exposé ci-dessous vise à assurer l’auto-financement du progrès social, malgré les disparitions d’emplois consécutives à l’informatisation et à la robotisation des entreprises. Potentiellement, il permet d’éradiquer définitivement la pauvreté. Ne pas confondre l’idée de taxe sociale avec la "taxe Tobin". Cette dernière ne vise que certains mouvements financiers - principalement les transactions sur le marché des changes - et n’a pas du tout été conçue pour améliorer le pouvoir d’achat de la population.  lire

date de mise en ligne : 15 janvier 2006

HUOT Jean-Claude

Les taxes internationales : un tour d’horizon

> La Déclaration de Berne, 07 septembre 2005

http://www.evb.ch/fr/p25008780.html

Depuis le début des années 1990, les réformes économiques préconisées tant par l’OMC que le FMI ont favorisé la libéralisation commerciale et financière. Or, comme le montre une étude récente du Conseil sur la bonne gouvernance d’Oxford (The Oxford Council on Good Governance - OCGG) , ces réformes empêchent les pays les plus pauvres d’investir pour leur développement en raison de la faiblesse de leurs recettes fiscales.  lire

date de mise en ligne : 17 novembre 2005

Association Internationale de Techniciens, Experts, Chercheurs (AITEC)

Libéralisation du commerce et développement

> 15 février 2005

http://aitec.reseau-ipam.org/spip.ph (...)

Libre-échange et développement ne sont mécaniquement corrélés. L’Aitec déconstruit le mythe libre-échangiste dans ce dernier numéro des Cahiers Voltaire, et propose des pistes pour la conception de politiques commerciales réellement favorables au développement économique et à la réduction des inégalités.  lire

date de mise en ligne : 3 mars 2005

CALLAMARD Agnès, KENT Randolph

Les ONG toujours en retard d’une catastrophe

> Le Monde diplomatique, octobre 2004, pp.24-25

http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

Alors que les catastrophes se multiplient ces dernières années, le système de prise en charge de leurs conséquences politiques, sociales et économiques paraît insuffisant et largement inefficace.
Les ONG tournées vers l’action semblent en effet prises dans des logiques endogènes qui ne favorisent ni leur réflexion, ni le travail en concertation ni la prise en compte des bénéficiaires de leurs projets. Quelques propositions de changements pertinentes et fort bienvenues.  lire

date de mise en ligne : 22 février 2005

NARAIN Apurva, Notre Terre

Les ficelles de l’aide au développement

> Notre Terre n° 9, juillet 2002

Lors de la Conférence internationale sur le financement du développement qui s’est tenue en mars 2002 à Monterrey, Mexique, les pays riches ont une fois de plus refusé de prendre en considération de nouvelles options qui auraient pourtant permis aux pays pauvres de se débrouiller seuls au lieu d’avoir à compter sur de vaines promesses et quelques petites aides supplémentaires. Les pays en développement devraient cesser de faire la manche. Il faut réclamer de nouvelles règles pour un commerce équitable et un système de taxation mondial pour financer le développement.  lire

date de mise en ligne : 7 octobre 2004

DAUDIN Guillaume

Aide au développement : sommes-nous plus ou moins solidaires ?

> in Revue de l’OFCE, avril 2003, 14p.

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/r (...)

« Cet article propose un bilan de l’évolution récente de l’aide au développement. Pour cela, il examine tout d’abord le montant global de l’aide et sa décomposition en grands indicateurs traditionnels de qualité - aide non liée, aide multilatérale, etc. L’article s’intéresse aussi aux nouveaux objets de l’aide, en utilisant la notion de “biens publics mondiaux”, qui sert désormais de justification à l’aide internationale. Nous proposons ainsi un nouvel indicateur de qualité de l’aide, le “contenu en biens publics de l’aide”. Sur la décennie 1990-2000, nous constatons une évolution convergente des indicateurs de qualité vers une amélioration globale, compensant en partie la baisse quantitative des flux consécutive à la fin de la Guerre froide. Nous terminons l’article par une comparaison de la qualité de l’aide des États-Unis, de la France et de la Suède. »  lire

date de mise en ligne : 7 octobre 2004

ELOY David

Quelles responsabilités de l’Union européenne dans le financement du développement ?

Synthèse des débats du Séminaire : Quelles responsabilités de l’Union européenne dans le financement du développement ? FSE 2003 Présentation : David ELOY (coordinateur) Participants : Louise HILDITCH (modératrice), Ghazi HIDOUCI, Christian COMELIAU, Oscar UGARTECHE, Antonio TUJAN, Mikaela GAVAS Le séminaire a abordé la politique de coopération de l’Union européenne, principalement du point de vue du financement du développement. Il s’est concentré sur les thèmes suivants : l’aide publique au (...) lire

date de mise en ligne : 14 septembre 2004

JACQUET Pierre, SEVERINO Jean-Michel

Prêter, donner : comment aider ?

> in Revue d’Economie Financiere, juin 2004, 24p.

http://www.afd.fr/jahia/webdav/site/ (...)

« Depuis les années 80, l’aide publique au développement (APD) a été très marquée par la crise de la dette et s’est consacrée au moins en partie à son refinancement. Cette expérience, qui n’a pas encore trouvé son terme, a aussi contribué à changer les perspectives des bailleurs de fonds, des bénéficiaires et des observateurs de la société civile. [...]
« Cet article explore le débat entre prêts et dons. Il en donne dans une première partie une perspective historique rapide, avant de proposer une comparaison entre ces deux instruments. Enfin, il offre à partir de cette discussion des pistes de réflexion quant à l’évolution de l’Aide publique au développement et montre que le débat pertinent n’est pas entre les prêts et les dons, mais dans une ingénierie financière qui sache mélanger les deux pour mieux répondre aux besoins des pays en développement. »  lire

date de mise en ligne : 28 juillet 2004

BERAK Malika

La bonne gouvernance : objet et condition du financement du développement

> Symposium sur l’accès aux financements internationaux Paris, 5-7 mai 2004, table ronde préparatoire n°3, Paris, 20-21 novembre 2003, Agence intergouvernementale de la francophonie

« Il revenait au ministère des Affaires étrangères d’intégrer l’ensemble des actions de coopération dans la politique étrangère française et de les inscrire dans un cadre d’aide au développement qui soit cohérent avec nos engagements multilatéraux, en particulier, l’Accord ACP-CE de Cotonou (23 juin 2000) et la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000 sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone.
« Partant du constat des limites des coopérations sectorielles qui ont été soulignées tant par nos partenaires du Sud que par les évaluations des programmes de coopération et face à la nouvelle donne internationale issue de l’effondrement de l’économie dirigée, de la crise de l’Etat providence, de la mondialisation des échanges qui entraîne de nouvelles fragmentations et des interdépendances nord-sud et sud-sud, le choix a été fait d’inscrire la politique de coopération institutionnelle française dans la perspective élargie de la gouvernance démocratique, en apportant ainsi notre contribution à la définition du concept de gouvernance, jusque là essentiellement attaché au bon fonctionnement du marché.
« Notre engagement pour la gouvernance démocratique est conforme à nos valeurs (I), il constitue une réponse aux défis globaux (II) et nous permet de rénover nos moyens et méthodes (III). »  lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2004

SIMON Anne

Coopération décentralisée : comment institutionnaliser une nouvelle approche de lutte contre la pauvreté et de développement local dans les systèmes de gestion de la Commission européenne ?

> Document de réflexion ECDPM 17, ECDPM (European Centre for Development Policy Managment), Maastricht, 2000

http://www.ecdpm.org/Web_ECDPM/Web/C (...)

« Le cadre de la coopération européenne au développement évolue rapidement. Dans un contexte de démocratisation, libéralisation et réforme de l’état, de nombreux gouvernements africains ont lancé une nouvelle génération de programmes de décentralisation. »  lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2004

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