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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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OMD 2015

En septembre 2000 lors du Sommet du Millénaire des Nations Unies, 189 États se sont fixé 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à atteindre en 2015.

Dix ans plus tard, nous constatons que la lutte contre la pauvreté et les inégalités est loin d’être terminée : 2 milliards de personnes vivent encore avec moins de 2 $ par jour (1,35 €). La décennie écoulée a vu des milliards de personnes vivre dans la plus grande misère, en totale violation de leurs droits fondamentaux.

Ce ne sont pas les ressources qui font défaut mais la volonté politique.

Ensemble mobilisons-nous pour assurer la participation de tous et demandons l’accélération de la mise en œuvre des OMD, en particulier que :
- L’Aide Publique au Développement (APD) française fasse l’objet d’un engagement budgétaire pluriannuel ferme afin de concrétiser les engagements européens et internationaux pour atteindre les 0,7% du Revenu national brut en 2015.

- La France appuie un mécanisme de redistribution des richesses sous la forme de taxes sur les transactions financières afin de dégager des ressources additionnelles pour la réalisation des OMD.

- La France signe et ratifie le protocole facultatif au Pacte International relatif aux Droits Economiques Sociaux et Culturels qui permettra aux populations d’exiger au niveau international la mise en œuvre effective de leurs droits.

Nous vous invitons à signer cette pétition qui mobilise des centaines d’organisations de la société civile en Europe

Arrêtons le scandale de la faim

En seulement deux jours, plus de 120 000 d’entre nous ont signé la pétition urgente sur la faim dans le monde adressée au Sommet Mondial de l’Alimentation de la semaine prochaine à Rome ! La remise de la pétition sera spectaculaire, elle vient d’être confirmée : nous allons illuminé le Colisée de Rome ce dimanche soir et chaque signature sera représentée.

Mais l’urgence ne fait que croître : un texte provisoire de la déclaration finale du Sommet de l’alimentation circule et son contenu est très décevant. Si notre appel mondial ne se fait pas entendre avec assez de force, certains gouvernements risquent de revenir sur l’engagement à débloquer 20 milliards de dollars pour lutter contre la faim et venir en aide à des millions de personnes.

Appel - Urgence alimentaire en Haïti

Suites aux manifestations contre « la vie chère » de début avril 2008 dans plusieurs villes d’Haïti, le Collectif Haïti de France (CHF) fait état de sa préoccupation sur l’accélération de la crise alimentaire dans le pays.

Ces dernières semaines, de nombreux médias français et internationaux ont fait écho de la situation dramatique en Haïti. Depuis 20 ans, les politiques de libéralisation et l’instabilité politiques ont fait fortement reculer la production agricole en Haïti. De ce fait Haïti, est aujourd’hui un pays très dépendant des importations pour son alimentation et extrêmement vulnérable à l’augmentation des prix sur les marchés internationaux. En effet, depuis 2007, les marchés internationaux enregistrent une hausse des prix sur certains aliments de base comme le riz, le blé, le maïs et d’autres denrées alimentaires, et ceci comme dans beaucoup d’autres pays dits "du Sud".

Les besoins alimentaires en Haïti ne sont pas nouveaux ; on considère que 25 % de la population est en état de sous nutrition. Mais la situation s’est terriblement dégradée, ainsi le Collectif Haïti de France lance un appel à dons pour appuyer un développement rapide de la production alimentaire en Haïti.

Les grandes puissances ont déjà réagi en attribuant des sommes conséquentes pour faire face aux cas d’urgence et pour alimenter les enfants dans les cantines scolaires. La collecte d’argent que nous vous proposons aura une valeur de démonstration : elle permettra de financer des projets agricoles de court et moyen terme, comme le projet d’agriculture urbaine de l’ONG Haïtienne VETERIMED. Cette collecte permettra à 600 familles des zones populaires urbaines de produire en moins de 3 mois, sur des micros surfaces (terrasses des maisons, balcons, petites cours, ...), des aliments bio pour l’autoconsommation et/ou pour la vente. Ce projet peut fournir une première réponse aux populations urbaines pour leur alimentation ; il permettra aussi de tester sur une échelle assez importante de nouveaux modes de production en milieu urbain.

Le Collectif est bien conscient que ces appuis ne résoudront pas la totalité du problème, que nous ne pouvons et ne devons pas nous substituer à l’Etat mais, dans cette situation d’urgence, nous savons que chaque famille soutenue verra diminuer sa souffrance et progresser un peu dans son autonomie économique et sa dignité. Aidez-nous à les aider avec des ONG partenaires locales qui nous ont déjà montré leur fiabilité.

Veuillez adresser votre chèque, en précisant Urgence Alimentaire en Haïti- Don, à l’adresse suivante :

Collectif Haïti de France
21 ter Rue Voltaire
75011 Paris

Faites circuler cet appel dans vos réseaux !

pièce jointe : dossier de presse du CHF sur la crise alimentaire en Haïti. Solidairement,

Les diamants de la misère

initiative Peuples Solidaires

La République démocratique du Congo (RDC) dispose de ressources naturelles extrêmement riches, parmi lesquelles des diamants, la marchandise d’exportation la plus précieuse du pays [1]. Pourtant, le commerce du diamant n’a pas engendré les bénéfices significatifs que l’on aurait pu espérer pour la population congolaise. Ironie du sort, les habitants de la province du Kasaï oriental, région qui abrite l’essentiel des gisements du pays, comptent parmi les plus pauvres de la RDC... Et la situation ne va pas en s’arrangeant. Ainsi, depuis plusieurs mois, la Société minière de Bakwanga (MIBA), principale entreprise extractive de diamants du pays, est au bord de la faillite. Le retard dans le paiement des salaires de ses 6000 employés y est aujourd’hui de huit mois, et les rémunérations en vivres ne sont plus assurées depuis plus de quarante mois. Compte-tenu de l’importance de cette société pour l’économie de la région, ce sont les habitants de toute la province, et l’économie de tout le pays qui pâtissent des mauvais résultats de l’entreprise. Une gestion responsable constituerait indiscutablement la clé de la stabilité et de la croissance économique de la région. Mais les mesures proposées par le gouvernement face à la détresse des travailleurs et de leurs familles, restent insuffisantes.

La MIBA, c’est le géant industriel et minier du Kasaï oriental. Cette entreprise créée en 1961 suite à la découverte des premiers diamants dans les gisements de la rivière Mbuji Mayi, s’étend sur une concession de 45 000 km2 et a produit pour les 5 dernières années une moyenne de 6 millions de carats de diamants par an. En plus de sa mission initiale qui consiste en l’exploitation de diamants, la MIBA, via ses écoles, ses hôpitaux, son système hydroélectrique et même ses habitations, joue un rôle central dans le développement socio-économique de la ville de Mbuji Mayi, du Kasaï oriental et même du pays dans son ensemble. Or, son capital est détenu à 80% par l’Etat, mais voilà : celui-ci doit 64 millions de dollars à la MIBA, la société étant elle-même endettée à hauteur de 140 millions de dollars...

Mineurs en grève et syndicalistes réduits au silence

Cela fait déjà plusieurs mois que les travailleurs de la société minière dénoncent la détérioration de leurs conditions de travail et de vie dans l’entreprise quand, après avoir déposé en vain plusieurs préavis de grève, avec l ’appui de l’intersyndicale impulsée par la FOSYCO (Force syndicale congolaise), ils décident de se mettre en grève le 23 avril dernier.

Les sources de mécontentement sont nombreuses : vétusté de l’outil de travail, insécurité dans les carrières, retards considérables de paiement des salaires, suppression d’avantages sociaux comme la distribution mensuelle de vivres aux familles des employés, absence de soins médicaux et de moyens de transport pour se rendre sur leur lieu de travail, etc. Non seulement les conditions de travail des mineurs sont extrêmement difficiles et dangereuses, mais en plus ils sont aujourd’hui plongés dans la faim et la misère, et vivent comme " des clochards réduits à la mendicité " [2] . Mais, loin de voir leurs revendications prises en compte, une semaine après le début de la grève, les représentants syndicaux sont convoqués par le gouverneur de la province du Kasaï oriental, en présence et sous la pression des responsables de l’armée, de la police, des renseignements généraux et des dirigeants de la MIBA, et sont solennellement mis en garde contre la poursuite de la grève. Dans les jours qui suivent, les principaux dirigeants de la FOSYCO, considérés comme les initiateurs du conflit, reçoivent quotidiennement des menaces de mort (SMS, coups de téléphone anonymes ou menaces proférées par l’intermédiaire d’émissaires). Le 14 mai, des employés de la MIBA venus manifester leur indignation lors d’un rassemblement pacifique organisé devant le siège social de la société, sont brutalement réprimés par la police. Plusieurs manifestants seront gravement blessés. La presse locale, " aux ordres ", refuse de publier leurs communiqués...

Le gouvernement appelé à protéger les intérêts du peuple

Face à la détermination des grévistes, la ministre du Portefeuille, Jeanne Mabunda, reçoit finalement le lundi 7 mai 2007, une délégation syndicale à Kinshasa. L’après-midi même, le paiement d’une partie des arriérés de salaire débute sur les sites de production de la MIBA et le mercredi suivant, le travail reprend timidement après 16 jours de grève. De nombreux ouvriers refusent toutefois encore de regagner les carrières, exigeant comme préalable à la reprise, le départ du comité de gestion de la MIBA, jugé responsable du risque de faillite et incapable d’assurer la sécurité des mineurs dans les carrières.

A l’issue d’une assemblée extraordinaire du conseil d’administration de la MIBA, la ministre du Portefeuille met finalement fin aux fonctions de tous les membres du comité de gestion. Une nouvelle équipe est nommée pour un mandat intérimaire de deux mois, mais est aussi contestée par les salariés.

Pour répondre aux graves problèmes financiers de l’entreprise, le gouvernement aurait en outre contracté un prêt de 11 millions de dollars auprès d’une banque privée, accordé en échange de l’hypothèque des certificats miniers et des titres d’exploitation des gisements de l’entreprise. Or, non seulement cette somme est largement insuffisante pour assurer le paiement des arriérés de salaire dus par l’entreprise, qui s’élève aujourd’hui à plus de 20 millions de dollars, mais en plus, dans l’hypothèse plus que probable où la MIBA ne serait pas en mesure de rembourser sa dette, celle-ci risque un véritable démembrement, avec un transfert de son contrôle à des intérêts privés [3] . Les représentants de la FOSYCO craignent que le gouvernement ne soit en train d’essayer de " brader cette entreprise, comme il l’a déjà fait avec d’autres ", disent-ils. Ils font appel à la solidarité internationale pour " empêcher un tel transfert de propriété et exiger une solution qui tienne compte des intérêts de tous".

- Pour en savoir plus et signez la pétition : http://www.peuples-solidaires.org

Déclaration de solidarité : refuser la misère, un chemin vers la paix

initiative ATD Quart Monde

Pour renforcer une approche de la lutte contre la pauvreté fondée sur le respect de la dignité et l’accès de tous aux droits fondamentaux, des défenseurs des droits de l’homme, à l’initiative du mouvement international ATD Quart Monde, lancent une « Déclaration de solidarité : refuser la misère, un chemin vers la paix ».

Les signataires s’engagent eux-mêmes à agir dans leur environnement pour faire respecter la dignité de tous, et demandent aux autorités de mener une lutte de fond non pas pour soulager mais pour éradiquer la misère, en associant les personnes les plus pauvres. Cette déclaration peut être signée en ligne en se rendant sur le site consacré à la Journée Mondiale du Refus de la Misère, célébrée chaque 17 octobre.

L’objectif est d’atteindre un million de signatures d’ici la prochaine Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre 2007, et ainsi développer un courant du refus de la misère à travers le monde.

Campagne « 2005 : plus d’excuses ! » Les grandes dates et actions en 2005

Janvier 2005 : Lancement de la mobilisation

En France : Dès janvier, à l’occasion des traditionnels vœux pour la nouvelle année, la coalition française "2005, plus d’excuses", soutenue par des personnalités d’horizons divers, adressera au président de la République une carte lui demandant de prendre de bonnes résolutions afin de faire reculer concrètement la pauvreté dans le monde. Au niveau international : Un lancement commun, regroupant l’ensemble des coalitions nationales réunies dans le cadre de "l’Action mondiale contre la pauvreté" est également prévue lors du Forum social mondial, à Porto Alegre (26 au 31 janvier 2005).

1er et 2 mars 2005 : Forum international sur l’efficacité de l’aide au développement.

Alors que les principaux pays donateurs seront réunis à Paris pour débattre de l’harmonisation de leurs pratiques en matière d’aide publique au développement, de nombreuses organisations internationales porteront un message en faveur d’une aide plus importante et surtout de meilleure qualité.

10/16 avril 2005 : Semaine d’action mondiale pour un commerce plus juste.

Des organisations du monde entier se mobiliseront au cours de cette semaine pour demander l’instauration de règles commerciales équitables entre pays du Nord et pays du Sud.

Pour tout savoir sur cette semaine

16 mai 2005 : Journée internationale de mobilisation contre la dette.

L’annulation de la dette des pays les plus pauvres est une première étape incontournable pour faire reculer la pauvreté. Cette année encore, cette journée sera l’occasion d’une mobilisation internationale.

Juin 2005 : Journée de mobilisation contre les paradis fiscaux.

Il s’agira d’une journée de mobilisation pour une meilleure régulation de la mobilité des capitaux et la disparition des paradis fiscaux, qui captent des ressources essentielles à la mise en œuvre des politiques de développement.

1er juillet 2005 : Journée du Bandeau blanc en amont du G8.

Le bandeau blanc a été choisi comme le symbole de l’Action mondiale contre la pauvreté. Le 1er juillet, des citoyens de tous pays arboreront ce bandeau blanc et répondront ainsi présent à notre appel. Des rassemblements seront également organisés dans toute la France.

10 septembre 2005 : Journée du Bandeau blanc II en amont du Sommet des Nations unies.

Les citoyens seront à nouveau sollicités pour arborer un bandeau blanc le temps d’une journée, en amont de la 60ème Assemblée générale des Nations unies qui aura pour objectif d’établir un premier bilan quant à la réalisation des OMD.

Décembre : Rencontre interministérielle de l’Organisation mondiale du commerce à Hong-Kong.

Pour en savoir plus sur la campagne :

Site de la campagnehttp://www.2005plusdexcuses.org

« 2005 : plus d’excuses »

En 2000, lors du Sommet du Millénaire à New York, les 191 Etats Membres de l’ONU se sont engagés à réaliser, d’ici à 2015, les objectifs suivants : 1. Réduire l’extrême pauvreté et la faim, 2. Assurer l’éducation primaire pour tous, 3. Promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes, 4. Réduire la mortalité infantile, 5. Améliorer la santé maternelle, 6. Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies, 7. Assurer un environnement durable, et 8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

En 2005, à un tiers du parcours, il est clair que ces objectifs ne seront pas atteints par tous les pays faute de mobilisation politique. C’est pourquoi une coalition d’ONG s’est formée au niveau mondial pour réclamer l’annulation de la dette des pays les plus pauvres, l’augmentation et l’amélioration de l’aide au développement et la régulation du commerce mondial.

« 2005 : plus d’excuses » est le volet français de cette campagne internationale. Pilotée par Agir ici, le CCFD, la CFDT, Coordination Sud, le Crid et le Secours Catholique-Caritas France, cette campagne est composée à ce jour d’une quarantaine d’organisations. Elle s’articule autour des grands rendez-vous de cette année : la réunion du G8 à Gleneagles (Ecosse, début juillet 2005), la 60e Assemblée générale des Nations unies sur le bilan des OMD (septembre 2005) et le sommet de l’OMC à Hong-Kong (décembre 2005).

Site de la campagnehttp://www.2005plusdexcuses.org/

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