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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

ouvrages

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Mouvements

Les sentiers de l’utopies

> Impasse du capitalisme, chemins de l’utopie : Entretien avec John Jordan & Isabelle Frémeaux

Mouvements a rencontré Isabelle Frémeaux et John Jordan auteurs du Livre–film Les Sentiers de L’utopie, publié ce mois-ci par les éditions Zones. Cette œuvre propose une exploration de quelques formes de vie post-capitalistes en Europe. Quelles sont ces utopies ? Comment vivre en résistance à la société capitaliste actuelle, en proposant des alternatives ? Quelles sont les luttes et les revendications de ces communautés ? Comment fonctionnent-elle ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir, à travers cet entretien avec les auteurs. Lire


DABITCH Cristophe

Immigrants

> Coédition BdBoum et Futuropolis, novembre 2010, 19 €.

Récits de bande dessinée. L’ouvrage dont la Cité nationale de l’histoire de l’immigration est partenaire correspond à une démarche particulièrement originale. Christophe Dabitch scénariste a recueilli treize témoignages de migrants puis les a confiés à treize auteurs de bande dessinée. Entre les planches, s’intercalent des textes d’historiens dont l’immigration est l’objet d’étude.

La particularité du livre est de conserver et de retranscrire la parole des témoins. Ce sont à la fois des récits de parcours –souvent chaotiques, tantôt douloureux tantôt porteurs d’espoirs- et parfois la narration d’un temps précis de l’histoire personnelle des témoins. Ces récits individuels n’ont pas l’ambition d’être totalement représentatifs des réalités de l’immigration, mais en montrent quelques facettes contemporaines. Chaque vécu est particulier : une famille Rom qui connaît le rejet et la grande pauvreté en Roumanie comme en France, un jeune Iranien fasciné par la littérature française qui vit son rêve d’installation à Paris entre désillusion et joie, ou encore Naïma, jeune française d’origine marocaine qui quitte sa ville, son milieu et sa famille pour vivre l’amour et sa vie en toute liberté. Toutes ces trajectoires pourtant si différentes se rejoignent en plusieurs points. Elles soulignent avec émotion qu’être immigré c’est d’abord partir et que cette décision est souvent lourde et douloureuse. Se dégagent également des réflexions communes sur l’adaptation et l’intégration, le point de vue sur la société d’accueil, le regard de l’autre, les réactions de rejet parfois.

L’ensemble a le mérite de proposer des styles très variés aussi bien par les traits propres aux auteurs, que par les procédés graphiques et de mise en couleurs. Six historiens, sous la direction de Gérard Noiriel – un des pionniers de l’histoire de l’immigration – contribuent à Immigrants sous forme de textes de quatre à cinq pages. Ces réflexions prennent place entre les récits dessinés sans pour autant avoir de liens directs avec eux. Ils ont leur autonomie propre comme autant d’approches théoriques et éclairantes à ces parcours individuels. Signalons le texte particulièrement instructif de Lhiem-Khe Lugern sur Les stéréotypes de l’immigration asiatique.

Cette œuvre originale qui fait la part belle à l’émotion ne manquera pas d’intéresser le grand public, les adolescents, les enseignants avec ou sans leurs classes et les amoureux du neuvième art.


Aurélien BERNIER, Michel MARCHAND

Ne soyons pas des écologistes benêts

> Mille et une nuits, août 2010, 128 pages, 3,50 €

Militants associatifs ou politiques, les écologistes benêts sont ceux qui voient le monde à travers la seule crise environnementale, en oubliant la crise sociale. Ceux qui défendent une écologie qui ne serait « ni de droite ni de gauche » (Daniel Cohn-Bendit). Ceux qui prétendent sauver les écosystèmes sans mettre fin au capitalisme (Yann Arthus Bertrand).

Pourtant, l’effondrement financier de 2008 aurait du les réveiller… Eh bien non ! Au contraire, ils défendent le capitalisme vert qui permet à l’ordre économique mondiale de se faire une seconde jeunesse.

Nous ne devons pas nous laisser berner. C’est bien à une réorganisation politique qu’il faut œuvrer. Cela passe par des prises de position claires : contre l’OMC, pour un protectionnisme écologique et social à l’échelle des États, pour un nouvel internationalisme.

Ancien membre d’Attac, Aurélien Bernier a travaillé dix ans pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il collabore au Monde diplomatique.
Michel Marchand travaille à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et est spécialiste des pollutions chimiques marines.


Centre Tricontinental (CETRI)

Déforestation. Causes, acteurs et enjeux

> Points de vue critiques du Sud, Editions Syllepse - Centre Tricontinental, Volume XV (2008), n°3

Problématique complexe aux causes et aux effets multiples, la déforestation est d’abord une tendance mondiale alarmante. Environ 130 000 km² sont déboisés chaque année, plus de quatre fois la superfi cie de la Belgique. Perte nette annuelle, après régénération et nouvelles plantations : 80 000 km². Particulièrement concernés, les trois principaux bassins forestiers du Sud : l’Amazonie, l’Afrique centrale et la zone Malaisie/Indonésie.


FREEDMAN Jane, VALLUY Jérôme

Persécutions des femmes - Savoirs, mobilisations et protections

> Editions Du Croquant, nov. 2007, 672 p., 30€

Mariages forcés, grossesses ou avortements forcés, mutilations génitales, lapidations, défigurations à l’acide et autres crimes d’honneur, esclavages et violences domestiques sans recours, viols d’épurations ethniques, esclavage sexuel et prostitution forcée, privations traditionnelles ou politiquement tolérées de libertés et droits humains fondamentaux…

Dans ce domaine, les travaux des sciences humaines et sociales n’ont généralement pas été produits en relation avec la problématique de l’exil et de la protection internationale des réfugiés. Ce point de vue spécifique permet de reconsidérer les données existantes sur la situation des femmes persécutées dans le monde et d’apporter des connaissances nouvelles qui permettent d’inaugurer une anthropologie des persécutions spécifiques aux femmes.

Les persécutions des femmes ne sont pas seulement des faits sociaux, elles sont aussi des causes de mobilisations sociales nationales et internationales. Le mouvement féministe participe, par ses actions, à la reconnaissance de ces persécutions mais demeure segmenté par les frontières nationales et par le fossé qui sépare le « nord » et le « sud » des conditions économiques et sociales : les « violences aux femmes » ici, sont peu reliées encore aux « persécutions des femmes » làbas.

A la croisée de la sociologie des mouvements sociaux et des rapports de domination entre les genres, les recherches existantes montrent que ce sont surtout les associations caritatives et humanitaires qui se mobilisent aujourd’hui en faveur de la reconnaissance et de la protection des victimes de persécutions spécifiques aux femmes.


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