bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Mobilisation européenne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

Exigeons des multinationales européennes qu’elles fassent passer les personnes et l’environnement avant les profits !

Expropriation de terres, destruction irréversible des forêts, mépris des normes de santé, de nombreuses multinationales se rendent coupables de violations des droits de l’Homme, des droits sociaux ou d’atteintes à l’environnement. Parce que leur siège est en Europe et/ou qu’elles se cachent derrière des filiales locales, elles agissent dans une quasi-impunité et ne peuvent être attaquées en justice par les victimes de leurs activités.

Pétition pour le jugement des responsables du génocide au Guatemala

Pétition à l’appel de :

  • Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture et de la Peine de Mort (ACAT)
  • Agronomes et Vétérinaires sans Frontière (AVSF)
  • Amnesty International
  • Collectif Guatemala
  • Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD)
  • Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH)
  • Secours Catholique - Caritas France

Le 29 décembre 1996 la signature des accords de paix, mettait fin, au Guatemala, à un conflit interne long de 36 ans. Ce conflit, d’une extrême violence, a conduit à l’assassinat de 200 000 personnes, dont 45 000 sont toujours portées disparues, et 660 massacres ont été répertoriés ainsi que 400 villages totalement anéantis [1]. Ces exactions massives ont été essentiellement perpétrées par les régimes militaires au pouvoir à l’encontre de la population indigène maya. La majorité des crimes ont été commis entre 1978 et 1985, période à laquelle se sont succédés les gouvernements de Roméo Lucas Garcia, Efraín Ríos Montt et Mejía Victores.

Depuis 1999, plusieurs plaintes ont été déposées par des associations de victimes, au Guatemala, en Espagne et devant la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme. Après de longues années d’impunité pour les bourreaux, d’attaques et de harcèlement des plaignants au Guatemala, les autorités judiciaires espagnoles, face à l’inaction du système judiciaire guatémaltèque, ont lancé en juillet dernier plusieurs mandats d’arrêt internationaux, et transmis aux autorités guatémaltèques des demandes d’extradition à l’encontre de sept personnes exerçant les plus hautes responsabilités dans la chaîne de commandement afin qu’elles soit jugées en Espagne pour génocide, torture, disparition forcée et exécutions extra-judiciaires.

Or, le Général Ríos Montt, l’un des principaux accusés, bénéficie jusqu’à aujourd’hui de puissants appuis politiques et militaires au Guatemala, raison pour laquelle il n’a jamais été inquiété : il s’est même officiellement porté candidat à la députation lors des prochaines élections générales. Les dépôts de candidature seront ouverts le 2 mai prochain, et le Tribunal Suprême Electoral les validera dans le courant de l’été. A cette date, il bénéficiera de 4 ans d’immunité parlementaire : si les plaintes, au Guatemala et en Espagne, ne connaissent pas d’avancées majeures, il risque ainsi de n’être jamais inquiété, ni au Guatemala, ni en Espagne, et les millions de victimes du conflit, de ne jamais recevoir la réparation morale qu’ils réclament depuis tant d’années.


[1] Selon les estimations de la Commission d’Eclaircissement Historique (CEH) qui, sous l’égide de l’ONU, a mené une longue enquête dont les conclusions ont été rendues en 1997.

Campagne mondiale en faveur de la ratification de la Convention sur les droits des migrants

Au cours de ces dernières années, on a observé une accélération du mouvement de déplacement des populations qui s’est accompagné, dans le même temps, d’une détérioration de la réaction généralement adoptée à l’égard des migrants et des autres personnes déplacées. Parmi ces millions de personnes qui se déplacent et vivent dans des pays autres que leurs pays d’origine, nombreuses sont celles ne relèvent pas de l’une des catégories (par exemple, ressortissant, réfugié, travailleur étranger en situation régulière, étudiant) garantissant généralement aux individus une protection juridique.
Approuvée le 18 décembre 1990 par l’Assemblée générale des Nations unies, la Convention sur les droits des migrants reconnaît que les travailleurs migrants et les membres de leurs familles, n’étant pas ressortissants des États dans lesquels ils travaillent ou sont en transit, ne sont pas protégés. Et qu’il incombe donc à la communauté internationale de prévoir et de garantir des mesures de protection.
La campagne pour la ratification de la Convention sur les droits des migrants s’est fixée comme objectifs fondamentaux d’assurer un large soutien à la campagne, de guider et coordonner la campagne, de mobiliser différents secteurs et ressources à l’appui des efforts en faveur de la ratification de la Convention et de situer la campagne dans un contexte de promotion des droits de l’homme.
Maintenu par l’association Décembre 18, un site fournit des informations sur la campagne, un Manuel du participant et des informations relatives à la ratification de la Convention. Ce site n’est plus mis à jour.

Site de la campagnehttp://www.migrantsrights.org/

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo