bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

C’est l’été en Europe mais les droits humains ne prennets pas de vacances

Madame Reding,

La Commission européenne a décidé que 2013 serait l’année européenne des citoyen(ne)s et de leurs droits. En tant que Commissaire de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté, vous avez lancé un questionnaire en ligne sur les obstacles rencontrés lorsque nous essayons de jouir de nos droits. Il est regrettable que vos questions ne fassent aucune référence aux violations des droits les plus fondamentaux. Car, lorsque nous ne pouvons les exercer, nous sommes également dans l’impossibilité d’accéder aux droits mentionnés dans votre questionnaire. Malgré son obligation de respecter et promouvoir les droits humains, l’Union européenne (UE) ferme les yeux sur les violations commises par ses Etats membres. Elle est en cela loin de garantir la protection de nos droits humains.

Lire la suite et signer la pétition sur Amnesty International

Urgence pour une politique d’hospitalité

initiative La Cimade

Depuis près de 40 ans, le dogme de la fermeture des frontières structure les politiques publiques en matière d’immigration. L’Europe s’est cadenassée face aux migrants, tout en délégitimant toute alternative fondée sur la solidarité et les droits, jugée coupable d’irréalisme et de naïveté.

Pour nous, l’état des lieux est sans appel : incapable de répondre aux objectifs qu’elle s’est donnée, cette politique inefficace provoque de surcroit des dégâts humains considérables et met en péril nos libertés.

En plaçant les migrants et leurs familles dans un dédale administratif et des conditions de plus en plus inatteignables pour l’obtention d’un titre de séjour stable, ce sont des dizaines de milliers de sans droits que la législation a créés, pour le plus grand profit de secteurs entiers de l’économie française qui peuvent ainsi utiliser une main d’œuvre docile et bon marché. Peu à peu, en matière de santé, de protection sociale, de logement ou de formation, l’exclusion est devenue la règle, le droit l’exception.

Et pour ceux qui espéraient encore des conditions de vie différentes de celles qu’ils avaient fuies de leur pays d’origine, les objectifs chiffrés d’expulsion ont signifié un message clair : vivez cachés ou l’expulsion vous attend.

Lire plus et signez l’appel sur la Cimade

Pétition : Stop aux restrictions du droit au séjour pour soins !

Etrangers, rentrez chez vous ! Vous trouverez bien des médicaments quelque part... La menace Besson plane depuis plusieurs mois maintenant sur la vie des étrangers malades résidant sur le territoire français, et elle pourrait très prochainement être mise à exécution. Dans une dizaine de jours (2 février 2011), les sénateurs commencent à examiner ce projet de restriction du droit au séjour pour soins ; un amendement qui mise sur la confusion pour imposer une politique xénophobe et inconsciente. AIDES et ses partenaires se mobilisent.

Les personnes étrangères gravement malades présentes sur le territoire français depuis plus d’un an peuvent bénéficier du droit au séjour pour soins si elles n’ont pas accès à un traitement dans leur pays d’origine. C’est écrit dans les textes de loi : cette mesure concerne les pathologies graves telles que les cancers, la séropositivité au VIH, le sida, les hépatites, dont l’absence de prise en charge "pourrait entraîner des conséquences d’une exceptionnelle gravité", à savoir un handicap sévère et un décès à plus ou moins brève échéance. Remettre en cause ce droit et mettre en péril la vie de milliers de personnes : il fallait donc oser. Mais rien n’effraye notre gouvernement, dont la témérité n’a d’égal que l’obstination.

Traitement disponible, mais pour qui ?

Monsieur Besson propose de renvoyer les malades dans leur pays d’origine si un traitement y est "disponible". Quoi de mieux pour alléger le territoire de ses indésirables puisque les antirétroviraux utilisés pour maîtriser le sida seraient en effet "disponibles" dans tous les pays d’Afrique.

Pourtant, seuls 30% des besoins en antirétroviraux sont couverts sur ce continent. Quantités insuffisantes, coûts exorbitants, absence de couverture sociale, éloignement géographique... La "disponibilité" des traitements apparaît particulièrement discutable, du point de vue de ceux qui n’ont même pas les moyens de se déplacer en ville.

L’immigration thérapeutique : un mythe !

Les études des professionnels et des associations en charge de la santé (InVS, Inserm, Comede...) sont unanimes : le nombre de personnes étrangères bénéficiant du droit au séjour pour soins sur le territoire français reste stable, le nombre de premières demandes est en baisse, et les personnes étrangères qui rejoignent la France pour raisons de santé représentent une infime partie de la population migrante.

Ainsi, en 2009, 28 000 personnes bénéficiaient du droit au séjour pour soins, soit 0,8% de la population étrangère seulement. Ce droit étant réservé aux personnes qui peuvent justifier d’un an de présence en France, les étrangers arrivés sur le territoire dans le but de se faire soigner pourraient d’ailleurs difficilement y prétendre.

Lire

Mobilisation européenne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

Exigeons des multinationales européennes qu’elles fassent passer les personnes et l’environnement avant les profits !

Expropriation de terres, destruction irréversible des forêts, mépris des normes de santé, de nombreuses multinationales se rendent coupables de violations des droits de l’Homme, des droits sociaux ou d’atteintes à l’environnement. Parce que leur siège est en Europe et/ou qu’elles se cachent derrière des filiales locales, elles agissent dans une quasi-impunité et ne peuvent être attaquées en justice par les victimes de leurs activités.

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité

Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

Cambodge : on expulse les plus pauvres

Cent cinquante familles menacées d’expulsion forcée à Phnom Penh

Les autorités municipales du district de Chamkar Morn, à Phnom Penh, menacent depuis juin 2006 d’expulser de force quelque cent cinquante familles vivant dans une zone connue sous le nom de Groupe 78. La plupart des résidents sont des vendeurs ambulants pauvres, d’autres sont enseignants ou encore fonctionnaires. Les autorités comptent les reloger à Andong, un site à vingt kilomètres de leur lieu de résidence sans aucun approvisionnement en eau et dépourvu de canalisations d’égout, où des milliers de personnes expulsées d’autres quartiers de Phnom Penh vivent dans des conditions épouvantables. Le coût pour les vendeurs des rues ou les fonctionnaires pour aller travailler dans la ville excèderait alors leur revenu journalier.

Les familles, qui pour certaines résident sur place depuis les années quatre-vingts, ont effectué à plusieurs reprises des démarches pour que leur soient officiellement délivrés les titres de propriété correspondant à leurs parcelles. Toutes leurs demandes ont été rejetées, alors que la loi cambodgienne prévoit que toute personne occupant de manière incontestée une terre depuis au moins cinq ans, avant la loi foncière de 2001, peut réclamer un titre de propriété.

Cinq avis d’expulsion ont été adressés à la population de Groupe 78, dont aucun ne s’appuie sur une décision de justice.

Le dernier date du 4 novembre 2007 mais ne mentionne aucune date d’expulsion. Les autorités locales ont donné à la population diverses raisons, souvent contradictoires, pour justifier leur expulsion : mise en valeur esthétique de la ville, construction d’un pont, terre inaliénable, terre appartenant à autrui, occupation illégale des villageois. Selon des sources fiables, de gros intérêts seraient en jeu. En novembre 2007, le terrain Groupe 78 a été évalué à plus de quatorze millions de dollars.

Les résidents de Groupe 78 ont déposé des recours et des demandes auprès des autorités nationales et locales, ainsi qu’auprès des gouvernements étrangers apportant un soutien financier au Cambodge. Ils ont même demandé à des étudiants en architecture de proposer des projets pour améliorer le site tant qu’ils sont sur place, afin de montrer que cette expulsion n’est pas indispensable au développement.

Au Cambodge, après des dizaines d’années de guerre, de nombreux projets immobiliers, notamment destinés au tourisme, voient le jour. Des terrains, autrefois délaissés, sont devenus très convoités : résultat, quelque cent cinquante mille personnes vivent sous la menace d’une expulsion forcée, cependant que des milliers de familles ont déjà subi ce sort, souvent dans la violence. Les autorités, loin de protéger ces populations fragiles, parmi les plus pauvres, ne prévoient aucun relogement décent.

Un des représentants des résidents du groupe 78 s’interroge : « Je ne comprends pas. Les autorités créent de la pauvreté plutôt que d’aider les gens à sortir de la misère ».

Expulsion forcée : « éviction permanente ou temporaire, contre leur volonté et sans qu’une protection juridique ou autre appropriée ait été assurée, de personnes, de familles ou de communautés de leurs foyers ou des terres qu’elles occupent. » Les expulsions forcées constituent une violation des droits humains.

* En savoir plus et signer l’appel urgent adressé aux autorités cambodgiennes : http://www.amnesty.fr/...

* Lire le rapport "Rights Razed : Forced evictions in Cambodia" (en anglais)

Gaza : arrêtons le massacre du peuple palestinien !

Un million et demi de personnes assiégées affamées, bombardées depuis 18 mois c’est une punition collective et donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art. 33. Un million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédant de l’armée israélienne, c’est encore un crime de guerre ! L’union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant à l’initiative de sa présidence française, et contre le parlement européen, du « rehaussement » du statut des relations Union Européenne -Israël. Nous, organisations du collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, signataires de cet appel , exigeons :

- L’arrêt du massacre
- La levée immédiate et totale du blocus
- la suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël
- des sanctions immédiates contre Israël
- la protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien

* Signer cet appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Philippines - Libérez l’avocat du peuple !

initiative Peuples Solidaires

Dans un Appel de janvier 2007, Peuples Solidaires dénonçait déjà la violence politique du gouvernement philippin envers les défenseurs des droits des travailleurs, les responsables syndicaux et les militants aux Philippines. Plus d’un an après cette campagne, nous constatons avec dépit que la situation dans ce pays ne s’est guère améliorée. L’arrestation controversée le 23 octobre dernier, de Remigio Saladero, fervent défenseur des droits des travailleurs et "avocat du peuple" comme le surnomment certains, en est une preuve supplémentaire. Or, à travers la détention de cet avocat des opprimés, ce sont les droits de toutes les personnes qu’il défend qui sont du même coup bafoués...

* Pour agir : www.peuples-solidaires.org

Suite directive de la honte

Aux ONG Aux signataires de la pétition contre la directive de la Honte Aux ONG du sommet citoyen « des ponts pas des murs » Aux syndicats, Eglises ou personnes refusant la « directive de la Honte »

Paris, le 6 décembre 2008

Cher-e-s ami-e-s,

Suite à de nombreuses demandes sur les possibilités d’actions individuelles contre le vote de la directive, nous vous transmettons ci-dessous, un message à envoyer à la présidence de l’Union Européenne :

Adresse pour l’ envoi du message : http://www.elysee.fr/ecrire http://ase.emv3.com/

Copiez / Collez le message ci-dessous dans le formulaire :

Monsieur le Président de l ?Union européenne Président de la République française Palais de l’Elysée 55, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

Monsieur le Président,

Le ministre français de l ?Immigration, M. Hortefeux, a annoncé à des parlementaires européens que la directive retour ? la « directive de la honte » - serait formellement adoptée par le Conseil des ministres de l ?Union européenne le lundi 8 décembre 2008.

Cette directive, votée par le parlement européen le 18 juin dernier, a soulevé des protestations unanimes dans le monde : associations de défense des droits de l ?Homme, syndicats, Eglises, responsables politiques, élus et même de nombreux chefs de gouvernement.

Parce que cette directive banaliserait l ?enfermement voire l ?internement des migrants en Europe, parce qu ?elle donnerait une image détestable de l ?Europe au reste du monde, et en particulier dans les pays d ?origine des migrants, parce qu ?elle ne ferait qu ?ajouter de la souffrance et de l ?injustice dans les déséquilibres actuels, cette directive doit être refusée.

En choisissant de prononcer son adoption la veille de la commémoration du 60^e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l ?Homme, la présidence française de l ?Union européenne ajouterait une tache supplémentaire et un symbole déplorable au processus engagé par le parlement européen.

Nous vous demandons, Monsieur le Président, d ?ordonner le report et l ?abandon de cette directive.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l ?assurance de ma parfaite considération,

XXX

RD Congo : massacre en cours

5.4 millions de morts. C’est le nombre d’enfants, de femmes et d’hommes victimes, depuis 1998, du conflit en République Démocratique du Congo (RDC). Les civils sont massacrés : pillages, viols et assassinats sont leur lot quotidien.

Ce conflit est le plus meurtrier au monde depuis la seconde guerre mondiale. La paix y est sans cesse reportée. La signature d’accords de paix entre gouvernement et certains groupes rebelles en 2002 puis les élections libres de 2006 n’ont pas suffi. Aujourd’hui, enfin, c’est la plus importante mission des Nations unies jamais déployée (la MONUC). Dans l’Est du pays où de nombreux groupes rebelles prospèrent, les ressources naturelles attisent toujours les convoitises.

Année après année, le nombre de victimes en RDC équivaut à un tsunami tous les six mois Selon Jan EGELAND, coordinateur humanitaire des Nations unies, 2005

La semaine prochaine, les ministres européens des Affaires étrangères et de la Défense se réuniront à Bruxelles. En outre, le Conseil de Sécurité des Nations unies a prévu de se réunir également pour réexaminer le mandat de la MONUC d’ici la fin de ce mois de novembre. La France, historiquement active sur ce dossier et membre permanent du Conseil de Sécurité, est en position forte pour faire changer les choses. Elle peut et doit s’assurer que la communauté internationale n’oublie pas les populations en danger en RDC. Le massacre doit cesser !

Mobilisons-nous ! Signez la pétition urgente adressée à Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes !

Avec le soutien d’associations membres du Réseau France – Afrique centrale (RéFAC) : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Centre d’Information et de Solidarité avec l’Afrique (COSI), Karibu, WIMA / Solidarité avec les paysans du Nord Kivu, Comité de Jumelage de Villefontaine, et du Réseau d’information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale (Ritimo)

Pour le retrait de la « directive de la honte »

De nombreuses ONG européennes, soutenues par plus de 40 000 citoyens et plusieurs centaines d’élus, avaient appelé les parlementaires européens à rejeter, le 18 juin dernier, le projet de directive sur l’expulsion et la rétention des personnes étrangères. Malgré une intense mobilisation, cette « directive de la honte » a finalement été adoptée par les parlementaires. Aussi plusieurs associations d’Europe et d’Afrique ont-elles lancé le 25 août un nouvel appel demandant au Conseil de l’Union européenne de ne pas approuver cette directive, et aux gouvernements africains de faire de son retrait une condition de leur collaboration dans le cadre des relations UE-Afrique.

-  Lire et télécharger l’appel :http://www.cimade.org/

Étrangers : silence on enferme !

Le ministère de l’immigration vient de faire paraître un appel d’offre relatif à « l’information en vue de l’exercice » des droits des étrangers dans les centres de rétention administrative suite à la publication d’un décret en date du 22 août 2008. Lire

Désarmer pour combattre la pauvreté

La lutte contre la pauvreté fait partie des grandes priorités stratégiques actées par l’ensemble de la communauté internationale dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Dans un espace globalisé, les défis humains et économiques que pose la persistance d’une pauvreté massive concernent autant le Nord que le Sud. Partout dans le monde, la lutte contre la pauvreté participe du combat contre les humiliations, de la réduction des inégalités et de l’activation des droits fondamentaux qui sont au cœur des dynamiques de construction de la démocratie et de la paix.

A tous égards, la réalisation des engagements de lutte contre la pauvreté est donc pour tous les Etats signataires, une obligation morale et politique. Une obligation qui impose notamment de dégager les moyens nécessaires.

Sauvons le Zimbabwe des mains de Mugabe !

Pendant les élections au mois de mars, les zimbabwéens ont envoyé un message clair : Morgan Tsvangirai, et non Robert Mugabe, doit diriger le gouvernement.

Depuis, à travers une campagne basée sur la violence, la fraude et l’intimidation, le gouvernement de Mugabe a sapé tout espoir pour le deuxième tour du 27 juin. Le MDC, le partie d’opposition, s’est retiré, à juste titre. Ce n’est pas une concession de la victoire de Mugabe - mais plutôt une reconnaissance de la réalité.

Maintenant, le monde a les yeux tournés vers les dirigeants d’Afrique australe - sans lesquels Mugabe ne peut pas se maintenir au pouvoir. Signer ce message à l’attention de Thabo Mbeki et des autres dirigeants d’Afrique australe, et Avaaz le publiera cette semaine dans les pages publicitaires des journaux de toute la région (cliquez sur l’image à droite pour voir une maquette) !

Jouez le jeu pour les J.O. 2008

A l’occasion de passage de la flamme olympique à Paris, le collectif Ethique sur l’étiquette lance sa campagne « Jouez le jeu pour le JO », en amont des Jeux Olympiques de Pékin, pour le respect des droits de l’Homme au travail dans l’industrie du sport.
Des ouvriers contraints de travailler 12 heures par jour, sept jours sur sept, dans des conditions insalubres et dangereuses, pour des salaires inférieurs de moitié au minimum légal : tel est le quotidien de ceux qui fabriquent en Chine les marchandises qui arborent les cinq anneaux, symbole de l’idéal olympique, celui d’une « société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine » selon la Charte Olympique…
Signez la pétition en ligne !

En savoir plus :
- http://jouezlejeupourlesjo.ethique-sur-etiquette.org/...

- l’article de Véronique Smée, Novethic : JO : la licence olympique loin des pratiques responsables

Jeux Olympiques de Pékin : PlayFair 2008 lance un Flambeau Olympique alternatif

Aujourd’hui, à quelques jours du coup d’envoi du relais du flambeau Olympique pour les Jeux Olympiques de Pékin, PlayFair 2008, campagne internationale pour le respect des droits des travailleuses et travailleurs dans la production de marchandises sous licence Olympique, a procédé au lancement d’une course de relais électronique sous le slogan « Catch the Flame » (Attraper le Flambeau). Cette action vise à sensibiliser l’opinion publique au fait qu’il incombe au mouvement Olympique d’éradiquer les atteintes aux droits des travailleurs dans les usines produisant des marchandises sous licence Olympique.

Contre le siège sur Gaza : Pour un cessez-le-feu !

Ce blocus, qui dure déjà depuis trop longtemps, est entré dans une phase critique : Sur fond d’une menace de crise humanitaire, quelque 350 000 Palestiniens ont pris d’assaut une brèche qu’ils ont créée en faisant exploser une partie du mur au sud de la bande de Gaza, à cheval sur la frontière égyptienne. La situation est hors de contrôle - il faut absolument faire quelque chose.

Pour éviter la catastrophe et protéger les civils de toutes parts, nous avons besoin de vous : Nous lançons donc une campagne mondiale d’urgence destinée aux dirigeants internationaux, européens et membres de la Ligue arabe. Nous leur demandons de faire en sorte que soit levé le siège sur la bande de Gaza, de surveiller les frontières et d’aider à négocier un cessez-le-feu. Nous remettrons la pétition à ces dirigeants mondiaux lorsque nous aurons recueilli 150 000 signatures - aidez-nous en inscrivant votre nom ci-dessous et passez le mot à tous vos amis !

Guatemala : retour des escadrons de la mort

Près de onze ans après la signature des accords de paix entre le gouvernement et la guérilla, le Guatemala continue de connaître une violence propre à un pays en guerre. Une réalité où les droits humains, économiques, sociaux et culturels sont constamment violés, où le niveau de pauvreté croît de manière inquiétante, résultat du Traité de libre commerce et de la concentration extrême du pouvoir économique. Durant les trois dernières années du mandat présidentiel d’Oscar Berger, on a dénombré 629 agressions contre des défenseurs des droits humains. Un chiffre qui place le pays en seconde position, juste après la Colombie, dans le triste palmarès des attaques contre les militants des droits de l’Homme et les syndicalistes (1). Au cours de la récente campagne électorale, on a dénombré pas moins de 21 homicides. Et voici que maintenant le spectre des escadrons de la mort réapparaît avec l’assassinat d’un syndicaliste.

Le 23 septembre 2007, à 5 h 45, Marco Tulio Ramirez Portela quitte son domicile pour se rendre à son travail. Sa petite maison est située à l’intérieur même de la plantation Yuma, appartenant à Bandegua, fournisseur de la multinationale Del Monte. Sous les yeux de sa femme, Marco Tulio est froidement abattu par plusieurs hommes masqués et lourdement armés. L’ouvrier de la banane était aussi secrétaire des sports et de la culture du Syndicat des travailleurs de la banane d’Izabal, au Guatemala (SITRABI(2)), qui défend les travailleurs des plantations travaillant pour Del Monte. Son frère, Noé Antonio Ramirez Portela est l’actuel secrétaire général du syndicat. Il ne fait aucun doute que ce sont là les raisons de cet assassinat.

A plusieurs reprises, Marco Tulio avait été menacé de perdre son emploi, accusé de saboter la production et d’inciter les autres ouvriers à cesser illégalement le travail ou se mettre en grève. Le meurtre du syndicaliste s’inscrit dans la droite ligne d’une escalade des violences et d’une impunité institutionnelle au Guatemala.

JO Pékin 2008 -1 an !

Le Collectif Chine interpelle les autorités chinoises un an avant les Jeux Olympiques

A un an de l’ouverture des Jeux olympiques, le Collectif Chine JO 2008 exprime sa vive inquiétude quant à l’absence de progrès en matière de droits de l’Homme en Chine. Non seulement les autorités chinoises ne respectent pas les engagements pris lors du dépôt de la candidature de Pékin, mais surtout elles n’ont fait que durcir la répression à l’encontre de la société civile chinoise, en particulier des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme.

La Chine avait déclaré en 2001 que l’attribution des Jeux à Pékin contribuerait au développement des droits de l’homme. A un an des JO, les faits contredisent ces promesses.

Présents à Pékin pour manifester contre le manque de liberté d’expression en Chine, des responsables de Reporters sans frontières- association membre du Collectif - ont ensuite subi un interrogatoire de plusieurs heures et une perquisition de leurs chambres d’hôtel dans la nuit du 6 au 7 août. Le Collectif condamne ces actes de harcèlement.

Par une lettre adressée à l’ambassade de Chine le 2 août 2007, le Collectif Chine JO 2008 a interpellé les autorités chinoises sur les violations des droits fondamentaux qui perdurent : recours persistant à la peine de mort et à la « rééducation par le travail » ; emprisonnement, torture et harcèlement des défenseurs des droits humains, parmi lesquels des journalistes et des avocats ; censure des médias et d’Internet ; expulsions forcées ; répression des minorités ouïghoure et tibétaine, et des mouvements religieux ou spirituels.

Les neuf organisations de droits de l’Homme composant le Collectif ont appelé le gouvernement chinois à mettre immédiatement en œuvre les huit revendications.

Le Collectif soutient les valeurs de l’Olympisme fondées sur « le respect des principes éthiques fondamentaux universels », et visant à « promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. » Cet objectif est cependant loin d’être atteint en République Populaire de Chine.

Philippines : halte aux violences !

initiative Peuples Solidaires

Aux Philippines, la violence politique perdure. En 2005, 151 militants politiques ont été assassinés. Parmi eux, 31 défenseurs des droits des travailleurs, responsables syndicaux et militants pour les droits des communautés urbaines... Et cette tempête répressive ne semble pas s’apaiser : ces derniers mois, des grévistes de la zone franche de la province de Cavite et leurs défenseurs ont fait l’objet d’une nouvelle vague d’agressions. Non seulement les autorités philippines n’interviennent pas pour mettre fin aux violations des droits syndicaux et de grève des travailleurs par les entreprises dans la zone, mais il semblerait qu’elles participent elles-mêmes aux intimidations en réprimant par la violence les grévistes et les militants.

Face à ces violences, Peuples Solidaires et ses partenaires se mobilisent et font appel à la solidarité internationale pour soutenir leur lutte. Ils réclament des autorités philippines des mesures pour mettre fin à la violence dans la zone franche de Cavite et pour assurer la sécurité des travailleurs et de leurs défenseurs dans la région. Ils demandent également la réalisation de toute urgence d’enquêtes indépendantes et impartiales sur les meurtres et tentatives d’assassinats de ces derniers mois.

  • Pour participer à cette campagne (appel jusqu’au 15 mars 2007), consultez le site de Peuples Solidaires

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