bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Malaisie : 2,3 millions d’euros d’amende pour avoir défendu les droits des travailleurs migrants

En Malaisie, un fournisseur d’Hitachi, plus grosse entreprise japonaise d’électronique, poursuit Charles Hector, avocat et défenseur des droits humains, pour diffamation. Ce dernier a dénoncé sur son blog les mauvaises conditions de travail et les menaces d’expulsion formulées à l’encontre de 31 travailleurs migrants birmans travaillant au sein de l’entreprise Asahi Kosei. Peuples Solidaires, le Collectif Ethique sur l’étiquette, la Clean Clothes Campaign et le réseau GoodElectronics lançent une campagne internationale à l’encontre d’Hitachi. Exigez de la marque qu’elle use de son influence auprès de son fournisseur , Asahi Kosei, afin qu’il retire sa plainte contre Charles Hector et que ce dernier puisse poursuivre son combat pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs-euses migrant-e-s.

Lire plus et signez l’appel sur le Collectif Ethique sur Etiquette

Appel Urgent : Cambodge une main d’oeuvre licenciée pour avoir demandé un salaire vital

initiative Peuples Solidaires

En septembre 2010, 318 Cambodgien-ne-s sont licencié-e-s. Leur faute ? Avoir manifesté pour demander une augmentation salariale. La justice et le gouvernement ont demandé leur réintégration, mais les employeurs continuent à faite la sourde oreille. Voilà donc plus de quatre mois qu’elles-ils attendent d’être réintégré-e-s à leur poste de travail.

Ecrivez à Gap, Zara et H&M, qui se fournissent auprès de ces usines, pour exiger la réintégration des travailleuses et travailleurs licencié-e-s !

Quatre mois de mobilisation Du 13 au 16 septembre 2010, une grève nationale rassemble plus de 200 000 personnes travaillant dans 90 usines d’habillement – soit la moitié des travailleurs-ses du secteur – pour exiger une hausse du salaire minimum à un niveau vital[1]. Le mouvement est suspendu suite à l’ouverture de négociations par le gouvernement. Mais en retournant sur son lieu de travail, une partie des grévistes apprend qu’elle a été licenciée. De plus, les employeurs ont déposé des dizaines de plaintes contre des responsables syndicaux. Depuis lors, les grévistes sont mobilisé-e-s contre ces mesures de répression qui violent aussi bien la Constitution et le droit du travail cambodgien que les conventions de l’Organisation internationale du travail sur la liberté d’association et de négociation collective. Ils ont obtenu l’appui du gouvernement, celui-ci ayant invité les employeurs à retirer leurs plaintes et à s’asseoir à la table des négociations. Début octobre 2010, la justice cambodgienne a ordonné la réintégration des grévistes dans les 48 heures. Mais les dirigeants des usines ont fait appel et la décision de la cour n’est donc pas appliquée. Voila donc plus de quatre mois que les travailleurs-ses et leurs familles sont privé-e-s de salaire.

Les marques clientes doivent intervenir En lien avec le Collectif Ethique sur l’étiquette et avec l’ensemble de la Clean Clothes Campaign, Peuples Solidaires suit cette situation de très près. Dès septembre 2010, nous avons contacté les multinationales qui se fournissent au Cambodge, en particulier H&M et Zara, qui sont deux des plus gros clients de l’industrie de l’habillement du Cambodge, et Gap, qui se fournit dans plusieurs usines concernées par les licenciements. Nous avons demandé à ces entreprises d’exiger de leurs fournisseurs la réintégration immédiate et inconditionnelle des grévistes ainsi que l’ouverture de négociations avec les syndicats. Certaines les ont effectivement contactés pour exprimer des « inquiétudes » mais ces initiatives n’ont pas été suivies d’effets sur le terrain et restent très insuffisantes.

Source

Campagne de soutien au film “Une semaine à Parajuru”

Ce film dénonce les conséquences dramatiques du tourisme de masse orchestré par un groupe Autrichien dans un petit village de pêcheurs traditionnels de la région du Nordeste au Brésil.

Aujourd’hui, ce groupe attaque José Huerta en justice ;huit procès dont un pour crime, alors que le film ne contient à aucun moment des propos diffamatoires.

Il s’agit manifestement d’exercer des pressions afin d’interdire la diffusion du film.

Bien que le Brésil soit sur la voie de la consolidation démocratique, il reste encore beaucoup à faire, notamment dans le domaine de la justice, où la corruption peut encore exister, principalement dans le Nordeste, où a été tourné le film.

José Huerta risque de devoir payer des dommages et intérêts d’un montant de 60 000 €. D’ores et déjà le coût du procès en première instance est de 6 000 €.

C’est pourquoi nous engageons cette campagne de solidarité afin de dénoncer ces pressions, les atteintes à la liberté d’expression, et pour soutenir les habitants de Parajuru dans leur combat pour la sauvegarde de leur culture et de l’environnement.

JO Pékin 2008 -1 an !

Le Collectif Chine interpelle les autorités chinoises un an avant les Jeux Olympiques

A un an de l’ouverture des Jeux olympiques, le Collectif Chine JO 2008 exprime sa vive inquiétude quant à l’absence de progrès en matière de droits de l’Homme en Chine. Non seulement les autorités chinoises ne respectent pas les engagements pris lors du dépôt de la candidature de Pékin, mais surtout elles n’ont fait que durcir la répression à l’encontre de la société civile chinoise, en particulier des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme.

La Chine avait déclaré en 2001 que l’attribution des Jeux à Pékin contribuerait au développement des droits de l’homme. A un an des JO, les faits contredisent ces promesses.

Présents à Pékin pour manifester contre le manque de liberté d’expression en Chine, des responsables de Reporters sans frontières- association membre du Collectif - ont ensuite subi un interrogatoire de plusieurs heures et une perquisition de leurs chambres d’hôtel dans la nuit du 6 au 7 août. Le Collectif condamne ces actes de harcèlement.

Par une lettre adressée à l’ambassade de Chine le 2 août 2007, le Collectif Chine JO 2008 a interpellé les autorités chinoises sur les violations des droits fondamentaux qui perdurent : recours persistant à la peine de mort et à la « rééducation par le travail » ; emprisonnement, torture et harcèlement des défenseurs des droits humains, parmi lesquels des journalistes et des avocats ; censure des médias et d’Internet ; expulsions forcées ; répression des minorités ouïghoure et tibétaine, et des mouvements religieux ou spirituels.

Les neuf organisations de droits de l’Homme composant le Collectif ont appelé le gouvernement chinois à mettre immédiatement en œuvre les huit revendications.

Le Collectif soutient les valeurs de l’Olympisme fondées sur « le respect des principes éthiques fondamentaux universels », et visant à « promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. » Cet objectif est cependant loin d’être atteint en République Populaire de Chine.

90 jours pour libérer Aung San Suu Kyi

Alors même que les instances internationales semblent impuissantes et divisées face à la junte qui gouverne la Birmanie (l’ONU vient de rejeter le vote d’une résolution demandant plus de démocratie), des associations ont décidé de prendre au mot les promesses de la junte qui, en mai dernier, a refusé de la libérer promettant de le faire « dans un an », pour que l’on n’oublie pas le combat de plus en plus difficile d’Aung San Suu Kyi.

Cette opération a été lancée le 26 février, date à laquelle a commmencé un compte à rebours qui se terminera à la date promise de libération, le 27 mai 2007. Pendant cette période, Ask for freedom souhaite multiplier les actions, symboliques et concrètes en collaboration avec les associations travaillant déjà autour des problèmes birmans, dont Info-Birmanie.

Le site Internet sert de plateforme à l’opération. C’est un site d’images, photos et reportages, ainsi que d’actualité (articles d’Arnaud Dubus, correspondant en Asie du sud-est pour Libération, et articles cédés par le journal birman basé à Chiang Maï, en Thaïlande, The Irrawady).

24h contre la censure sur Internet

Reporters sans frontières organise du 7 au 8 novembre 2006 une opération spéciale : 24 heures contre la censure sur Internet.

Plus de 60 cyberdissidents sont actuellement emprisonnés dans le monde pour avoir tenté de s’exprimer sur Internet. Ce qui semble simple à tout un chacun dans la plupart des pays du monde est interdit dans 13 Etats où donner son avis sur un blog ou sur un site peut conduire en prison : l’Arabie saoudite, la Biélorussie, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l’Egypte, l’Iran, l’Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan et le Vietnam sont épinglés cette année par l’association de liberté de la presse.

Pour refuser la censure et sensibiliser le plus grand nombre de personnes à cette situation, Reporters sans frontières lance, pour la première fois, une grande opération : 24 heures contre la censure sur Internet. Le grand public, les internautes, les blogueurs, les journalistes, les étudiants et toute personne sensible à cette question sont invités à dénoncer cette censure.

Entre le 7 novembre 11h et le 8 novembre 11h, le site de Reporters sans frontières sera dédié à cette opération : http://www.rsf.org

Site de la campagnehttp://www.rsf.org

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