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> Editions Syllepse - Centre Tricontinental, vol. XII (2005), n° 4
« La Chine souffre aujourd’hui de ce qu’il y a de pire dans les deux régimes à l’œuvre - la nouvelle hégémonie néolibérale et l’ancienne tyrannie socialiste revisitée. » Lapidaire peut-être, cette formule de Wang Hui, l’une des grandes figures intellectuelles chinoises et l’un des auteurs de ce numéro d’Alternatives Sud, a le mérite d’indiquer toute l’explosivité du cocktail d’économie ultralibérale et d’autoritarisme politique qui permet aujourd’hui à la Chine de s’imposer sur la scène internationale comme la superpuissance en devenir. Les nouveaux rapports sociaux et de pouvoir induits par la mise en place d’une société de marché ont pour corollaire la polarisation sociale et le développement profondément inégalitaire de la société chinoise, dans les campagnes comme dans les villes. Au-delà de ses « effets libérateurs » et de son impact évident sur la croissance du pays, l’ouverture de la Chine à « la mondialisation » a aggravé les impasses et les dérives des années 1990 : crises écologiques, corruption, migrations de masse vers les villes, exploitation effrénée de la main-d’oeuvre, marchandisation du travail rural, chômage urbain... La complexité du réel et les évolutions sociales internes font plus que nuancer les discours téléologiques sur la modernisation et les images du boom productiviste et consumériste de la Chine contemporaine.
date de mise en ligne : 22 décembre 2005
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Points de vue du Sud
> Ouvrage collectif, Vol. XI (2004), n°2, 206 p., Ed. CETRI / Syllepse, à commander auprès du CETIM au prix de 20 CHF
Un quart de siècle après l’appel de l’Organisation mondiale de la
santé visant à garantir « la s anté pour tous » en l’an 2000, le bilan est
contrasté. Si d’importants progrès scientifiques ont été réalisés, une
large part de la population humaine n’en bénéficie pas. Pire, ses
conditions de vie et son état sanitaire se sont détériorés. Les inégalités
devant la maladie et la mort n’ont fait que croître. En cause, le modèle
de développement dominant qui, d’un côté, contraint les Etats à
réduire ou à privatiser les services sanitaires, de l’autre, fait la part
belle à une industrie pharmaceutique prioritairement orientée vers les
marchés rentables, jusqu’à y créer de nouveaux besoins...
Le processus est toutefois réversible. En témoigne le sursaut
provoqué dans l’opinion par l’opposition des laboratoires - au nom de
la « propriété intellectuelle » - à la dis tribution de médicaments
génériques antisida en Afrique. Les pressions des mouvements
populaires, des ONG et de certains Etats ont finalement eu gain de
cause. Partiellement. L’idée selon laquelle l’accès aux soins de santé
devrait être considéré comme une obligation publique à l’échelle de la
planète reste à promouvoir.
Note proposée par le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde).
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date de mise en ligne : 2 mai 2005
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