bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

ouvrages

Pages ... | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44

HALIMI Serge

Le Grand bond en arrière

Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde

> Paris, Fayard, 2004

http://www.sociotoile.net/article61. (...)

Interview avec Daniel Mermet diffusé dans son émission « Là-bas si j’y suis » le 2 juillet 2004 et transcrit par Sociotoile.

Histoire d’un basculement idéologique commencé il y a une trentaine d’années, ce Grand bond en arrière est d’abord celui d’une économie keynésienne à un capitalisme sauvage, qui correspond à l’avènement d’une part du marché comme suprême entité régulatrice de l’économie et de l’autre du consommateur soucieux de ses seuls intérêts. Mais c’est aussi un saut idéologique mûri dès les années 30, effectué à la faveur des crises économiques des années 70 et dont les résultats sont aujourd’hui présentés comme naturels. Car le grand bond en arrière ce sont surtout des conséquences dont on a du mal à prendre la mesure : recul de l’Etat social, augmentation des inégalités sociales et économiques, transfert des richesses des revenus du travail au revenus du capital, précarisation du travail, etc.


CETIM

ONU : droits pour tous ou loi du plus fort ? : Regards militants sur les Nations unies

> CETIM, Genève, 2005, 432 pp. , 17€

http://www.cetim.ch

Samir AMIN, Robert CHARVIN, Jean ZIEGLER, Anne-Cécile ROBERT et al.

Au fil des années, l’ONU a déçu beaucoup d’espoirs. Multiplication des guerres, constante progression de la pauvreté et des inégalités, expansion d’une mondialisation néolibérale effrénée et destructrice, etc., nombreux sont les maux du monde que l’Organisation des Nations Unies semble être complètement impuissante à guérir ou pour le moins soulager. Les mouvements altermondialistes et les mouvements sociaux sont largement traversés par cette vision. Pour certains, l’ONU n’est qu’un outil de l’impérialisme américain et occidental. Pour d’autres elle est inutile. Mais sans l’ONU le monde s’en porterait-il mieux ? L’ONU reflète la réalité des rapports de force. N’est-elle que cela ? N’est-elle pas également une tribune pour les pays les plus faibles, c’est-à-dire peu influents sur leur destin, et pour certaines voix discordantes ? Et n’est-elle pas plus ?

Le CETIM prend le pari de lancer un débat parmi les mouvements sociaux sur cette institution. Il propose d’examiner en quoi l’ONU a été et peut être le lieu d’enregistrement des avancées des luttes sociales et politiques, de leur reconnaissance, transformation et affinement théorique en un droit à caractère progressiste et universel. Produit de la dynamique des luttes de terrain, ce droit peut et doit, en retour, servir de référence, d’argument et de soutien aux combats des mouvements sociaux.

Dans un monde dominé par l’unilatéralisme, les mouvements sociaux ne devraient-ils donc pas s’impliquer d’avantage par rapport à cette institution, directement et surtout en faisant pression sur leurs propres Etats, et ce afin de contribuer à son changement ? C’est dans cet esprit que le CETIM a entrepris de publier une recherche sur l’ONU et de faire parler ceux et celles, les militant-e-s, qui croient dans les possibilités de renouvellement de cette organisation dans le but d’une ré-appropriation par les peuples.

Par cet ouvrage, le CETIM et les auteur-e-s qui y ont généreusement contribué, souhaitent apporter leur pierre à ce débat. On relèvera entre eux certaines divergences d’opinion, mais un souci commun d‚entamer une discussion de fond. Ce livre est bien évidemment loin d’être exhaustif.

En partie introductive, quelques traits d’origine de l’ONU seront soulignés. La deuxième partie est consacrée à un bilan plutôt critique de son action, avant d’aborder, en troisième partie, les principales réalisations à porter à son crédit. Enfin, en quatrième partie, on débattra des interactions possibles entre débat onusien et mouvements de lutte sur le terrain, tant local, que national et international.


ECLM, PARTHASARATHI Vibodh, POITEVIN Guy, SAUQUET Michel, TRAMONTE Cristiana, VIEIRA DE SOUZA Marcio

L’idiot du village mondial : Les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication

> Editions Luc Pire, ECLM, Bruxelles, Paris, 2004, 355pp., 17 euros

http://www.eclm.fr/bdf/ouvrage-197.h (...)

Ce livre, conçu par des auteurs et des éditeurs indiens, brésiliens et européens, croise des regards diversifiés sur le thème de la communication et de la démocratie ; il propose une réflexion, fondée sur de nombreux exemples des trois continents, à propos des logiques de communication populaire et citoyenne et de la pertinence sociale de la révolution de la communication.

De l’Inde au Brésil en passant par la France ou la Belgique, les catégories le moins favorisées de la société peuvent-elles résister à ce qui, dans les technologies de l’information et de la communication, les écrase ? Mais peuvent-elles aussi investir ces technologies, les utiliser à leur profit ? c’est à ces questions que répondent les multiples initiatives présentées dans ce livre.


MAPPA Sophia

Les deux sources de l’exclusion, Economisme et replis identitaires

> Paris, Karthala, 1993, 400 p.

Avec le projet « Impact de l’unification européenne sur l’Europe et le Tiers monde », le Forum de Delphes a tenté un double pari : d’une part, développer une position critique face aux adeptes de l’universalité du « modèle occidental » et entamer une analyse de ses effets dévastateurs, aussi bien à l’intérieur de la CEE que vis-à-vis des sociétés non occidentales ; d’autre part, adopter une position aussi critique envers ceux qui, posant l’Occident comme le mal absolu, manifestent une certaine pudeur lorsqu’il s’agit d’analyse les sociétés du Tiers monde et a fortiori de les critiquer.

Dans cet ouvrage, qui rassemble les contributions de chercheurs de différentes nationalités et disciplines, le Forum de Delphes aborde plus particulièrement les questions de la rationalité instrumentale et des replis identitaires ainsi que leur articulation, considérant qu’ils forment deux processus dominants au niveau planétaire et qu’ils sont essentiellement à la base d’exclusions mutuelles, voire d’auto-exclusions. La rationalité instrumentale exclut par l’économique et la négation du culturel ; les replis identitaires excluent, eux, par le culturel et la négation de l’économique.

Sommaire :
Introduction : rationalité instrumentale, replis identitaires et exclusion / intégration par S. Mappa p 7

I / Tolérance à l’altérité et exclusion dans la construction de la CE
1/ Tolérance à l’altérité et problèmes de la démocratie dans la construction de la CE par E. Enriquez p 59
2/ Tolérance à l’altérité dans les politiques communautaires de coopération par S. Mappa p 85

II / Replis identitaires et exclusion
3/ Nationalisme, religion et populisme dans les sociétés post-communistes par M. Wieviorka p 137
4/ Crise de société et discours identitaires en Algérie par N. Safir p 151
5/ Christianisme orthodoxe et nationalisme par T. Lipowatz p 175
6/ L’identité catalane dans les forces centripètes européennes par M. Angels Roque p 189

III / L’exclusion par l’économique
7/ Eloge d’une passion pratique : L’économie capitaliste par A. Nicolaï p 221
8/ Le management interculturel par J. Palmade p 245
9/ L’insertion paradoxale par V. de Gaulejac p 283
10/ Rationalité instrumentale et spécificités culturelles : L’activité économique dans les pays du Tiers monde par S. Mappa p 309
11/ La nouvelle culture entrepreneuriale au Brésil par M. E. Antunes Lima p 349
12/ Travail et socialisation dans les favelas brésiliennes par T. C. Carreteiro p 367
13/ La conférence de Rio : Impératifs globaux, intérêts nationaux et rationalité par A. Lipietz p 379


CORDELLIER Serge

Le dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle

> S. Cordellier (dir.) ; La Découverte, 2ème éd. mise à jour et augmentée, 2002, 768 pages (avec un CD-ROM), 29,90 €.

Forcément ambitieux, tant par l’ampleur du champ investigué que par le nombre de collaborateurs que sa mise en œuvre a rassemblés (près de 200 historiens, politologues, économistes...), ce livre a tout pour impressionner : ses quelque 1500 articles répertorient aussi bien les événements majeurs que les doctrines politiques, les personnages historiques que les organisation internationales, les mouvements sociaux que l’histoire des pays et des grandes régions. Néanmoins, il possède le défaut inhérent à ce type d’ouvrage, par nature sélectif : il se trouve toujours quelqu’un pour déplorer l’une ou l’autre absence, contester la pertinence d’une approche ou la place allouée à certaines entrées (d’autant que ses concepteurs ont visiblement voulu qu’il soit de dimensions raisonnables, bien dans la lignée des Etats du monde, ces guides annuels paraissant chez le même éditeur). Mais n’est-ce pas le lot d’un dictionnaire engagé, qui à une impossible objectivité totale préfère une collection de points de vue dont la réunion garantit l’intelligence du travail.

A signaler : l’excellente ergonomie de la navigation sur CD-ROM. (F.W.)

Notice proposée par le GRESEA.


Pages ... | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo