bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

« La nature est un bien commun, pas une marchandise. Non à leur « économie verte » ! »

La nature est un bien commun, pas une marchandise.

Non à leur « économie verte » !

Tou-te-s mobilisé-e-s vers le Sommet des peuples pour la justice sociale et écologique et la défense des biens communs !

Du 20 au 22 juin 2012 se tiendra à Rio de Janeiro la prochaine Conférence des Nations unies pour un développement durable. Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio en 1992, la dégradation écologique s’est accélérée, les inégalités se sont creusées et la crise actuelle, à la fois financière et économique, climatique, écologique, sociale mine les démocraties. Mais loin de faire le bilan, le projet de déclaration de cette Conférence, intitulé « Le futur que nous voulons », entend faire la promotion de « l’économie verte » présentée comme la solution aux multiples dimensions de la crise et à la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Cette « économie verte » n’est qu’un prolongement du modèle actuel et ne fera qu’approfondir les crises au lieu de les résoudre. Ça suffit ! Mobilisons-nous tous ensemble pour faire entendre nos voix et faire valoir nos alternatives ! C’est pourquoi, nous, associations, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, étudiant-e-s, citoyen-ne-s indigné-e-s, … participerons au Sommet des peuples organisé au même moment à Rio de Janeiro (15–23 juin), ainsi qu’aux mobilisations citoyennes prévues dans de nombreux pays. Nous voulons décider de notre futur !

Lire le texte de positionnement et voir les signataires ici

Signez la pétition en ligne "Stop au nouvel accaparement des ressources du Sud par l’UE !"

Beaucoup de pays en développement sont riches en matières premières. Pendant des siècles, ils ont exporté leurs matières premières sous forme brute, à faible valeur ajoutée. Ils ont vu leurs ressources s’épuiser et ont subi d’importants dommages environnementaux sans que l’exploitation de leurs ressources ne profitent aux populations locales. Maintenant, nombres d’entre eux veulent changer de stratégie.

Mais la nouvelle politique commerciale de l’UE sur les matières premières sape les efforts des pays en développement pour développer leurs économies dans l’intérêt de leur population et lutter contre les inégalités et la pauvreté. Cette politique va empêcher les pays en développement d’exercer leur contrôle sur leurs ressources naturelles ainsi que de garantir des prix justes pour l’exploitation de leurs matières premières.

L’Aitec, membre d’une coalition d’associations européennes, fait campagne pour des règles commerciales justes qui respectent pleinement la liberté des pays en développement de choisir leur propre politique économique au profit de leur population et de l’environnement.

Rejoignez cette campagne à travers l’Europe et agissez maintenant ! Dîtes à l’UE d’arrêter sa nouvelle politique d’accaparement des ressources.

La Commission européenne définit actuellement sa nouvelle politique sur le Commerce et le Développement et a lancé une consultation publique sur cette question. De nombreux lobbies industriels vont utiliser cette consultation pour s’assurer que cette politique défendra leurs intérêts afin qu’ils puissent continuer à profiter de l’exploitation à bas prix et sans limite des matières premières de ces pays. Nous voulons nous assurer que la Commission européenne entende également l’autre côté, celui de l’intérêt des pays en développement, et nous sollicitons votre aide.

Signez la pétition sur l’Aitec

CULTIVONS La Terre. La vie. Le monde

Il y aura bientôt neuf milliards d’habitants sur notre planète. Nos sociétés doivent s’adapter afin de répondre à nos besoins et garantir que nous mangions toutes et tous à notre faim.

Aujourd’hui déjà, près d’un milliard d’entre nous se couchent chaque soir la faim au ventre. Non pas parce que nous ne produisons pas assez, mais plutôt parce que notre système fonctionne de manière profondément injuste. Et parce qu’un bien trop grand nombre de méthodes de production actuelles épuisent et détruisent les ressources naturelles dont nous dépendons toutes et tous.

Nous pouvons cultiver mieux : de manière à contribuer bien plus activement au bien-être des femmes et des hommes et à garantir que chaque habitant de notre planète aura toujours de quoi se nourrir. Un système défaillant

Prix des denrées alimentaires et du pétrole. Rendements qui plafonnent. Changement climatique. Pratiques commerciales inéquitables. Marchés en déroute. Inégalités entre hommes et femmes. Accaparement des terres. Toutes ces problématiques sont étroitement liées. Et chacune contribue à un système alimentaire mondial dominé par quelques gouvernements et sociétés au pouvoir démesuré. Un système qui trahit nos attentes. Nous avons besoin de nouvelles manières de penser et d’idées qui portent en elles la promesse d’un avenir meilleur pour tout le monde, et pas seulement pour quelques privilégiés. CULTIVONS le changement sans plus tarder

Nous pouvons cultiver plus, de manière plus équitable et plus durable. Nous pouvons faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent sans plus tarder afin de reformer les mauvaises politiques, préserver les précieuses ressources et les partager équitablement.

Lire sur Oxfam

Pour soutenir la campagne

Téléchargez le guide de campagne

"STOP à l’accaparement des ressources du Sud par l’Union européenne"

L’Aitec, en partenariat avec quatre partenaires européens : TRAIDCRAFT (Angleterre), WEED (Allemagne), OXFAM-Germany, COMHLÁMH (Irlande), lance une campagne européenne contre la stratégie commerciale de l’UE visant à s’accaparer les matières premières situées principalement dans les pays du Sud.

L’Initiative sur les matières premières, une stratégie insoutenable et inacceptable :

Confrontée à la raréfaction des ressources naturelles et consciente de sa forte dépendance à l’importation de matières premières clés pour la compétitivité de l’économie européenne, l’Union européenne a adopté en 2008 une stratégie commerciale très offensive visant à « sécuriser » l’accès de ses entreprises aux matières premières à bas prix. L’UE cherche à éliminer tout obstacle au commerce de matières premières. Elle considère les mesures sociales, environnementales et de protection des droits humains des pays du Sud comme de simples restrictions au commerce. Elle exige, par exemple, que ces pays s’engagent à supprimer leurs taxes à l’exportation et les restrictions sur les investissements étrangers. Or, ces mesures sont des instruments de politiques économiques clés pour encourager la création d’emplois et d’activités socialement utiles, augmenter la valeur ajoutée des produits exportés et protéger les ressources naturelles. Mais l’Union européenne fait peu de cas de ces considérations et va même jusqu’à instrumentaliser ses programmes d’aide au développement en les conditionnant à la suppression de ces mesures gouvernementales.

L’UE porte ainsi atteinte à la souveraineté des pays du Sud sur leurs ressources. Elle les empêche d’adopter leurs propres politiques de développement et les enferme encore un peu plus dans un rôle de "pourvoyeurs de matières premières" à bas prix pour assouvir un modèle économique insoutenable et injuste basé sur la surconsommation des ressources. Cette stratégie commerciale de l’UE n’est qu’une manière de se détourner des véritables enjeux : réduire sa propre consommation de matières premières et une répartition égalitaires des ressources limitées de la planète.

Retrouvez les outils de la campagne

Gaz de schiste : non merci !

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La « fracturation hydraulique horizontale », consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois « ingrédients » sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette « nouvelle folie industrielle ».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.

Signer la pétition

Une seule planète

Campagne pour sensibiliser les citoyens et interpeller les décideurs sur les enjeux d’une gestion durable des ressources naturelles pour le développement de tou(te)s.

Mobilisation européenne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

Exigeons des multinationales européennes qu’elles fassent passer les personnes et l’environnement avant les profits !

Expropriation de terres, destruction irréversible des forêts, mépris des normes de santé, de nombreuses multinationales se rendent coupables de violations des droits de l’Homme, des droits sociaux ou d’atteintes à l’environnement. Parce que leur siège est en Europe et/ou qu’elles se cachent derrière des filiales locales, elles agissent dans une quasi-impunité et ne peuvent être attaquées en justice par les victimes de leurs activités.

Kenya : Carburant contre paysans

En janvier 2010, les populations de la région de Malindi sont alertées par des fumées inhabituelles émanant de la forêt de Dakatcha. Elles comprennent que des bulldozers ont commencé à raser les arbres : une entreprise étrangère vient d’obtenir l’accord des autorités pour exploiter 50 000 hectares de terres afin de produire du jatropha, une plante dont l’huile sera utilisée comme carburant. Vingt mille personnes pourraient être déplacées et l’équilibre écologique de la région est menacé. Ce projet est emblématique d’un phénomène global : l’accaparement des terres pour la production d’agrocarburants, dont l’impact sur la faim dans le monde et le climat risque d’être catastrophique. Il est donc essentiel de soutenir les organisations kenyanes qui se mobilisent face à cette situation. Agir

Brésil - Le combat des cueilleuses de babassu

Au Nord du Brésil, en bordure de la forêt amazonienne, la survie de centaines de milliers de femmes et de leurs familles est menacée par de grands exploitants qui entravent leur accès à la ressource naturelle qu’elles utilisent depuis plusieurs générations, un palmier indigène appelé "babassu". Cet arbre, qui recouvre 18 millions d’hectares dans cette région du Brésil, et dont les noix sont utilisées pour fabriquer de nombreux produits comme l’huile, le savon ou encore la farine, a permis aux familles pauvres de la région de subvenir à leurs besoins pendant de nombreuses années. On estime qu’encore aujourd’hui, elles sont 400 000 à survivre en récoltant, cassant et vendant des noix de babassu. Elles sont appelées les "quebradeiras” (briseuses de babassu). Mais depuis la seconde moitié du siècle dernier, lorsque les grands propriétaires terriens ont commencé à expulser les fermiers pauvres et leurs familles, dont la plupart ne pouvaient prouver que les terres qu’ils cultivaient depuis des décennies leur appartenaient, l’accès de ces femmes à cette ressource n’a cessé d’être menacé.

Les diamants de la misère

initiative Peuples Solidaires

La République démocratique du Congo (RDC) dispose de ressources naturelles extrêmement riches, parmi lesquelles des diamants, la marchandise d’exportation la plus précieuse du pays [1]. Pourtant, le commerce du diamant n’a pas engendré les bénéfices significatifs que l’on aurait pu espérer pour la population congolaise. Ironie du sort, les habitants de la province du Kasaï oriental, région qui abrite l’essentiel des gisements du pays, comptent parmi les plus pauvres de la RDC... Et la situation ne va pas en s’arrangeant. Ainsi, depuis plusieurs mois, la Société minière de Bakwanga (MIBA), principale entreprise extractive de diamants du pays, est au bord de la faillite. Le retard dans le paiement des salaires de ses 6000 employés y est aujourd’hui de huit mois, et les rémunérations en vivres ne sont plus assurées depuis plus de quarante mois. Compte-tenu de l’importance de cette société pour l’économie de la région, ce sont les habitants de toute la province, et l’économie de tout le pays qui pâtissent des mauvais résultats de l’entreprise. Une gestion responsable constituerait indiscutablement la clé de la stabilité et de la croissance économique de la région. Mais les mesures proposées par le gouvernement face à la détresse des travailleurs et de leurs familles, restent insuffisantes.

La MIBA, c’est le géant industriel et minier du Kasaï oriental. Cette entreprise créée en 1961 suite à la découverte des premiers diamants dans les gisements de la rivière Mbuji Mayi, s’étend sur une concession de 45 000 km2 et a produit pour les 5 dernières années une moyenne de 6 millions de carats de diamants par an. En plus de sa mission initiale qui consiste en l’exploitation de diamants, la MIBA, via ses écoles, ses hôpitaux, son système hydroélectrique et même ses habitations, joue un rôle central dans le développement socio-économique de la ville de Mbuji Mayi, du Kasaï oriental et même du pays dans son ensemble. Or, son capital est détenu à 80% par l’Etat, mais voilà : celui-ci doit 64 millions de dollars à la MIBA, la société étant elle-même endettée à hauteur de 140 millions de dollars...

Mineurs en grève et syndicalistes réduits au silence

Cela fait déjà plusieurs mois que les travailleurs de la société minière dénoncent la détérioration de leurs conditions de travail et de vie dans l’entreprise quand, après avoir déposé en vain plusieurs préavis de grève, avec l ’appui de l’intersyndicale impulsée par la FOSYCO (Force syndicale congolaise), ils décident de se mettre en grève le 23 avril dernier.

Les sources de mécontentement sont nombreuses : vétusté de l’outil de travail, insécurité dans les carrières, retards considérables de paiement des salaires, suppression d’avantages sociaux comme la distribution mensuelle de vivres aux familles des employés, absence de soins médicaux et de moyens de transport pour se rendre sur leur lieu de travail, etc. Non seulement les conditions de travail des mineurs sont extrêmement difficiles et dangereuses, mais en plus ils sont aujourd’hui plongés dans la faim et la misère, et vivent comme " des clochards réduits à la mendicité " [2] . Mais, loin de voir leurs revendications prises en compte, une semaine après le début de la grève, les représentants syndicaux sont convoqués par le gouverneur de la province du Kasaï oriental, en présence et sous la pression des responsables de l’armée, de la police, des renseignements généraux et des dirigeants de la MIBA, et sont solennellement mis en garde contre la poursuite de la grève. Dans les jours qui suivent, les principaux dirigeants de la FOSYCO, considérés comme les initiateurs du conflit, reçoivent quotidiennement des menaces de mort (SMS, coups de téléphone anonymes ou menaces proférées par l’intermédiaire d’émissaires). Le 14 mai, des employés de la MIBA venus manifester leur indignation lors d’un rassemblement pacifique organisé devant le siège social de la société, sont brutalement réprimés par la police. Plusieurs manifestants seront gravement blessés. La presse locale, " aux ordres ", refuse de publier leurs communiqués...

Le gouvernement appelé à protéger les intérêts du peuple

Face à la détermination des grévistes, la ministre du Portefeuille, Jeanne Mabunda, reçoit finalement le lundi 7 mai 2007, une délégation syndicale à Kinshasa. L’après-midi même, le paiement d’une partie des arriérés de salaire débute sur les sites de production de la MIBA et le mercredi suivant, le travail reprend timidement après 16 jours de grève. De nombreux ouvriers refusent toutefois encore de regagner les carrières, exigeant comme préalable à la reprise, le départ du comité de gestion de la MIBA, jugé responsable du risque de faillite et incapable d’assurer la sécurité des mineurs dans les carrières.

A l’issue d’une assemblée extraordinaire du conseil d’administration de la MIBA, la ministre du Portefeuille met finalement fin aux fonctions de tous les membres du comité de gestion. Une nouvelle équipe est nommée pour un mandat intérimaire de deux mois, mais est aussi contestée par les salariés.

Pour répondre aux graves problèmes financiers de l’entreprise, le gouvernement aurait en outre contracté un prêt de 11 millions de dollars auprès d’une banque privée, accordé en échange de l’hypothèque des certificats miniers et des titres d’exploitation des gisements de l’entreprise. Or, non seulement cette somme est largement insuffisante pour assurer le paiement des arriérés de salaire dus par l’entreprise, qui s’élève aujourd’hui à plus de 20 millions de dollars, mais en plus, dans l’hypothèse plus que probable où la MIBA ne serait pas en mesure de rembourser sa dette, celle-ci risque un véritable démembrement, avec un transfert de son contrôle à des intérêts privés [3] . Les représentants de la FOSYCO craignent que le gouvernement ne soit en train d’essayer de " brader cette entreprise, comme il l’a déjà fait avec d’autres ", disent-ils. Ils font appel à la solidarité internationale pour " empêcher un tel transfert de propriété et exiger une solution qui tienne compte des intérêts de tous".

- Pour en savoir plus et signez la pétition : http://www.peuples-solidaires.org

Teck de Birmanie : luxe au Nord, dictature au Sud

Les Amis de la Terre, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Info Birmanie, la Ligue des droits de l’Homme, Reporters sans frontières et le réseau Ritimo font campagne pour que l’inscription de la question birmane à l’agenda permanent du Conseil de sécurité des Nations unies débouche rapidement sur une résolution contraignante. Ces différentes organisations de la société civile appellent les citoyens français à signer la pétition qui sera adressée au gouvernement français.

Les Amis de la Terre renouvellent également leur appel au boycott du teck de Birmanie commercialisé en France et en Europe, et font pression avec d’autres ONG françaises et européennes pour que l’Union européenne prenne enfin en compte le problème à l’occasion de la révision de sa position commune en avril 2007. L’exploitation du teck birman est en effet catastrophique, en termes environnementaux, politiques et socio-économiques. Avec 427 millions de dollars en 2004-2005, le teck représente la deuxième ressource officielle d’une junte aussi brutale que corrompue, responsable de nombreuses violations des droits de l’Homme. En 2000, pour la première fois de son histoire, l’Organisation internationale du travail (OIT) a d’ailleurs appelé ses membres à cesser leurs relations commerciales avec la Birmanie, du fait du recours systématique au travail forcé par les militaires qui contrôlent l’économie.

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