bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Camps d’étrangers en Europe : Ouvrez les portes ! On a le droit de savoir !

initiative Migreurop

Parce que les citoyens européens ont le droit de connaitre les conséquences des politiques mises en place en leur nom, nous demandons l’accès aux centres d’enfermement pour les journalistes et la société civile !

Aujourd’hui en Europe, environ 600 000 personnes, y compris des enfants, sont détenues chaque année, le plus souvent sur simple décision administrative. Cette détention, ou « rétention », peut durer jusqu’à 18 mois, dans l’attente d’une expulsion, au seul motif d’avoir enfreint les lois sur l’entrée et le séjour des étrangers des Etats membres de l’UE. Ce n’est pas seulement de leur liberté de mouvement que ces personnes sont privées, mais aussi, souvent, de l’accès à des conseils juridiques, à des soins, au droit de vivre avec leur famille...

Les citoyens européens peuvent-ils dire qu’ils ne savent pas ? Oui ! Car aujourd’hui, dans la plupart des pays européens, l’accès des journalistes et des membres de la société civile aux lieux d’enfermement des migrants est extrêmement limité et encadré. Souvent, il est impossible de rencontrer ou même de parler aux détenus. En général, seuls les parlementaires disposent d’un droit d’accès.

Cette opacité est propice aux dérives et à de multiples violations des droits.

Pourtant, l’accès à l’information est un droit inaliénable des citoyens européens, défendu par l’ensemble des institutions européennes. L’article 11 de la Charte des Droits fondamentaux mentionne « la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques ». Même la directive « retour » du 16 décembre 2008, dénoncée par nombre d’organisations notamment pour ce qui concerne la durée de la rétention, prévoit que « les organisations et instances nationales, internationales et non gouvernementales compétentes ont la possibilité de visiter les centres de rétention ».

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Site de la campagne : http://www.openaccessnow.eu/

Appel : Contre le logement cher - Baisse des loyers

Les chiffres sont formels, jamais les loyers et les prix l’immobilier n’ont été aussi chers dans notre pays, rapportés aux revenus des locataires et des accédants.

Ereintés par l’érosion de leur revenus par la hausse des prix dans tous les domaines de la vie courante, l’énergie, le carburant, l’eau, l’alimentation, les soins… les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour les couches populaires et les classes moyennes, les jeunes, les salariés, les migrants… Payer son loyer nécessite des sacrifices toujours plus élevés, tandis que les bailleurs privés, les milieux de l’immobilier s’enrichissent sans fin. En 2009, les profits se sont élevés à 65 milliards d’euros, dont 35 sont des « surprofits » tirés de la flambée et de la spéculation.

Même dans les HLM, les loyers ont grimpé plus vite que les revenus, d’autant que chaque année de nouvelles économies sont faites sur les allocations logement.

A mesure que les réformes ont usé le droit et la stabilité des locataires, les bailleurs ont imposé leur joug. Aujourd’hui la majorité des Français a peur de se retrouver un jour à la rue. Pourtant, messieurs les bailleurs, que seriez vous sans les locataires qui chaque mois alimentent votre rente ?

Nous locataires, accédants, ou citoyens solidaires, appelons à une mobilisation responsable, afin que notre personnel politique prenne toutes les mesures nécessaires à une baisse généralisée et rapide des loyers et des traites immobilières, pour mieux satisfaire des besoins fondamentaux plutôt que la rente, pour créer des emplois plutôt que de spéculer.

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Appel pour une société interculturelle !

Samedi 19 novembre, 400 personnes sont venues assister aux premières Assises nationales de la diversité culturelle à Paris. La journée composée de conférences et d’ateliers, organisée par Témoignage chrétien et Salamnews, s’est clos par un appel pour une société interculturelle.

Notre société a connu en un demi-siècle une mutation sociétale et économique inédite. La cohésion sociale fondée sur des siècles d’Histoire et de valeurs nationales, religieuses et identitaires collectives a été balayée par un individualisme forcené, porté par un libéralisme réduit à sa plus simple expression, la consommation. Aujourd’hui, face au désarroi de la crise économique et dans une société morcelée, la tentation est générale d’en faire porter l’échec sur l’étranger, sa religion, sa culture. Or, ces populations et leurs cultures issues d’Orient, d’Asie, d’Afrique… sont désormais partie intégrante de la société française et de son Histoire. Elles doivent être pleinement actrices de la construction du vivre-ensemble de nos sociétés du XXIe siècle.

Pourtant, au lieu d’être considérés comme une chance pour construire une société de solidarité, les femmes et les hommes porteurs des cultures du monde qui habitent depuis des décennies en France sont de plus en plus dénoncés comme des obstacles à la vie commune. L’obsession d’une identité nationale pétrifiée dans une Histoire plus mythique que réelle impose à tous un modèle d’assimilation qui nie les différences et appauvrit la démocratie.

Au lieu d’unir les citoyens pour vaincre ensemble les défis vitaux qui permettent l’accès de tous à une vie digne, de plus en plus de discours et de pratiques, en France et en Europe, alimentent les peurs et agitent le spectre d’une menace provenant de l’étranger et des personnes de cultures et de religions autres que celles qui ont dominé et dominent encore le Vieux Continent.

Les propagateurs de ces discours font des différences culturelles et religieuses des obstacles indépassables à la construction de la Cité et de la démocratie. Ils jettent la vindicte sur des boucs émissaires, notamment les musulmans ou encore les Roms, bafouent le devoir d’accueil inconditionnel de l’immigré, se servent de la détresse sociale, des difficultés du vivre-ensemble qui touche l’ensemble de la société, réduisent les personnes à leur appartenance communautaire ou religieuse, pour prôner le rejet de l’autre et laisser libre cours à la xénophobie, au racisme et à la discrimination.

Le développement de ces logiques de rejet fait courir des risques graves à la démocratie. Nous, citoyens, associations, médias, réunis dans ces Assises pour une société interculturelle, refusons de toutes nos forces ces dérives au moment où s’annoncent les élections présidentielle et législatives.

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Semons la Biodiversité

L’Union européenne a engagé une révision de l’ensemble de ses directives et règlements sur la commercialisation des semences (catalogue) et sur la propriété industrielle des plantes cultivées (Certificat d’Obtention Végétale et brevet sur les gènes ou les procédés d’obtention). Tous les scénarios débattus ignorent les droits des agriculteurs et ne s’intéressent qu’à ceux de l’industrie semencière.

En France, une proposition de loi a été votée par le Sénat le 8 juillet 2011, et devrait être examinée par l’Assemblée nationale à l’automne. Elle vise à confier au gouvernement la rédaction de décrets remettant en cause les droits des agriculteurs.

À l’inverse, les dispositions des traités internationaux qui reconnaissent les droits des agriculteurs ne sont toujours pas appliquées !

La semence est le premier maillon de la chaîne alimentaire. Toutes les plantes agricoles qui nous nourrissent sont issues de semences sélectionnées et conservées de générations en générations par les paysans. Ces semences sont indissociables de leurs savoirs, de leurs savoir-faire et des liens culturels qui unissent leurs communautés. Chaque fois qu’ils échangent leurs semences et ressèment une partie de leur récolte précédente, les paysans créent de la biodiversité grâce à l’apparition puis à la sélection de nouveaux caractères adaptatifs à la diversité de leurs terroirs, des climats, de leurs pratiques et des besoins des communautés humaines. C’est ainsi que sont nées des centaines de milliers de populations de plantes toutes différentes les unes des autres et en perpétuelle évolution.

Si, après avoir été les contributeurs essentiels de cette biodiversité cultivée, les paysans sont réduits au seul rôle de consommateurs de semences industrielles, il n’y aura alors plus d’acteurs pour la préserver et la développer. C’est pourquoi une campagne est engagée pour que la France inscrive les droits des paysans sur les semences dans sa loi, en respect de ses engagements internationaux.

Tous les citoyens sont invités à apporter leur appui à cette démarche, pour que l’avenir de notre alimentation ne soit pas la chasse gardée de quelques firmes semencières et/ou phytosanitaires !

Plus d’informations sur Semons la Biodiversité

Soutenez le "sommet des peuples" face au G20 de Cannes

« Les peuples d’abord pas la finance »

En 2011, la réunion du Sommet des chefs d’Etat du G20 se tiendra à Cannes les jeudi 3 et vendredi 4 novembre.

Le G20 est constitué de 20 pays parmi les plus riches au mépris de tous les autres. Il s’est autoproclamé garant de la stabilité économique et financière mondiale au lendemain de la tempête financière de 2008, mais n’a en rien protégé les peuples de cette grande crise. Au contraire, il a maintenu la dictature de la finance qui déploie son emprise sur tous les aspects de notre existence : logement, travail, éducation, agriculture, climat, retraites, connaissance, biodiversité... Par son action, il renforce les acteurs et les mécanismes à l’origine de ces crises, tout en faisant payer la note aux citoyens. Ils sont vingt mais nous sommes, ici et ailleurs, des centaines de milliers en lutte pour la paix, la démocratie, la justice sociale et écologique.

Des milliers d’entre nous, citoyens et citoyennes du monde, vont y faire entendre des voix alternatives et tenter de remettre la dimension humaine au cœur des discussions.

Lire plus et faîtes un don sur Mobilisations G8G20

Reconnaissez la Palestine - Une voie nouvelle vers la paix

initiative Avaaz

Dans 24 heures, le Conseil de Sécurité de l’ONU va se réunir à nouveau pour discuter de la demande d’adhésion de la Palestine comme 194ème Etat membre.

700 000 d’entre nous ont déjà rejoint la campagne et nos voix sont entendues par les dirigeants. Mais nous devons être encore plus nombreux et intensifier la pression afin de pousser les pays clés à un vote favorable.

Beaucoup de gens estiment ne pas assez bien comprendre la situation pour pouvoir agir. Avaaz a réalisé une courte vidéo qui raconte la véritable histoire du conflit.

Si suffisamment de gens la regardent et signent la pétition, en particulier en France et dans les autres principaux pays européens dont le soutien est essentiel, nous pouvons créer une immense vague de pression et influencer le vote à l’ONU. Regardez la vidéo puis partagez-la avec tous ceux que vous connaissez — allons jusqu’à un million de voix !

Lire plus, voir la vidéo et signez la pétition sur Avaaz

Malaisie : 2,3 millions d’euros d’amende pour avoir défendu les droits des travailleurs migrants

En Malaisie, un fournisseur d’Hitachi, plus grosse entreprise japonaise d’électronique, poursuit Charles Hector, avocat et défenseur des droits humains, pour diffamation. Ce dernier a dénoncé sur son blog les mauvaises conditions de travail et les menaces d’expulsion formulées à l’encontre de 31 travailleurs migrants birmans travaillant au sein de l’entreprise Asahi Kosei. Peuples Solidaires, le Collectif Ethique sur l’étiquette, la Clean Clothes Campaign et le réseau GoodElectronics lançent une campagne internationale à l’encontre d’Hitachi. Exigez de la marque qu’elle use de son influence auprès de son fournisseur , Asahi Kosei, afin qu’il retire sa plainte contre Charles Hector et que ce dernier puisse poursuivre son combat pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs-euses migrant-e-s.

Lire plus et signez l’appel sur le Collectif Ethique sur Etiquette

Stoppons la tragédie somalienne

Plus de 2 000 personnes meurent de faim chaque jour en Somalie, et la famine menace en ce moment la vie de plus de onze millions d’habitants. La sécheresse a mis cette région du monde à genoux, mais la crise alimentaire est en réalité entretenue par un échec absolu de la gouvernance et de la diplomatie internationales. Nous pouvons sortir de cette impasse.

Les régions touchées par la famine sont sous le contrôle des Shebab, insurgés islamistes liés aux groupes terroristes. Leur mise à l’écart, ainsi que le conflit qui les oppose aux autres chefs locaux et à la communauté internationale empêchent l’essentiel de l’aide et du commerce de se déployer pour mettre fin à la famine. Mais quelques pays influents, dont les Émirats Arabes Unis, continuent de commercer avec les Shebab — ils ont la possibilité de négocier un accord avec ce régime pour résoudre une crise qui menace la survie de millions de personnes.

Lire plus sur Avaaz et signez la pétition

Gaza : arrêtons le massacre du peuple palestinien !

Un million et demi de personnes assiégées affamées, bombardées depuis 18 mois c’est une punition collective et donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art. 33. Un million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédant de l’armée israélienne, c’est encore un crime de guerre ! L’union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant à l’initiative de sa présidence française, et contre le parlement européen, du « rehaussement » du statut des relations Union Européenne -Israël. Nous, organisations du collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, signataires de cet appel , exigeons :

- L’arrêt du massacre
- La levée immédiate et totale du blocus
- la suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël
- des sanctions immédiates contre Israël
- la protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien

* Signer cet appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Contre le siège sur Gaza : Pour un cessez-le-feu !

Ce blocus, qui dure déjà depuis trop longtemps, est entré dans une phase critique : Sur fond d’une menace de crise humanitaire, quelque 350 000 Palestiniens ont pris d’assaut une brèche qu’ils ont créée en faisant exploser une partie du mur au sud de la bande de Gaza, à cheval sur la frontière égyptienne. La situation est hors de contrôle - il faut absolument faire quelque chose.

Pour éviter la catastrophe et protéger les civils de toutes parts, nous avons besoin de vous : Nous lançons donc une campagne mondiale d’urgence destinée aux dirigeants internationaux, européens et membres de la Ligue arabe. Nous leur demandons de faire en sorte que soit levé le siège sur la bande de Gaza, de surveiller les frontières et d’aider à négocier un cessez-le-feu. Nous remettrons la pétition à ces dirigeants mondiaux lorsque nous aurons recueilli 150 000 signatures - aidez-nous en inscrivant votre nom ci-dessous et passez le mot à tous vos amis !

Le droit pour la paix

Guide de mobilisation pour la paix au Proche-Orient dans le cadre des élections françaises de 2007.

Depuis plusieurs mois, de nombreuses initiatives diplomatiques appellent de leurs voeux l’organisation d’une conférence internationale pour relancer le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens. Ces différentes initiatives répondent à un même constat : un règlement de la situation au Proche-Orient ne sera possible que par un règlement définitif du conflit israélo-palestinien, dans les plus brefs délais.

Dans les Territoires palestiniens, la situation économique, sociale et politique connaît un tournant très grave. Cette situation est la traduction de mesures qui tout en créant un climat de perpétuelle violence et injustice, remettent en cause la possibilité de la création à terme d’un Etat palestinien souverain sur un territoire viable et continu. Face à cette impasse, les membres de l’Union européenne ont les moyens politiques d’agir. La France, en particulier, qui prône une politique étrangère responsable et innovante, a un rôle à jouer au sein de l’Union européenne pour être un moteur d’une politique plus active et favoriser des décisions en faveur de la paix au Proche-Orient.

A l’occasion des élections présidentielles, 28 associations membres de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, avec le soutien d’organisations solidaires du peuple palestinien, interpellent ensemble les candidates et les candidats sur la situation dans les Territoires palestiniens occupés et affirment publiquement la nécessité que soit enfin appliqué le droit international.

Appel de femmes palestiniennes de Nazareth pour le respect des droits démocratiques

Appel de femmes palestiniennes de Nazareth et message de Louisa Hanoune, député à l’Assemblée populaire nationale d’Algérie et secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie.

La Revue DIALOGUE a été saisie d’un appel de femmes palestiniennes de Nazareth pour le respect des droits démocratiques. Depuis le début août 2005, l’organisation de défense des droits des travailleurs arabes à l’intérieur de l’Etat d’Israël, Sawt el-Amel (La voix du travailleur), dont le siège est à Nazareth, a pris l’initiative d’une campagne publique et de manifestations contre la mise en oeuvre du plan du gouvernement israélien appelé « Wisconsin ».

Site de la campagnehttp://www.ism-france.org/news/arti...

Stop The Wall !

Campagne internationale contre le Mur et pour la fin de l’occupation des Territoires palestiniens.
Au printemps 2003, Taayush, Gush Shalom et les ONG palestiniennes membres du PNGO (Palestinian Non-Governemental Organizations’ Network) ont alerté la Plateforme sur les portions de murs qui se construisaient en Cisjordanie et les conséquences que ce projet allait entraîner pour les Territoires palestiniens et l’hypothèque portée sur l’avenir du Proche Orient.

Gadi Algazi, de Taayush, a été très clair dans ses prévisions : le mur va créer une situation irréversible qui rendra impossible toute paix dans la région. Mustapha Barghouti, président de l’UPMRC, lors du FSE de Paris - St Denis, l’a confirmé : plus aucune perspective de paix ne sera envisageable après la construction du mur.

En juillet 2003, alors qu’une forte mobilisation s’organisait déjà au niveau local, la Plateforme a décidé de s’engager dans une campagne centrée sur la question du mur. Le 10 novembre 2003, la Plateforme lance la Campagne contre le Mur et pour la fin de l’occupation des Territoires en lien direct avec un pertenaire palestinien : le PENGON (Palestinian Environmental NGOs Network) et reprend le titre de leur campagne Stop the Wall !. Cette campagne durera tant que l’occupation des Territoires se poursuivra...

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