bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

ouvrages

Pages 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |...

Agriculture, développement durable et mondialisation

> Ed. Colophon, 2006, 109 p., 10€

"Agriculture, développement durable et mondialisation” est un recueil de textes qui interrogent l’agriculture moderne, empreinte de technologie et de course aux rendements, notamment au regard de ses conséquences sur la sécurité alimentaire et l’environnement.

Auteurs : Antonio Garcia Velasquez, Pierre Gevaert, François Houtart, Thierry Laureys, Hervé Le Meur et Riccardo Petrella


BRUGVIN Thierry

Les mouvements sociaux face au commerce éthique

>  Lavoisier, 2007, 408 pages, 65€

Cet ouvrage s’intéresse aux mouvements sociaux transnationaux qui luttent pour le respect des normes fondamentales du travail, en particulier dans les pays en développement. Il étudie leur influence sur la régulation du travail.

Après avoir analysé la naissance de ces mouvements et les causes de leur apparition, ce livre suit leur action en France, en Europe et en Inde envers les entreprises multinationales et la grande distribution. Il met en évidence les nouveaux instruments que ces associations utilisent, les codes de conduites et les labels sociaux afin d’en relever les opportunités et les limites. En s’appuyant notamment sur une étude de cas en Inde, il se demande si la présence d’acteurs privés n’est pas susceptible d’entraîner un affaiblissement des pouvoirs publics et une privatisation non démocratique de l’économie.


Les marchés de la biodiversité

> IRD Éditions-Diffusion, novembre 2007, 272 pages, 25€

Depuis la fin des années 1980, l’essor des biotechnologies et l’extension des brevets sur le vivant ont laissé entrevoir des possibilités d’utilisations lucratives des substances naturelles, notamment dans les secteurs de la pharmacie, de la cosmétique, de l’agroalimentaire... Pour concilier la conservation de la biodiversité et les revendications des populations autochtones gardiennes de ces ressources, la Convention sur la diversité biologique, signée lors du Sommet de Rio en 1992, a préconisé l’institution de marchés. Il s’agissait aussi d’en finir avec la biopiraterie et d’assurer « le partage juste et équitable des avantages tirés de l’exploitation des ressources génétiques ».

Ces « marchés de la biodiversité », soutenus par la vague du libéralisme économique, ont été l’objet de toutes les spéculations. Mais au-delà du slogan, qu’en est-il aujourd’hui de la marchandisation du vivant ? Comment se décline-t-elle du Nord au Sud ? Le cadre juridique et politique de la Convention n’est-il pas déjà dépassé par l’évolution des connaissances et des techniques, et peu adapté à la complexité des situations observées ?

Pour répondre à ces questions, économistes, juristes, sociologues, anthropologues et biochimistes apportent ici un éclairage nouveau, documenté et critique, sur le modèle de conservation de la biodiversité fondé sur son exploitation commerciale.

Éditrices scientifiques : Catherine AUBERTIN, Florence PINTON et Valérie BOISVERT


Les Amis de la Terre

Les voix des populations affectées par le changement climatique

> Rapport international, novembre 2007

Les populations affectées par le changement climatique s’expriment

Communiqué de presse

Alors que les rencontres des Nations Unies sur le climat se préparent à Bali (Indonésie), les Amis de la Terre publient aujourd’hui le rapport « La voix des populations affectées par le changement climatique ». Basé sur les témoignages de populations de 9 pays différents, il relate leurs expériences face aux impacts dévastateurs des changements climatiques.

Au Honduras, au Pérou, au Brésil, au Mali, au Swaziland, aux Etats-Unis, en Australie, en Malaisie et sur l’île Tuvalu, différentes populations (peuples indigènes, femmes, autorités locales, agriculteurs et petits pêcheurs...) décrivent leur vécu face aux dérèglements climatiques. Les transformations radicales de leur territoire, de leurs écosystèmes et de leur mode de vie, provoquées par les dérèglements climatiques les ont obligés à élaborer des stratégies d’adaptation dont ils font part dans le rapport. Lire le communiqué de presse


GEORGESCU-ROEGEN Nicholas

La décroissance. Entropie - Écologie - Économie

> Éditions Sang de la terre, nouvelle édition, 1995. [Première édition, 1979], 254 pages

La pensée économique occidentale, en considérant le processus économique comme un mouvement mécanique de va-et-vient entre production et consommation dans un système clos, a complètement ignoré la métamorphose de la science depuis la double révolution de Carnot et Darwin : la découverte de l’entropie et de l’évolution. Fondée sur le dogme mécaniste, de plus en plus anachronique, la science économique de la croissance néglige superbement les dimensions biogéophysiques de l’activité humaine et nie l’existence de la Biosphère dont nous dépendons.

En mettant en évidence les rapports intimes entre la loi de l’entropie et le processus économique, Nicholas Georgescu-Roegen a dévoilé une vérité proprement écologique, qui s’impose désormais à tout le monde : le développement économique ne saurait impunément se poursuivre sans une profonde restructuration et une réorientation radicale. Dans les textes rassemblés ici par Jacques Grinevald et Ivo Rens, Georgescu-Roegen, un des plus grands économistes du XXe siècle, nous offre une démonstration claire et irréfutable à l’échelle mondiale : non seulement il ne peut plus être question de « croissance durable », ni même de « croissance zéro ». mais la décroissance est désormais inévitable pour un développement réellement durable de l’humanité.

Nicholas Georgescu-Roegen se préoccupe de la survie de l’espèce humaine et donc de l’habitabilité de la Terre. En fondant une bioéconomie, science interdisciplinaire aux conséquences bouleversantes, l’œuvre de ce scientifique dissident se situe au cœur du débat actuel sur la crise de notre civilisation militaro-industrielle.


Pages 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |...

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo