Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
> Centre de recherche sur la mondialisation (CRM)
L’oligarchie vénézuelienne ne cesse de critiquer le président Chávez pour l’aide pétrolière qu’il fournit au gouvernement de La Havane. En effet, Cuba reçoit 98 000 barils de pétrole par jour à des tarifs préférentiels. Pourtant, l’île des Caraïbes est loin d’être la seule nation à bénéficier de ces accords favorables. La plupart des pays de la région tels que Haïti, la Jamaïque ou le Nicaragua profitent également de cette politique solidaire. La capitale britannique ainsi que plusieurs municipalités étasuniennes (...) lire
date de mise en ligne : 22 octobre 2007
Entretien avec Raquel Gutiérrez Aguilar
> Risal, août 2006
http://risal.collectifs.net/spip/php (...)
La Bolivie d’ Evo Morales. Le Mexique avec l’ « Autre campagne » zapatiste. L’Argentine de Kirchner. Où se situent les mouvements sociaux face au progressisme [centre-gauche] qui restaure le pouvoir ? Ces gouvernements sont-ils un triomphe ou une défaite des mouvements ? Raquel Gutiérrez Aguilar, mexicaine ayant une grande expérience en Bolivie, s’est rendue à Buenos Aires pour discuter de ces sujets avec des mouvements locaux ainsi qu’avec l’agence d’information alternative lavaca. Un regard en profondeur pour voir le continent dans son propre miroir.
Raquel Gutiérrez Aguilar est une femme petite et intense. De formation universitaire en mathématiques et en sociologie, son curriculum se forge cependant sur les sables mouvants de la pratique politique latino-américaine. Elle a commencé dans son Mexique natal avec les Salvadoriens en exil du Front Farabundo Marti de Libération Nationale (FMLN). A 20 ans, elle a continué en Bolivie, où elle a été arrêtée en avril 1992, accusée de soulèvement armé et d’une flopée d’autres délits parce qu’elle faisait partie de l’Armée Guérillera Tupac Katari (EGTK, sigles en espagnol). Lors du coup de filet, elle est tombée aux côtés de ses camarades, parmi lesquels se trouvaient Felipe Quispe, l’actuel leader du Mouvement Indigène Pachacutik (MIP), et Alvaro García Linera, le vice-président fraîchement élu de Bolivie.
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date de mise en ligne : 23 août 2006
> Walfadjri L’Aurore, 7-8 Septembre 2002
http://sanoumbaye.free.fr/blog/index (...)
Le Nepad, le Nouveau partenariat pour le développement économique de l’Afrique a été adopté aussi bien par la majorité des pays africains que par les pays occidentaux. Les ballets aériens autour du NEPAD aux quatre coins du monde, les multiples réunions qui lui sont consacrées y compris celle du G8, les déclarations optimistes unanimes que suscite cette nouvelle initiative auraient été de bon augure si deux hiatus de taille n’en ternissaient la crédibilité et la viabilité.
Le premier hiatus tient au mode de financement de ce partenariat, qui repose sur la communauté internationale, les investissements directs étrangers (Ide) et le secteur privé. Le second hiatus porte sur le financement des quatre secteurs choisis : les infrastructures, l’agriculture, l’éducation et la santé qui constituent le programme opérationnel du Nepad. Or en l’absence d’accès aux marchés des capitaux, les pays du continent noir n’ont pas eu d’autre solution que de sous-traiter leur développement avec les institutions de Bretton Woods et la Banque africaine de développement, seules sources de financement qui leur restaient si l’on exclut les financements bilatéraux.
date de mise en ligne : 29 juin 2006
> Mar del Plata, Argentine, vendredi 4 novembre 2005
http://www.cumbredelospueblos.org/ar (...)
Signée à l’occasion du IIIe Sommet des peuples de l’Amérique, la déclaration en appelle à cesser les négociations visant la création d’une Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA), à mettre de l’avant des processus alternatifs d’intégration régionale comme l’Alternative bolivarienne des Amériques (ALBA), à l’annulation de la dette extérieure illégitime, injuste et impayable du Sud, à la diversification de la production et la protection des semences originaires et à la militarisation du continent. lire
date de mise en ligne : 6 décembre 2005
> RISAL, 17 mai 2005
http://risal.collectifs.net/spip.php (...)
Faisant suite à l‘ALENA (Accord de libre-échange nord-américain), qui fonctionne depuis 1994, la Zone de libre-échange des Amériques (ALCA, sigles en espagnol) vise à approfondir les processus d’ouverture et d’ajustement néolibéral des années 90. Il doit en effet donner au marché et aux transnationales nord-américains une totale liberté d’action dans leur traditionnelle zone d’influence.
En décembre 2001, le président vénézuélien Hugo Chávez Frías proposait une alternative à ce projet : l’ALBA (Alternative bolivarienne pour l’Amérique latine et les Caraïbes). Basée sur la justice et la solidarité entre les peuples, sur la création de mécanismes visant à créer des avantages coopératifs entre les nations, sur l’intégration latino-américaine et la négociation en blocs sous-régionaux, l’ALBA n’est encore qu’un énoncé de bonnes intentions.
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date de mise en ligne : 6 décembre 2005
Depuis un an, la Convention sur l’avenir de l’Europe se réunit pour préciser le projet européen pour ce début de siècle et définir les conditions de sa mise en œuvre (rôle de l’Union européenne, institutions, politiques). Elle élabore un projet de traité constitutionnel, destiné à devenir la Charte de référence de l’ensemble des pays et peuples qui participent à l’Union européenne. lire
date de mise en ligne : 17 octobre 2005
> Forum social africain, troisième édition, Lusaka, du 10 au 14 décembre 2004
http://www.africansocialforum.org/ar (...)
« Faut-il embarquer dans le bateau du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) ou rester à quai ? » Si le constat est clair (le Nepad ne vise qu’à créer environnement propice aux investissements étrangers ou, selon les mots Oduor Ongwen, il « n’est rien d’autre qu’un lifting cosmétique pour embellir l’Afrique afin de mieux la vendre aux multinationale »), les perspectives pratiques diffèrent : les organisations de la sociétés civiles doivent-elles prendre part au partenariat pour essayer d’en influer le cours ou la critiquer de l’extérieur ? lire
date de mise en ligne : 12 septembre 2005
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> Intervention au point 7 de la Commission des droits de l’homme 2004 : droit au développement. Déclaration écrite conjointe du CETIM et de l’AAJ
http://www.cetim.ch/fr/interventions (...)
La ZLEA est un projet visant à intégrer les économies latino-américaines à celle des Etats-Unis, sans tenir compte des effets nocifs produits par le libre échange entre partenaires inégaux. Dans une perspective plus large, des effets nocifs tels que la dégradation de l’environnement, la dépendance économique, la prolifération des maquiladoras, le renforcement de l’émigration, la paupérisation, sont à attendre, suite à l’expérience de l’ALENA. Des alternatives à ce projet, conçues selon une logique placée au service des peuples, adaptées aux exigences propres de développement et construites sur des bases sociales solides, sont nécessaires. La ZLEA est une négation du droit des peuples à disposer d’eux mêmes ainsi que de la souveraineté des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles. lire
date de mise en ligne : 11 juillet 2005
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