Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
Communiqué de presse du 27 mars d’André Abreu et d’Emmanuel Poilâne de France Libertés En mars, une avant dernière session des négociations s’est tenue à New York en vue du Sommet de Rio + 20 qui se tiendra du 20 au 22 juin prochain. Les groupes de la société civile qui travaillent pour le droit à l’eau découvrent avec surprise et étonnement que certains groupes et certains pays – dont l’Union Européenne ‐ travaillent pour effacer systématiquement du texte toute mention au droit à l’eau, ainsi que d’autres (...) lire
date de mise en ligne : 28 mars 2012
Rarement un G20 aura donné une telle image de la démission des dirigeants du monde face au pouvoir des marchés financiers. L’agenda des chefs d’État a été chamboulé par l’annonce d’un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage de l’euro : tout a été mis en œuvre pour faire renoncer M. Papandréou à son projet « consternant » (comme l’a déclaré Nicolas Sarkozy). Le précédent ainsi créé – consulter le peuple sur une politique d’austérité destinée à satisfaire les marchés financiers ! – était bien trop dangereux pour (...) lire
date de mise en ligne : 16 novembre 2011
Le dernier G20 Finances avant le sommet de Cannes en novembre prochain se tient les deux prochains jours à Paris. Alors que les Ministres des finances des 19 pays membres sont censés apporter les touches finales à des réponses concertées à la crise économique et financière mondiale, les mouvements sociaux et citoyens restent convaincus que de vraies politiques alternatives ne pourront venir des gouvernements du G20 et des acteurs dont ils défendent les intérêts. Ils poursuivent leur mobilisation (...) lire
date de mise en ligne : 13 octobre 2011
Préambule Notre Convergence citoyenne pour une transition énergétique est le fruit d’une prise de conscience née de la mobilisation contre l’extraction des gaz et huiles de schiste. Nous avons élaboré cette déclaration les 26, 27 et 28 août, et validée en assemblée plénière le 28 août. Pour assurer l’avenir des générations futures, la Convergence, affirme comme nécessité : la reprise en main par les citoyens des décisions qui les concernent ; le refus de la marchandisation de la nature et de ses (...) lire
date de mise en ligne : 31 août 2011
Réduire la faim dans le monde et renforcer l’agriculture paysanne et familiale supposent des réformes profondes en matière agricole, remettant radicalement en cause les politiques de libéralisation des marchés, comme celle de l’Union européenne avec la Politique Agricole Commune (PAC). Ces politiques ont provoqué spéculation, dumping social, dégradation de l’environnement et des conditions de vie des paysans et des paysannes au Nord et au Sud. Ainsi, à l’heure où la France assure la présidence du G20, (...) lire
date de mise en ligne : 9 juin 2011
Cet article a initialement été publié en anglais, et il a été traduit par Isabelle Louchard, traductrice bénévole pour rinoceros Le monde entier s’est montré solidaire du Japon après la tragédie qui a touché ce pays et causé la perte de milliers de vies humaines ainsi que la destruction de vastes régions et de villes à la suite du tremblement de terre de magnitude 9 et du tsunami qui s’en est suivi, qui a dévasté d’importantes parties du territoire japonais. Les réseaux, organisations et individus (...) lire
date de mise en ligne : 23 mai 2011
GEMDEV
> Cahier du GEMDEV n° 29, octobre 2003, 209 p., 10 €
http://www.gemdev.org/publications/c (...)
La référence au « développement durable » est désormais incontournable dans les discours qui entendent traiter de l’environnement et du développement. L’objectif de ce Cahier n’est pas d’englober toute réflexion sur l’intergénérationnel sous le seul angle de l’environnement, mais de souligner la multi-dimensionnalité de la notion de développement durable. En effet cette notion, pour ne pas rester un slogan vide de sens, commande que soient reconnues et prises en compte les inévitables tensions entre les trois dimensions de l’économique, de l’environnemental et du social.
Force est de constater que le consensus autour du développement durable contraste avec les controverses associées à cette notion. Le terme est polysémique et son usage est multiple. Il est donc important de ne pas considérer cette notion comme un principe universel à respecter afin de garder le débat ouvert : la notion de développement durable ne saurait faire l’économie d’une réflexion sur les conflits de valeur, l’enchevêtrement d’échelles temporelles et spatiales, ainsi que sur les acteurs et les groupes sociaux qui participent ou qui sont exclus de sa mise en œuvre.
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date de mise en ligne : 11 janvier 2007
> AFRI, 2001
http://www.afri-ct.org/article.php3? (...)
L’objectif de la nouvelle architecture du système financier international est de maîtriser l’instabilité financière internationale en améliorant la transparence et la surveillance des marchés, et en suscitant une plus grande responsabilité des acteurs, tant privés que publics, dans la prévention et la gestion des crises. Mais il s’agit d’une réponse pragmatique à l’instabilité financière internationale et non pas d’une avancée institutionnelle quant aux modes de gouvernance monétaire et financière à l’échelle internationale. Si l’ambition de consolider l’architecture financière internationale marque d’ores et déjà un infléchissement très net de doctrine, qui s’apparente à un nouveau compromis néo-libéral et se rapproche partiellement du libéralisme enchâssé de l’après-guerre, ce compromis paraît tout à la fois ambigu et inachevé, autant dans ses fondements que dans sa mise en œuvre. Tel est l’objet de cette analyse que de cerner l’économie politique de cette architecture. lire
date de mise en ligne : 7 décembre 2005
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> Document de travail, octobre 2005, 11p., RTF
Au sein des organisations internationales la gouvernance (globale, européenne, bonne...) consiste à opérer :
date de mise en ligne : 2 décembre 2005
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> Document de travail, janvier 2005, 8p., RTF
Les Nations unies tiennent une place privilégiée dans l’architecture internationale à côté d’une myriade d’organisations bi ou multilatérales dont le G8 et l’OTAN ne sont pas les moindres. Le paradoxe veut que les Organisations de l’ONU sont vilipendées par ceux qui combattent le multilatéralisme avec au premier rang, les Etats-Unis mais aussi par ceux qui estiment que rien de bon ne peut sortir du système, pour bâtir un autre monde ! La question est donc : les supprime-t-on en supprimant, ce faisant, toute velléité de régulation ? Les réforme-t-on modérément pour réguler dans le cadre du système actuel ? Les réforme-t-on radicalement pour instaurer un véritable multilatéralisme ? lire
date de mise en ligne : 2 décembre 2005
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> Chapitre 10, ONU : droits pour tous ou loi du plus fort ? : Regards militants sur les Nations unies, CETIM, Genève, 2005, 12p., RTF
Le divorce entre les peuples et l’organisation politique en charge de les représenter s’est accompagné d’un autre divorce : celui entre le politique et l’économique. Si la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, à l’origine agences des Nations unies, se sont affranchis de cette tutelle, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ne fait aucune référence à l’ONU dans ses statuts et les textes applicables à l’OMC et spécialement dans son tribunal (l’ORD) ne prennent pas en compte les documents des Nations unies. Il s’agit d’une véritable remise en question de son autorité et une violation de la souveraineté des peuples.
liredate de mise en ligne : 2 décembre 2005
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> Document de travail, mai 2005, 11p., RTF
C’est une évidence que « Nous, peuples des Nations Unies », sur lequel s’ouvre le Préambule de la Charte n’est qu’une invocation. « Nous, peuples », ne pesons pas sur les décisions prises au sein de l’ONU et les opinions publiques restent pour l’essentiel dans l’ignorance des compromis passés, des silences gardés, des sujets occultés sur les bords de l’East River. Domaine réservé aux gouvernements et aux diplomates ; le citoyen est sans voix, de plus, la masse d’informations, commentaires et analyses déversées par les médias, lors de guerres ou de tragédies humanitaires, le conforte dans l’idée de l’impuissance du « machin ». L’ONU est devenue une entité abstraite que l’on peut charger de tous les maux sans que l’on se sente responsabilisé ou concerné. C’est bien cela qui est grave. lire
date de mise en ligne : 2 décembre 2005
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Dégradation et neutralisation du droit international politique
> Document de travail, novembre 2005, 4p., RTF
Avec la domination et l’hégémonie d’une seule puissance, les notions les mieux établies du droit international se trouvent soumises à une profonde crise, qui va de l’érosion de l’interdiction du recours à la force armée, d’ailleurs mise à mal, à la notion de « guerre préventive ». Dans le même temps, le Conseil de sécurité a contribué de manière décisive à la dégradation générale du système multilatérale de la sécurité et la paix internationales. Enfin, nous assistons au renforcement de règles basées sur la logique de la marchandisation de la société internationale dans son ensemble et à un processus de dé-responsabilisation des sociétés transnationales par le bais des codes de conduite. Autant de raison d’en appeler à la reconstruction d’un ordre international alternatif. lire
date de mise en ligne : 2 décembre 2005
> D’après M. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU, et son rapport publié le 21 mars 2005 : « Dans une liberté plus grande : développement, sécurité et respect des droits de l’homme pour tous »
http://www.aaj.org.br/AAJ-CETIM-FR.h (...)
Etat des lieux, commentaires sur le rapport du Secrétaire général concernant la réforme de l’ONU et propositions du Secrétaire général sur la Commission des droits de l’homme : ce rapport est un outil précieux pour comprendre les mécanismes de la réforme et ses blocages. lire
date de mise en ligne : 20 septembre 2005
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Fonds monétaire international, Banque mondiale, et gouvernance économique mondiale 60 ans plus tard
> Document de travail de la CIDSE et Caritas Internationalis, Aldo Caliari, April 2005, PDF (290 Kb), 16 p.
http://www.cidse.org/uploadedFiles/P (...)
Soixante ans après la création du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, leur rôle, de même que leurs relations avec d’autres acteurs clefs tels que les Nations Unies, est plus que jamais remis en question. La CIDSE et Caritas Internationalis en appellent à revoir sérieusement leur rôle dans une architecture de gouvernance mondiale qui doit s’adapter à la promotion du bien commun. lire
date de mise en ligne : 11 juillet 2005
http://www.un.org/french/aboutun/cha (...)
« Nous, peuples des Nations Unies... » La Charte de l’organisation en charge de la paix mondiale et du progrès social au lendemain de la guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité ne pouvait pas commencer mieux. Si elle est loin d’avoir été respectée dans ses principes comme dans ses objectifs, sa lecture reste indispensable pour comprendre les fondements de l’institution onusienne et les enjeux politiques de ce que d’aucuns appellent aujourd’hui la « gouvernance mondiale ». lire
date de mise en ligne : 1er juillet 2005
> Rapport du Centre pour l’étude de la mondialisation et de la régionalisation de l’Université de Warwick, 7 novembre 2004.
http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/cs (...)
La mondialisation économique et financière est largement antidémocratique, qu’il s’agisse du contrôle des marchés, de la régulation des multinationales ou encore de la manière dont l’OMC (Organisation mondiale du commerce) fixe les règles du jeu. Face à cela, quel rôle peut jouer la société civile ? C’est la question à laquelle tente de répondre ce rapport, publié en 2003 par le Centre pour l’étude de la mondialisation et de la régionalisation de l’Université de Warwick, dont on nous offre ici le résumé. lire
date de mise en ligne : 28 juin 2005
> Article publié dans Le Courrier du 17 mai 2005
http://www.un-ngls.org/UNreform/CETI (...)
Dans son rapport sur la réforme de l’ONU présenté le 21 mars 2005, Kofi Annan proposait la suppression de la Commission des droits de l’homme (CDH) et son remplacement par un Conseil des droits de l’homme qui serait composé d’un nombre restreint d’Etats membres permanents « respectueux des droits humains » et élus par l’Assemblée générale. Cette réforme, essentiellement technique, ne résoudra pas les principaux problèmes qui se posent aujourd’hui à la CDH : un manque de volonté politique de la part des Etats qui la composent et le fait qu’ils soient en même temps juges et parties. lire
date de mise en ligne : 2 juin 2005
> Principes communs de la gouvernance, applicables aussi bien à la gestion locale qu’à la gouvernance mondiale, issus des travaux de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Synthèse des travaux proposée par Pierre Calame, 6 septembre 2001, RTF, 31 p., 438 Ko
http://www.alliance21.org/fr/themes/ (...)
L’humanité est en train de changer d’ère et la gouvernance, du local au mondial, est au cœur de ce changement. Les quatre composantes déterminantes de la gouvernance actuelle - l’entreprise, le marché, l’Etat national et la démocratie représentative - ne suffisent plus pour répondre aux besoins du 21ème siècle. L’humanité doit impérativement adopter une nouvelle vision de la gouvernance, capable de prendre en charge les relations entre les différents secteurs de l’activité, entre les acteurs sociaux, entre l’activité humaine et les écosystèmes. Différents chantiers ont permis de dégager dix principes communs pour la gouvernance au 21ème siècle :
date de mise en ligne : 13 mai 2005
> G8 en ligne
http://www.g8.utoronto.ca/g8online/2 (...)
Quel est le point commun entre les attentats du 11 septembre 2001, les scandales financiers d’Enron ou de Worldcom et la guerre en Irak ? L’ordre mondial actuel a-t-il une constitution ? A ces questions et à bien d’autres K. Valaskakis (ancien ambassadeur du Canada et président fondateur du Club d’Athènes, think-tank néolibéral) apporte des réponses qui ont le mérite d’être claires, et son diagnostic des défis que pose la gouvernance mondiale est plutôt complet.
Le texte présente également les recherches sur la gouvernance mondiale du Club d’Athènes et son projet d’« Olympiades de la Gouvernance ».
lire
date de mise en ligne : 4 mai 2005
> Cedetim, Novembre 2001
http://www.reseau-ipam.org/spip.php? (...)
Bernard Dréano, président du Cedetim (Centre de recherches et d’initiatives de solidarité internationale), nous offre ici quelques « matériaux pour la réflexion et l’action après le 11 septembre 2001 et la contre-attaque américaine, suivi[s] de quelques réflexions après la libération de Kaboul du joug Taliban ». Le texte revient ainsi sur les notions controversées de « fin de l’histoire » et de « choc des civilisations » pour leur opposer la réalité du monde, notamment arabe, dans sa diversité. lire
date de mise en ligne : 4 mai 2005
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> Octobre 2004, 34p., format Rtf, 244 Ko
http://aitec.reseau-ipam.org/spip.ph (...)
Basé sur une enquête menée auprès d’un échantillon d’Administrateurs et d’Administrateurs suppléants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale issus d’un échantillon d’une première partie de pays, ce rapport vise ainsi à « aider les parlementaires à comprendre l’état actuel des relations entre les démocraties des pays développés sélectionnés et les institutions de Bretton Woods ».
Il analyse le déficit démocratique caractéristique de ces organisations, leur manque de transparence dans la prise de décision et la participation seulement formelle des sociétés civiles à cette prise de décision. En deux mots, il montre à quel point les IFI feraient ne suivent pas leur propres recommandations en matière de bonne gouvernance (transparence, responsabilité, participation).
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date de mise en ligne : 14 avril 2005
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> Les notes de l’Iddri, n° 4. Iddri, 2003, 64 p., PDF, 221 Ko
http://www.iddri.org/Publications/Co (...)
Résumé : Les accords multilatéraux sur l’environnement sont-ils efficaces ? En confrontant d’une manière tout à fait nouvelle les règles du droit aux résultats de la recherche sur les relations internationales, Sandrine Maljean-Dubois montre le cycle des influences qui s’opère entre le droit, le comportement des Etats et des individus et leur effet cumulé sur l’environnement. Elle identifie le rôle joué par les nombreux acteurs impliqués et souligne le caractère innovant du droit environnemental international. lire
date de mise en ligne : 4 avril 2005
> Texte adopté par le bureau du CRID le 06 janvier 2003 (2p., pdf)
http://www.crid.asso.fr/IMG/pdf/posi (...)
Le CRID s’oppose ici à une institution qui n’a ni mandat ni légitimité pour être un directoire mondial, ce qu’il est pourtant devenu. Ses recommandations s’imposent en effet aux institutions internationales et il tend à supplanter les Nations unies dans un certain nombre de domaine. Une hégémonie qui s’accorde mal avec le souhait du CRID de voir mettre en place une gouvernance mondiale équilibrée et légitime. lire
date de mise en ligne : 23 février 2005
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> AITEC, Octobre 2004, extrait de « Quelques commentaires sur le "Rapport présenté au Parlement sur les activités du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale pour la période de juillet 2003 à juin 2004" »
L’introduction mentionne « un engagement dans l’amélioration de (la) gouvernance » du FMI et de la Banque mondiale. Le chapitre consacré à la gouvernance des deux institutions examine d’abord leurs processus budgétaires et leurs politiques salariales. On ne peut qu’approuver un nouveau souci de maîtrise budgétaire appliqué au FMI et à la Banque mondiale, grands donneurs de leçons en la matière, alors que le rapport signale une augmentation annuelle moyenne du budget du FMI de 7 % depuis 1993 et un (...) lire
date de mise en ligne : 23 février 2005
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> Inter-Réseaux, Grain de Sel 26, mars 2004, Boîte à outils, 4 p., format PDF
http://ancien.inter-reseaux.org/publ (...)
G7, G20, G24, G77... Depuis la seconde guerre mondiale, l’union des Etats est plus que jamais une condition de leur force. Regroupés en cercles plus ou moins fermés sur la base d’objectifs et d’affinités communes, ces Groupes ne sont plus seulement des Club de riches et un nombre croissant de pays en voie de développement se regroupent pour mieux faire entendre leurs revendications au sein des instances internationales. lire
date de mise en ligne : 5 janvier 2005
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> Intervention lors de la Commission des droits de l’homme 2004 au point 17 : promotion des droits de l’homme. Le rôle d’une bonne gouvernance dans la promotion des droits de l’homme.
http://www.cetim.ch/fr/interventions (...)
Déclaration écrite conjointe du CETIM (Centre Europe-Tiers Monde) et de l’AAJ (Association Américaine de Juristes).
Résumé : « Les institutions telles que le FMI et la Banque mondiale recommandent régulièrement aux Etats de pratiquer la “bonne gouvernance”. Si les définitions de cette dernière varient, la promotion de cadres institutionnels favorables à l’ouverture des pays du Sud aux marchés financiers globalisés en est un élément récurrent. Le paradoxe est alors que des organisations internationales incitent les gouvernements nationaux non pas à une emprise sur la gestion de leur économie, mais à l’internalisation de politiques néo-libérales imposées de l’extérieur et à la dépossession de leur souveraineté. En outre, le FMI lui-même peut être montré du doigt comme modèle de “mauvaise gouvernance” de par certaines de ses pratiques opaques... Des transformations de l’architecture du système international sont plus que jamais indispensables pour la construction d’un monde démocratique. »
Les recettes néolibérales imposées sous l’argument de la gouvernance servent de masque à une stratégie de démantèlement de l’Etat et de libéralisation du commerce. Ainsi, en fait de bonne gouvernance, faudrait-il plutôt parler de mauvaise ingérence.
lire
date de mise en ligne : 28 décembre 2004
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> AITEC, Octobre 2004
http://aitec.reseau-ipam.org/spip.ph (...)
Ce texte questionne les différents enjeux de la place et du rôle de la France au sein des Institutions financières internationales (IFI), en prenant soin de rappeler l’importance des pays membres dans la détermination des stratégies de ces instances et l’ambiguité des prises de position la France au sein de celles-ci (simples déclarations ou véritables stratégies de changement).
Le texte aborde ainsi les questions des Objectifs de développement du millénaire, de la résolution des crises financières et le traitement de la dette, du renforcement du système financier international, de la réforme de la gouvernance des institutions financières internationales et de la remise en cause des acquis sociaux par le FMI.
lire
date de mise en ligne : 22 décembre 2004
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> Extrait de l’ouvrage du CEPII, L’économie mondiale - 1998, Paris, La Découverte 1997, pp.72-82, document PDF, 8p.
http://www.cepii.fr/francgraph/publi (...)
Comme l’écrit C. Chavagneux, « le système économique a connu un ensemble de mutations, profondes et rapides, qui sont généralement regroupées sous le vocable de "mondialisation", mais qui correspondent à des évolutions de nature différente : expansion du commerce international, marchés de plus en plus mondialisés, ouverture des anciens pays socialistes et développement des pays à industrialisation rapide d’Asie, libéralisation monétaire et financière, évolution rapide des technologies... » Face à ces évolutions, le système politique international semble prisonnier d’une configuration de moins en moins apte à répondre aux nouveaux phénomènes mondiaux. Une situation qui amène plusieurs questions : Comment appréhender le rôle des institutions économiques internationales ? Comment améliorer leur fonctionnement ? Quels sont notamment les enjeux de la « gestion des risques » ? lire
date de mise en ligne : 22 décembre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
D’un côté une mondialisation qui dépossède de fait les Etats d’une part de leur capacité à gouverner et à agir, de l’autre une crise de la légitimité, y compris dans les régimes de démocratie formelle. Est-il aujourd’hui nécessaire de déplacer à un niveau supra-étatique les moyens de gouverner ? Si oui, à quelles conditions ce nouveau pouvoir peut-il s’exercer au nom d’un intérêt collectif, “planétaire” ? La question de la “gouvernance” mondiale - le terme fait florès - se pose avec acuité. Et avec une certaine urgence. lire
date de mise en ligne : 9 septembre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
De plus en plus souvent, la société civile “s’invite” dans les hauts-lieux du “pouvoir mondial” et grippe des rouages qui semblaient pourtant bien huilés. A tel point que certaines institutions préfèrent, du coup, convier cette société civile turbulente à la table des discussions. Aux Nations Unies, dans les institutions financières internationales, ou dernièrement au G8 d’Evian, la société civile est là, conviée ou présente de fait. Mais y faire, y dire quoi ? La société civile organisée, alibi ou poil à gratter de la gouvernance mondiale ? lire
date de mise en ligne : 9 septembre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
Dans le grand match “économique contre social”, c’est l’économique qui tient aujourd’hui la corde : l’idéologie libérale et sa logique du “tout-marché” sont passées par là, relayées par les institutions financières internationales et l’OMC. Pourtant, au lendemain de la Première Guerre mondiale, la communauté internationale créait l’Organisation internationale du travail, parce que, "sans justice sociale, point de paix". Que s’est-il passé ? à quand une inversion de la donne ? lire
date de mise en ligne : 9 septembre 2004
> Peuples en marche, n°188 - septembre 2003
Avant la conférence de Cancun de ce mois de septembre, tous les gouvernements affirmaient vouloir faire du commerce un outil au service du développement durable... Mais tout, dans leurs propositions de négociations, tend à démentir cette volonté affichée. lire
date de mise en ligne : 2 septembre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
Réchauffement climatique, raréfaction de l’eau, atteintes à la biodiversité... L’environnement est bien le domaine qui appelle une régulation internationale. Face à l’urgence, d’aucuns appellent à la création d’une Organisation mondiale de l’environnement. Mais l’urgence n’est-elle pas plutôt de parvenir à un contrôle démocratique de l’Organisation mondiale du commerce et des institutions internationales ? S’il est un domaine qui appelle une régulation internationale, c’est bien celui de “l’environnement”. (...) lire
date de mise en ligne : 16 août 2004
> in Peuples en marche, n°188, septembre 2003
Ouvrages CALAME Pierre, Repenser la gestion de nos sociétés : 10 principes pour la gouvernance du local au global, (sous la dir. de), Paris, Editions Charles Léopold Mayer, 2003, 96 p. LAROCHE Josepha, Mondialisation et gouvernance mondiale, IRIS, 2003, 264 p. CALAME Pierre (sous la dir. de), Pour une gouvernance mondiale efficace, légitime et démocratique, Paris, Editions Charles Léopold Mayer, 2003, 200 p. PISANI-FERRY Jean, JACQUET Pierre, TUBIANA Laurence, Gouvernance mondiale. Rapport de (...) lire
date de mise en ligne : 16 août 2004
> in Peuples en marche, n°188, septembre 2003
Pour pouvoir assurer ses fonctions de manière correcte, l’Organisation des Nations Unies devrait disposer d’organes qui répondent à trois conditions :
date de mise en ligne : 16 août 2004
> in Peuples en marche, n°188, septembre 2003
À la fin de la guerre froide, beaucoup d’espoir a été placé dans l’Organisation des Nations Unies comme lieu d’élaboration d’un “nouvel ordre mondial”. Pour autant, l’Onu peut-elle devenir un des rouages d’un « gouvernement mondial » en gestation ? lire
date de mise en ligne : 16 août 2004
> in Le Débat, n° 115, mai-août 2001, p. 165-172, note de lecture
http://www.philosophiepolitique.net/ (...)
« Le texte de Philippe Moreau Defarges est une analyse sémantique qui parcourt les discours publics des 10 dernières années. Il s’inscrit dans une série d’articles publiés par Le Débat depuis novembre 2000, sous le titre "Points et contrepoints" : série qui "s’efforce de rendre compte de l’époque à partir du langage qu’elle parle". »
Selon P. Moreau Defarges, la dynamique de la gouvernance est d’abord celle d’une dévaluation du rôle de l’Etat face à l’accomplissement du bonheur individuel.
Il propose ainsi 3 « clefs généalogiques » pour analyser ce discours de la gouvernance : la notion de « gouvernance d’entreprise » ; celle de « bonne gouvernance » ; celle de « gouvernance globale ».
lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
> Séminaire d’été du HCCI (Haut Conseil de la Coopération Internationale), août 2000
http://www.er.uqam.ca/nobel/ieim/IMG (...)
Quel modèle politique est sous-jacent au concept apolitique de gouvernance ? Afin de répondre à cette question, l’auteur se propose trois objectifs :
1. Revisiter le concept de « gouvernance ».
2. Montrer comment la reconceptualisation du rôle de l’État qui est au coeur du projet de gouvernance des institutions de Bretton Woods, donnent lieu à l’émergence de nouveaux cadres normatifs dans le domaine social.
3. Interroger le projet politique inscrit dans le processus en cours de réformes institutionnelles, de gouvernance et notamment dans la stratégie de « gouvernance décentralisée » mise de l’avant par la Banque mondiale.
lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
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> EcoRev’, janvier 2003
http://ecorev.org/spip.php?article11 (...)
Extraits de Pour une gouvernance mondiale efficace, légitime et démocratique, Cahiers de propositions, n°7, éditions Charles Léopold Mayer, 2003.
site d’Eco-Rev’ : http://ecorev.org/
lire
date de mise en ligne : 13 juillet 2004
> Version révisée d’une contribution présentée au 5e Forum de l’Académie universelle des cultures (13 et 14 novembre 2001), Revue de l’OFCE, Hors série, mars 2002, pp.7-18, 12p.
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/r (...)
« C’est en tant que principe transcendantal d’organisation des sociétés que la mondialisation ne fait pas bon ménage avec la démocratie. Elle modifie le système d’équité en cours dans les différents pays, sans que cette modification n’ait fait l’objet d’un choix explicite clairement débattu. Elle restreint l’espace des décisions collectives, des assurances sociales, de la redistribution, des services publics. C’est du moins ainsi qu’elle est vécue et pensée. Pourtant, rien dans les évolutions observées depuis la Seconde Guerre Mondiale ne valide la croyance selon laquelle la recherche de la cohésion sociale serait un obstacle à l’efficacité économique.
« Au contraire, partout mais sous des formes différentes, la démocratie a su imposer des institutions de solidarité. Et les sociétés les plus solidaires ne sont pas, loin s’en faut, les moins performantes. L’ouverture des pays aux échanges internationaux s’est accompagnée d’une montée en puissance des systèmes de protection sociale. Ce n’est donc pas cette ouverture qu’il s’agit de remettre en cause, mais un discours rhétorique de légitimation d’un capitalisme libéral et dominateur qui considère la démocratie et le politique comme des obstacles au développement, en flagrante contradiction avec les faits. Le vrai problème est que cette idéologie - davantage du marché que de la mondialisation - a pénétré tous les esprits. Ceux qui ne la défendent pas s’y résignent et tentent de sauver ce qui peut l’être. Il faudrait au contraire inventer un nouvel avenir, en débattre clairement sur la place publique, et redonner ainsi à la démocratie une vigueur qu’elle n’aurait jamais dû perdre. »
lire
date de mise en ligne : 13 juillet 2004
http://www.europarl.eu.int/pes/globa (...)
L’effondrement des Twin Towers et la hausse de 15% du budget américain de la défense sont les symboles de la fin de la période d’optimisme sur la globalisation pacifique, période ouverte, selon l’idéologie dominante des année 90, par la fin de la guerre froide.
L’article interroge les mutations en cours au niveau du système politique international, les hiérarchies mondiales, les relations Nord-Sud et spécialement les relations transatlantiques.
Selon l’auteur, les événements tragiques du 11 septembre et la crise internationale en cours auront des effets durables sur les systèmes de gouvernance globale. Le rôle international de l’UE, soumis à un challenge sans précédent depuis ses origines, va connaître des mutations substantielles, l’évolution de l’UE et celle du système international se conditionnant mutuellement beaucoup plus que dans le passé.
lire
date de mise en ligne : 2 juillet 2004
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> Pour le Conseil d’analyse économique, 2001, 498p.
http://www.pisani-ferry.net/base/re0 (...)
Selon les auteurs de ce rapport, « le terme de gouvernance est un néologisme utile parce qu’il s’agit de réfléchir à la façon dont l’économie mondiale est gouvernée, et que le terme usuel de “gouvernement” porte une connotation de centralisation susceptible d’en affecter la compréhension. Gouvernance exprime le problème de base de l’organisation économique internationale : comment gouverner sans gouvernement ? » lire
date de mise en ligne : 2 juillet 2004
> Geopolitis
http://www.geopolitis.net/TRAVERSANT (...)
« Au lendemain de la paix de 1945, les lignes de force du nouveau système bipolaire étaient apparues très vite, comme en témoigne le fameux rapport de George Kennan adressé de Moscou au Département d’Etat en mars 1946 et publié sous la signature de M. X en juillet 1947, par la revue Foreign Affairs. Rien de tel aujourd’hui : dix ans après la chute du Mur de Berlin et la guerre du Golfe, les traits fondamentaux du nouveau système international restent flous. » lire
date de mise en ligne : 2 juillet 2004
> Rapport d’information, enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 décembre 2000, 344p.
http://www.assemblee-nat.fr/legislat (...)
Ce se décompose en trois parties :
1. Comprendre les institutions financières internationales (historique, fonctionnement actuel, place de la France dans les IFI)
2. Critiquer les IFI (manque de démocratie, centralisation très forte, interventions et positionnement contestables, relation ambiguë avec les agences des Nations Unies)
3. Réformer les IFI (circonscrire leur mission, rompre avec le « Consensus de Washington », démocratiser leur fonctionnement, créer une politique européenne au sein des IFI
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date de mise en ligne : 2 juillet 2004
> Document de travail, 2003, 16p.
La plupart des économistes s’accordent aujourd’hui pour considérer qu’un premier mouvement de globalisation, à la fin du 19ème siècle, a précédé celui que nous connaissons depuis les années 1980. Ils s’accordent également pour constater la destruction de cette première globalisation durant l’entre-deux guerres, destruction étroitement corrélée avec l’épuisement du système international de l’étalon-or. Après 1945, l’expansion commerciale internationale (mais aussi les processus récents de régionalisation), les stratégies des firmes transnationales et la globalisation financière des vingt dernières années, ont permis de renouer avec un schéma de mondialisation assez semblable en substance... Si les raisons de ces différents processus ont été largement analysées, il convient aussi d’étudier comment ils ont pu rejaillir sur les modes de régulation hérités de l’après deuxième guerre mondiale, eux-mêmes issus en droite ligne des problèmes, nationaux et internationaux, rencontrés dans les années trente. lire
date de mise en ligne : 2 juillet 2004
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