bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Pétition : STOP aux pratiques d’achat abusives des supermarchés !

initiative cyberacteurs

PARCE QUE LES BANANES ET LES ANANAS NE SIGNERONT PAS DE PÉTITION A NOTRE PLACE…

En signant cette pétition, vous exigez une révision de la législation de la concurrence en Europe pour limiter les conséquences dévastatrices de l’inégalité de pouvoir dans les filières bananes et ananas, entre les supermarchés et leurs fournisseurs.

Nous reconnaissons que la Commission européenne cherche à améliorer les pratiques d’achat des distributeurs européens, mais nous demandons instamment qu’elle s’assure que le Code de conduite actuellement en voie d’adoption :

soit correctement appliqué et soumis à un contrôle indépendant grâce à la mise en place d’un « ombudsman » (médiateur) ou d’un autre mécanisme adéquat s’applique aux fournisseurs non-européens et indirects de façon à leur permettre de saisir le mécanisme de contrôle en place contre les pratiques abusives de la grande distribution.

Nous exhortons également la Commission européenne à engager une révision complète du droit de la concurrence pour mettre fin aux abus de pouvoir des supermarchés, qui nuisent aux travailleuses et travailleurs des pays producteurs.

Pour des filières d’approvisionnement plus justes pour les travailleurs-ses, les petit-e-s exploitant-e-s et leurs communautés, l’Union européenne doit s’attaquer au pouvoir des supermarchés et réguler leurs pratiques d’achat.

Signer la pétition sur Cyberacteurs

Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs

initiative Combat Monsanto

Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs

Nous vous invitons à signer la lettre de soutien au professeur Gilles-Eric Séralini et ses collègues - Joël Spiroux de Vendômois, Dominique Cellier - qui sont depuis quelques semaines la cible d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté scientifique, et qui vont jusqu’à remettre en question les conditions mêmes de leurs travaux de recherche (position académique, financements). Nous vous proposons ci-dessous deux formulaires de signatures - un formulaire réservé aux chercheurs académiques, pour mettre en avant un soutien interne à la communauté scientifique et un formulaire « grand public » pour rendre plus visible l’intérêt et le soutien de l’ensemble de la société civile.

Cameroun : Somdiaa sucre les droits

Dans la Haute-Sanaga, au centre du Cameroun, les conditions de vie se dégradent aussi vite que l’entreprise sucrière Sosucam se développe. En 2006, celle-ci a signé un contrat avec le gouvernement portant de 10 000 à 20 000 hectares la superficie de terre qu’elle exploite. Or cette extension se fait aux dépens des communautés rurales qui voient leur sécurité alimentaire menacée. De plus, les conditions de travail dans les plantations sont indignes et dangereuses. La Sosucam appartient pourtant à la Somdiaa, géant français de l’agroalimentaire dirigé par Alexandre Vilgrain qui s’enorgueillit d’être à la pointe en termes de responsabilité sociale. Une association camerounaise, le CODEN, se mobilise pour les droits des populations.
- Soutenez son action !

Dole : la liberté syndicale ça s’impose et ça se respecte !

PEUPLES SOLIDAIRES, AVEC LA CGT ET 72 AUTRES ORGANISATIONS EN EUROPE ET AUX ETATS-UNIS, FAIT PRESSION SUR DOLE, L’UN DES GEANTS DE L’AGROALIMENTAIRE.

Une lettre, signée par l’ensemble de ces organisations, a été envoyée le 18 mai à la direction de la compagnie afin de dénoncer le non respect des droits fondamentaux des travailleurs, notamment la liberté d’association, le droit de s’organiser et de négocier.

Simultanément, Peuples Solidaires conjointement avec la CGT en France, US LEAP (Etats-Unis), Banana Link (Royaume Uni), Banafair (Allemagne), 3F (Danemark), la UITA (Fédération internationale des travailleurs de l’agroalimentaire) et COLSIBA (Coordination latino-américaine des travailleurs des plantations de banane) a publié en trois langues, un rapport intitulé « Dole, derrière l’écran de fumée ». Ce rapport fait état des nombreuses violations des droits de l’homme au travail dans les plantations en Amérique Latine, en particulier au Costa Rica et en Equateur.

Peuples Solidaires et l’ensemble des signataires de la lettre demande à Dole de s’engager, « non seulement sur le papier, mais surtout dans la pratique » et déclarent qu’elle seront attentives « aux améliorations apportées par Dole grâce à des indicateurs concrets... notamment en appréciant l’augmentation du nombre de travailleurs couverts par des conventions collectives négociées par des syndicats indépendants et démocratiques ».

Cette lettre fait suite à un courrier qui a été envoyé le 1er avril 2004 par COLSIBA (la coordination des syndicats d’Amérique Latine) qui demandait à Dole de respecter les droits fondamentaux des travailleurs.

Le soja contre la vie

Le soja est une légumineuse consommée depuis 5 000 ans en Asie. Riche et connu pour ses vertus médicinales, il se substitue avantageusement à la viande et aux produits laitiers, et son utilisation dans l’alimentation humaine se développe peu à peu.
L’expansion actuelle du soja en Amérique du Sud est avant tout destinée à l’alimentation animale (farines, tourteaux à partir des graines de soja, de plus en plus OGM). Cette campagne dénonce les nombreuses dérives et les excès d’un modèle agricole productiviste et spécialisé, et non le soja en tant que tel.
Ainsi, en Argentine, au Brésil, en Bolivie et au Paraguay, le monde agricole est en crise : soutenu par un complexe « agro-politico-industriel » puissant, le sojad’exportation cannibalise terres et populations. Les droits humains sont quotidiennement bafoués, les peuples indigènes se font chasser de leur terre, l’exode rural augmente et avec lui les bidonvilles en périphérie des villes. Pour maximiser leurs profits, les élites locales et les multinationales intensifient sans cesse les modes de production. Les populations locales en souffrent, l’environnement aussi.

Cette campagne vise à obtenir de la France qu’elle modifie sa position au sein de la Société financière internationale sur la question du financement de l’expansion de la culture du soja en Amérique latine et à obtenir d’entreprises de la filière soja qu’elles prennent mieux en compte l’impact social et écologique de la culture extensive du soja.

La campagne, soutenue par Ritimo est portée entre autre par le CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement), la Confédération paysanne, le Gret (Groupe de recherche et d’échanges technologiques), le Réseau agriculture durable et le Réseau Cohérence .
Le site web de la campagne propose des outils téléchargeables (visuel, cartes, argumentaires, rapport), des témoignages partenaires, de l’information sur les différents aspects de la campagne, une page de veille droits humains, l’agenda des mobilisations, les référents régionaux de la campagne, etc.

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