bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

COT Jean ( Général )

Parier pour la paix

> Editions Charles Léopold Mayer, 2006, 176 p, 16€

http://www.eclm.fr/index3.php

Ce livre est celui d’un soldat ayant exercé de hautes responsabilités opérationnelles. Il relève autant du témoignage personnel que de la réflexion abstraite. Avec une conviction communicative, l’auteur proclame sa foi en une utopie aussi vieille que la guerre : la paix du monde. La guerre, dit-il, n’est pas une fatalité mais un mode aberrant de résolution des tensions inévitables, voire nécessaires. Elle ne résulte pas de réactions en chaîne incontrôlables mais, le plus souvent, de la volonté délibérée de « fauteurs de guerres » qu’il faut identifier, dénoncer, condamner. À la base, des femmes et des hommes de plus en plus nombreux nourrissent et transmettent une véritable culture de paix. Au sommet, l’Onu reste la seule instance légitime pour fédérer les efforts de tous les peuples afin que la loi du plus fort cesse enfin d’être la meilleure.  lire

date de mise en ligne : 26 octobre 2006

CAPRON Michel

Les normes comptables internationales, instruments du capitalisme financier

> La Découverte, Collection « Entreprise & société », novembre 2005, 192 pages, 19€

http://www.cae.gouv.fr/

Sous la direction de Michel Capron. Avec la collaboration de Ève Chiapello, Bernard Colasse, Marc Mangenot et Jacques Richard.
Depuis le 1er janvier 2005, de nouvelles normes comptables internationales, les normes IFRS, sont imposées à toutes les sociétés européennes cotées ou faisant appel public à l’épargne. Au-delà des aspects purement techniques de cette réforme et de ses difficultés de mise en oeuvre, cet ouvrage s’interroge sur sa signification et la resitue dans l’évolution contemporaine de la comptabilité, l’importance prise par le domaine financier, la régula-tion économique et le contexte socio-économique de mondialisation.
L’instrument comptable, loin d’être neutre, contribue à façonner les pratiques écono-miques et les rapports sociaux ; les grands cabinets d’audit, en contournant les réglemen-tations nationales et européennes, ont finalement réussi à imposer leurs normes à l’ensemble de la planète, entraînant des impacts significatifs sur la communication finan-cière des entreprises. Les pratiques de gestion des entreprises vont en être fondamentale-ment modifiées, celles-ci étant contraintes à un management à court terme pour répondre à de nouveaux objectifs de rentabilité et d’image.  lire

date de mise en ligne : 9 décembre 2005

CALAME Pierre

La démocratie en miettes

Pour une révolution de la gouvernance

> ECLM, 2003, 15.99€, 336pp.

http://www.eclm.fr/fileadmin/adminis (...)

L’accélération des évolutions techniques et économiques, l’emprise brutale des rapports marchands, les menaces nouvelles sur les grands équilibres de la planète sont en train de bousculer les systèmes de pensée et les institutions forgées au cours de l’histoire. Nos repères intellectuels, moraux et politiques traditionnels en sont perturbés, les solidarités construites au fil des siècles, affaiblies ; la démocratie, à force d’être malmenée, devient un mot creux. Nous sommes peut-être proches du début d’un nouveau cycle, dont l’enjeu va être de construire un nouveau socle éthique, des modes de vie, de production et de régulation renouvelés, qui puissent correspondre à ce nouvel état du monde.L’auteur invite à une véritable révolution copernicienne de la gouvernance - capacité des sociétés humaines à se doter de systèmes de représentation, d’institutions, de processus, de règles, de corps sociaux, de rites, de valeurs partagées et de pratiques pour se gérer elles-mêmes dans un mouvement volontaire.

 lire

date de mise en ligne : 30 novembre 2005

BAYART Jean-François

Le gouvernement du monde

Une critique politique de la globalisation

> Fayard, Paris, 2004, 464 pp.

La mondialisation est souvent dépeinte comme un phénomène extérieur qui s’imposerait à nous, et dont le symbole serait les transactions financières internationales ou les firmes multinationales. Au contraire, selon Jean-François Bayart, nous en sommes les acteurs, tour à tour bénéficiaires et victimes des changements radicaux qu’elle accompagne.
Dans la logique de sa démarche scientifique de « sociologie historique du politique », déjà brillamment expérimentée dans L’État en Afrique (Fayard, 1991) et L’illusion identitaire (Fayard, 1996), Bayart prolonge également son travail sur l’État, pour montrer combien il est la matrice majeure de la mondialisation et non, comme on le lit souvent, sa première victime.  lire

date de mise en ligne : 24 août 2005

DAMIAN Michel, GRAZ Jean-Christophe

Commerce international et développement soutenable

> Economica, 2001, 224 p., 19 €

L’évaluation des politiques commerciales à l’aune de leur impact sur l’environnement ne laisse guère optimiste. Dans le même temps, les succès de la notion de « développement durable » (ou viable ou soutenable) jette sur les vieilles questions d’économie politique et d’histoire économique une lumière nouvelle.
Le libre-échange est de plus en plus contesté, et plus largement le politique et l’éthique sont revalorisés au détriment de l’économique. Interrogeant l’économie libérale et l’économie écologique de manière pluridisciplinaire et historique, les auteurs parcourent le champ des controverses actuelles sur l’environnement et le commerce international pour analyser la nouveauté de la prise en compte de la biosphère et des générations futures.
Sommaire
Introduction. La montée des conflits : Michel Damian et Jean-Christophe Graz
Chapitre 1. Les grands paradigmes : Michel Damian et Jean-Christophe Graz (Ce chapitre est consultable sur Internet)
Chapitre 2. Les leçons de l’histoire : Paul Bairoch
Chapitre 3. Quel commerce pour quel développement ? : Gérard Destanne de Bernis
Chapitre 4. L’OMC et la théorie de l’économie internationale : Bernard Gerbier
Chapitre 5. Les coalitions sociales et environnementales dans les Amériques : Dorval Brunelle et Christian Deblock
Chapitre 6. L’échange écologiquement inégal : Maite Cabeza-Gutés et Joan Martinez-Alier
Chapitre 7. Commerce, environnement et économie écologique : Stuart Rosewarne
Chapitre 8. Une mondialisation peut en cacher une autre : Alain Lipietz et Agnès Sinaï  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2005

Alliance 21, CALAME Pierre

Refonder la gouvernance mondiale pour répondre aux défis du 21ème siècle

> Cahier de proposition de l’Alliance pour un monde pluriel, responsable et solidaire, octobre 2001, 67 p.

http://www.alliance21.org/fr/proposa (...)

Depuis cinquante ans se sont mis en place des rudiments de gouvernance mondiale. Mais, dans le même temps les interdépendances entre les sociétés du monde et entre l’humanité et la biosphère se sont développées beaucoup plus vite. La gouvernance mondiale actuelle, restée fondée sur des relations entre Etats souverains, n’est pas en mesure de relever les défis du monde actuel et souffre de plus d’un défaut de légitimité. Une nouvelle architecture est nécessaire. Elle est fondée sur les principes applicables à tous les niveaux de gouvernance et sur les réflexions et innovations apparues au fil des années et dans les domaines les plus divers. Elle comporte six dimensions : créer les fondements éthiques et constitutionnels d’une gouvernance légitime ; instituer la communauté internationale ; définir des bases communes pour la gestion des différentes catégories de biens ; maîtriser les échanges et maîtriser le rythme d’évolution ; organiser les relations entre niveaux de gouvernance et entre acteurs ; renouveler les méthodes de débat, de prise de décision, de contrôle et de gestion. Trente six propositions viennent concrétiser ces différentes dimensions.  lire

date de mise en ligne : 8 février 2005

CETIM

ONU : droits pour tous ou loi du plus fort ? : Regards militants sur les Nations unies

> CETIM, Genève, 2005, 432 pp. , 17€

http://www.cetim.ch

Samir AMIN, Robert CHARVIN, Jean ZIEGLER, Anne-Cécile ROBERT et al.
Au fil des années, l’ONU a déçu beaucoup d’espoirs. Multiplication des guerres, constante progression de la pauvreté et des inégalités, expansion d’une mondialisation néolibérale effrénée et destructrice, etc., nombreux sont les maux du monde que l’Organisation des Nations Unies semble être complètement impuissante à guérir ou pour le moins soulager. Les mouvements altermondialistes et les mouvements sociaux sont largement traversés par cette vision. Pour certains, l’ONU n’est qu’un outil de l’impérialisme américain et occidental. Pour d’autres elle est inutile. Mais sans l’ONU le monde s’en porterait-il mieux ? L’ONU reflète la réalité des rapports de force. N’est-elle que cela ? N’est-elle pas également une tribune pour les pays les plus faibles, c’est-à-dire peu influents sur leur destin, et pour certaines voix discordantes ? Et n’est-elle pas plus ?
Le CETIM prend le pari de lancer un débat parmi les mouvements sociaux sur cette institution. Il propose d’examiner en quoi l’ONU a été et peut être le lieu d’enregistrement des avancées des luttes sociales et politiques, de leur reconnaissance, transformation et affinement théorique en un droit à caractère progressiste et universel. Produit de la dynamique des luttes de terrain, ce droit peut et doit, en retour, servir de référence, d’argument et de soutien aux combats des mouvements sociaux.
Dans un monde dominé par l’unilatéralisme, les mouvements sociaux ne devraient-ils donc pas s’impliquer d’avantage par rapport à cette institution, directement et surtout en faisant pression sur leurs propres Etats, et ce afin de contribuer à son changement ? C’est dans cet esprit que le CETIM a entrepris de publier une recherche sur l’ONU et de faire parler ceux et celles, les militant-e-s, qui croient dans les possibilités de renouvellement de cette organisation dans le but d’une ré-appropriation par les peuples.
Par cet ouvrage, le CETIM et les auteur-e-s qui y ont généreusement contribué, souhaitent apporter leur pierre à ce débat. On relèvera entre eux certaines divergences d’opinion, mais un souci commun d‚entamer une discussion de fond. Ce livre est bien évidemment loin d’être exhaustif.
En partie introductive, quelques traits d’origine de l’ONU seront soulignés. La deuxième partie est consacrée à un bilan plutôt critique de son action, avant d’aborder, en troisième partie, les principales réalisations à porter à son crédit. Enfin, en quatrième partie, on débattra des interactions possibles entre débat onusien et mouvements de lutte sur le terrain, tant local, que national et international.  lire

date de mise en ligne : 13 décembre 2004

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