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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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Le droit de cultiver sans OGM

initiative cyberacteurs

cyberaction mise en ligne le 09/01/2012 , proposée par : Faucheurs volontaires, en soutien à l’action menée avec la Confédération Paysanne et l’UNAF Elle sera envoyée à : Ministres de l’Agriculture et de l’Environnement

Elle prendra fin le : 30/05/2012

Le vendredi 6 janvier, les Faucheurs Volontaires ont participé, au côté des apiculteurs, à l’occupation symbolique d’un site de sélection de semences de maïs appartenant à Monsanto sur la commune de Monbéqui (82), pour dire leur colère et leur inquiétude devant le risque de reprise des culture de maïs génétiquement modifié (Mon 810) à la suite de la suspension du moratoire qui en interdisait la culture. Après le jugement du 6 septembre dernier de la Cour de Justice de l’Union Européenne, les pollens et les miels contenant du pollen de maïs MON 810 sont interdits à la consommation humaine. Si les cultures reprennent, les apiculteurs français n’auront plus le droit de vendre les produits de leurs ruches. C’est déjà le cas pour les miels espagnols, roumains, argentins, chinois, … !

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Semons la Biodiversité

L’Union européenne a engagé une révision de l’ensemble de ses directives et règlements sur la commercialisation des semences (catalogue) et sur la propriété industrielle des plantes cultivées (Certificat d’Obtention Végétale et brevet sur les gènes ou les procédés d’obtention). Tous les scénarios débattus ignorent les droits des agriculteurs et ne s’intéressent qu’à ceux de l’industrie semencière.

En France, une proposition de loi a été votée par le Sénat le 8 juillet 2011, et devrait être examinée par l’Assemblée nationale à l’automne. Elle vise à confier au gouvernement la rédaction de décrets remettant en cause les droits des agriculteurs.

À l’inverse, les dispositions des traités internationaux qui reconnaissent les droits des agriculteurs ne sont toujours pas appliquées !

La semence est le premier maillon de la chaîne alimentaire. Toutes les plantes agricoles qui nous nourrissent sont issues de semences sélectionnées et conservées de générations en générations par les paysans. Ces semences sont indissociables de leurs savoirs, de leurs savoir-faire et des liens culturels qui unissent leurs communautés. Chaque fois qu’ils échangent leurs semences et ressèment une partie de leur récolte précédente, les paysans créent de la biodiversité grâce à l’apparition puis à la sélection de nouveaux caractères adaptatifs à la diversité de leurs terroirs, des climats, de leurs pratiques et des besoins des communautés humaines. C’est ainsi que sont nées des centaines de milliers de populations de plantes toutes différentes les unes des autres et en perpétuelle évolution.

Si, après avoir été les contributeurs essentiels de cette biodiversité cultivée, les paysans sont réduits au seul rôle de consommateurs de semences industrielles, il n’y aura alors plus d’acteurs pour la préserver et la développer. C’est pourquoi une campagne est engagée pour que la France inscrive les droits des paysans sur les semences dans sa loi, en respect de ses engagements internationaux.

Tous les citoyens sont invités à apporter leur appui à cette démarche, pour que l’avenir de notre alimentation ne soit pas la chasse gardée de quelques firmes semencières et/ou phytosanitaires !

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CULTIVONS La Terre. La vie. Le monde

Il y aura bientôt neuf milliards d’habitants sur notre planète. Nos sociétés doivent s’adapter afin de répondre à nos besoins et garantir que nous mangions toutes et tous à notre faim.

Aujourd’hui déjà, près d’un milliard d’entre nous se couchent chaque soir la faim au ventre. Non pas parce que nous ne produisons pas assez, mais plutôt parce que notre système fonctionne de manière profondément injuste. Et parce qu’un bien trop grand nombre de méthodes de production actuelles épuisent et détruisent les ressources naturelles dont nous dépendons toutes et tous.

Nous pouvons cultiver mieux : de manière à contribuer bien plus activement au bien-être des femmes et des hommes et à garantir que chaque habitant de notre planète aura toujours de quoi se nourrir. Un système défaillant

Prix des denrées alimentaires et du pétrole. Rendements qui plafonnent. Changement climatique. Pratiques commerciales inéquitables. Marchés en déroute. Inégalités entre hommes et femmes. Accaparement des terres. Toutes ces problématiques sont étroitement liées. Et chacune contribue à un système alimentaire mondial dominé par quelques gouvernements et sociétés au pouvoir démesuré. Un système qui trahit nos attentes. Nous avons besoin de nouvelles manières de penser et d’idées qui portent en elles la promesse d’un avenir meilleur pour tout le monde, et pas seulement pour quelques privilégiés. CULTIVONS le changement sans plus tarder

Nous pouvons cultiver plus, de manière plus équitable et plus durable. Nous pouvons faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent sans plus tarder afin de reformer les mauvaises politiques, préserver les précieuses ressources et les partager équitablement.

Lire sur Oxfam

Pour soutenir la campagne

Téléchargez le guide de campagne

« Affaire DAEWOO » Défense des Terres Malgaches

Ayant suivi les informations relatives à l’affaire Daewoo à Madagascar, à propos de laquelle ni le gouvernement malgache, ni la société Daewoo n’ont démenti la surface des terres cultivables engagée (1,3 million d’ha), l’absence de compensation financière pour le prix du bail emphytéotique de 99 ans, la nature des plantations prévues – maïs issu probablement d’OGM dans la région Ouest et palmiers à huile dans la région Est,

Je, soussigné, soutiens l’ensemble des revendications du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches (réseau citoyen et indépendant des appareils politiciens) exigeant que les autorités malgaches

- fassent preuve de transparence totale sur l’affaire Daewoo : termes du contrat, état actuel des autorisations d’acquisitions de terrains dans chaque district,

- arrêtent toutes les procédures en cours et annulent toutes les autorisations déjà accordées

- et informent la population malgache de toutes les « affaires » similaires signées ou en cours avec d’autres sociétés ou pays étrangers.

- Pour en savoir plus et signer : http://terresmalgaches.info/spip.ph...

- Lire aussi Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière et Le nouveau Monopoly des terres agricoles

L’agriculture est malade : soignons la PAC

Alors que les « émeutes de la faim » mettent brutalement sur le devant de la scène l’agriculture et l’alimentation, Artisans du Monde Attac France, les Amis de la Terre , le CRID, le CCFD, le CFSI, la Confédération paysanne et Peuples Solidaires lancent une vaste campagne de mobilisation pour défendre une agriculture durable et solidaire, au Nord comme au Sud.

L’agriculture est également au cœur de l’actualité européenne en 2008 : la Commission européenne dresse actuellement le bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) et la France , qui présidera l’Union Européenne (UE) à partir du 1er juillet prochain, a fait de la préparation de la PAC d’après 2013 l’un de ses dossiers prioritaires.Il est donc essentiel que les citoyens pèsent aujourd’hui dans le débat pour définir l’agriculture et l’alimentation de demain.

Ras la Fraise !

Depuis la fin du mois de janvier, des fruits et légumes de printemps et d’été ont fait leur apparition dans les grandes surfaces. C’est pour nous l’occasion de réfléchir à cette pratique de consommation et à ses conséquences éthiques, écologiques mais aussi sanitaires.

Afin de mettre les distributeurs face à leurs responsabilités, nous lançons un gros « Ras la fraise » et leur demandons de modérer les importations de fruits et légumes hors saison.

Pour un peu plus de bon sens et le retour des saisons dans les rayons des supermarchés, signez notre manifeste !

Aidez à construire une Europe sans OGM

Le 25 octobre, le Commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas, s’est courageusement opposé aux grandes compagnies de l’agrobusiness – refusant d’autoriser la culture de deux variétés de maïs génétiquement modifié (le Bt11 et le 1507).

Mais les compagnies agrochimiques qui poussent ces semences génétiquement modifiées ont de puissants alliés. Il est possible que la décision sans précédent du Commissaire Dimas soit renversée à la prochaine réunion de la Commission européenne au début novembre.

Une puissante protestation du public est nécessaire pour obtenir que la Commission place la santé de ses citoyens avant les intérêts économiques de deux compagnies chimiques.

Vous pouvez aider en envoyant ce message à Manuel Barroso, Président dela Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports).

Le soja contre la vie

Le soja est une légumineuse consommée depuis 5 000 ans en Asie. Riche et connu pour ses vertus médicinales, il se substitue avantageusement à la viande et aux produits laitiers, et son utilisation dans l’alimentation humaine se développe peu à peu.
L’expansion actuelle du soja en Amérique du Sud est avant tout destinée à l’alimentation animale (farines, tourteaux à partir des graines de soja, de plus en plus OGM). Cette campagne dénonce les nombreuses dérives et les excès d’un modèle agricole productiviste et spécialisé, et non le soja en tant que tel.
Ainsi, en Argentine, au Brésil, en Bolivie et au Paraguay, le monde agricole est en crise : soutenu par un complexe « agro-politico-industriel » puissant, le sojad’exportation cannibalise terres et populations. Les droits humains sont quotidiennement bafoués, les peuples indigènes se font chasser de leur terre, l’exode rural augmente et avec lui les bidonvilles en périphérie des villes. Pour maximiser leurs profits, les élites locales et les multinationales intensifient sans cesse les modes de production. Les populations locales en souffrent, l’environnement aussi.

Cette campagne vise à obtenir de la France qu’elle modifie sa position au sein de la Société financière internationale sur la question du financement de l’expansion de la culture du soja en Amérique latine et à obtenir d’entreprises de la filière soja qu’elles prennent mieux en compte l’impact social et écologique de la culture extensive du soja.

La campagne, soutenue par Ritimo est portée entre autre par le CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement), la Confédération paysanne, le Gret (Groupe de recherche et d’échanges technologiques), le Réseau agriculture durable et le Réseau Cohérence .
Le site web de la campagne propose des outils téléchargeables (visuel, cartes, argumentaires, rapport), des témoignages partenaires, de l’information sur les différents aspects de la campagne, une page de veille droits humains, l’agenda des mobilisations, les référents régionaux de la campagne, etc.

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