Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
> InfoSud, 31 janvier 2005
http://www.infosud.org/showArticle.p (...)
Après le Brésil, c’est le tour de l’Afrique. Des milliers de mouvements sociaux de toute la planète se rencontreront pour "changer le monde", au Maroc en 2006, puis en Afrique noire en 2007. Le Kenya et le Mali sont sur les rangs. lire
date de mise en ligne : 16 février 2005
> Cahiers du GEMDEV, n°24, Juin 1996
http://www.gemdev.org/publications/c (...)
Les contributions à ce numéro des Cahiers sont regroupées autour de trois "besoins d’Etat" constatés. La première partie aborde ainsi la question des conditionnalités et des divergences entre bailleurs de fonds face à l’Etat africain. La deuxième montre que le "besoin de légitimité" ne peut être trouvé que par l’indigénisation de l’Etat. Enfin, la troisième partie questionne la notion de sécurité.
Certes très universitaire et académique tant dans son fond que dans sa forme, ce numéro des Cahiers du GEMDEV propose des réflexions pertinentes sur l’Etat africain.
Sommaire
date de mise en ligne : 14 février 2005
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> Novembre 2004, Marches européennes / Euromarches (www.euromarches.org)
http://www.euromovements.info/newsle (...)
Le Forum social européen s’essoufflerait-il ? Après trois éditions qui ont porté chacune la marque de leur pays hôte et des questions de l’heure, le FSE dresse un bilan mitigé de son organisation et de ses contenus. Le FSE 2004, qui a eu lieu a Londres, a été l’occasion d’interroger les problèmes auquel fait face l’événement (la lourdeur du processus de préparation, le glissement d’une logique de dialogue à une logique de meeting, le piétinement des questionnements) mais aussi ses succès (la mise en place de réseaux à l’échelle internationale mêlant des organisations de natures diverses, l’intérêt des jeunes pour ces manifestations, la diversité des participants et des thèmes) ; des interrogations qui sont en elles-mêmes une marque de maturité de la part d’une processus encore très récent. lire
date de mise en ligne : 17 décembre 2004
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> in Notre Terre n° 3, 31 décembre 1999
S‘il est une leçon que notre gouvernement doit tirer des événements de Seattle, c’est bien celle-ci : il faut qu’il apprenne à travailler avec la société civile. Nos politiciens et nos commentateurs vont sans doute continuer à focaliser sur l’accès au marché, le contrôle des marchés et autres aspects économiques. Mais c’est finalement la qualité de notre démocratie qui déterminera la qualité de notre développement économique. lire
date de mise en ligne : 6 octobre 2004
> in L’Humanité, 7 novembre 2002
http://www.humanite.presse.fr/journa (...)
« Porte-parole du Forum social hongrois, dont des centaines de militants participent au FSE, Endre Simø évoque les enjeux, pour son pays mais aussi pour l’Europe occidentale, d’ouvrir le mouvement aux pays de l’Est. » lire
date de mise en ligne : 29 septembre 2004
> Miskolc, les 5 et 6 avril 2003
A l’initiative de 700 organismes sociaux, mouvements civils, syndicats et communautés religieuses, le premier Forum Social Hongrois s’est tenu les 5 et 6 avril 2003 dans la ville de Miskolc. Le FSH est un forum de coopération pour un monde plus juste, plus pacifique, et pour une Hongrie plus démocratique. Ce forum est partie prenante du processus de dimension mondiale symbolisé par le Forum Social Mondial et le Forum Social Européen. Celui-ci s’organise contre l’exploitation de la nature et des (...) lire
date de mise en ligne : 29 septembre 2004
dossier
> Cahier de propositions pour une refondation de la gouvernance en Afrique
« En s’appuyant sur la collecte d’expériences et d’analyses, réalisée dans les années 2000 - 2003, le réseau souhaite aujourd’hui mettre en débat un certain nombre de propositions de changement pour fonder une gouvernance légitime. Elles ne concernent pas tous les domaines où le changement est nécessaire. Mais elles couvrent les trois niveaux de gouvernance sur lesquels nous pouvons agir directement : la gouvernance locale, la refondation de l’Etat et l’intégration régionale. La contribution de l’Afrique au débat mondial sur la gouvernance trouvera là matière à sa propre légitimité. L’énoncé des ces propositions est une invitation aux dialogues ; c’est dire qu’il ne s’agit pas de propositions achevées : elles doivent être débattues, approfondies, transformées et appropriées. » lire
date de mise en ligne : 24 septembre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
De plus en plus souvent, la société civile “s’invite” dans les hauts-lieux du “pouvoir mondial” et grippe des rouages qui semblaient pourtant bien huilés. A tel point que certaines institutions préfèrent, du coup, convier cette société civile turbulente à la table des discussions. Aux Nations Unies, dans les institutions financières internationales, ou dernièrement au G8 d’Evian, la société civile est là, conviée ou présente de fait. Mais y faire, y dire quoi ? La société civile organisée, alibi ou poil à gratter de la gouvernance mondiale ? lire
date de mise en ligne : 9 septembre 2004
> Peulpes en marche, n°189, octobre 2003
Le Forum social européen de Paris/St-Denis sera un succès s’il parvient à mener de front deux ouvertures : l’une, géographique, vers l’Est. Et l’autre, humaine, en impliquant la population. lire
date de mise en ligne : 6 septembre 2004
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> Peuples en marche, n°189, octobre 2003
Entre-temps, s’était tenu le premier Forum social mondial à Porto Alegre au Brésil, et la tournure des événements ne faisait que corroborer cette amère impression. Puis vint le deuxième forum, puis bien d’autres encore... sans réel changement de scénario. Naquit alors la forte impression qu’il fallait “faire descendre Porto Alegre dans la rue”. Tel fut d’ailleurs le nom donné à l’opération menée dans le cadre de mediasol.org (portail de l’économie sociale et solidaire, aujourd’hui disparu) lors de la 3ème édition du FSM en janvier 2003. Ainsi, pendant quelques heures, plusieurs collectifs, mouvements, groupes et populations, réunis dans plus de 12 villes dans le monde, débattaient simultanément de l’enjeu de l’appropriation des Forums sociaux par les populations. Ces débats publics, croisés par mails interposés, avaient alors pour ambition d’établir des passerelles entre le global et le local, de faire se côtoyer des formes d’expression représentatives et participatives, de faire discuter des populations, d’échanger, de générer des dynamiques de transfert d’initiatives et de pensées, de montrer que ces modes de rencontre sont possibles... bref, de créer les conditions d’un véritable forum !
Echanger sans intermédiaire
Ainsi, cent personnes étaient physiquement réunies à Dakar, dix à quinze à Bayonne, Bordeaux, St-Denis, Porto Alegre, trois à Bruxelles, à Vienne, une à Calgary, Téhéran, une trentaine à Bobigny. Une proposition a dominé les échanges : pour démocratiser les forums, il faut mettre en œuvre des outils d’informations autonomes, basés de surcroît sur des technologies libres (logiciels, accès...), montrer également que ce processus participatif est simple, réplicable, copyleft, transportable, nomade [1]... Quartiers, réseaux, acteurs, peuvent ainsi se rapprocher et discuter sans intermédiaire identifié.
Par ailleurs, lors du débat, des questions sont restées en suspens : doit-on passer outre les médias “traditionnels” ou composer avec eux ? Si oui, comment ? St-Denis s’adressant aux Européens : "Qu’attendez-vous des habitants de notre ville pour la préparation du Forum social européen de 2003 ?". St-Denis encore qui demande aux habitants de Porto Alegre si les Forums sociaux avaient changé quelque chose dans leur vie quotidienne. Ensuite, les différences de perception d’un continent à l’autre se sont faites sentir de façon très crue. Dakar semblait très remontée et exclue de ces formes de processus, qualifiés de trop chers. Porto Alegre paraissait très à l’aise. Téhéran expliquait ses difficultés à participer à des débats, à organiser un quelconque forum physique. En Europe, le processus lui-même ne posait pas problème. Seule la question de la langue et de la difficulté d’échanger était mise en avant.
Chercher la parole dans la rue
Ces questions sans réponse nous ont alors amenées vers une toute autre approche. Aller interroger les gens dans la rue quelques mois avant l’événement pour recueillir leur sentiment. C’est ainsi que, dans le cadre des Pénélopes [2], nous avons décidé de “descendre” chaque début de mois à St-Denis dans différents quartiers afin de préparer le Forum social européen 2003. Ainsi, à partir de mai 2003, une petite équipe munie d’une caméra est allée à la rencontre des Dionysien-nes. Bilan : plus que mitigé. Aux Francs-Moisins, l’une des cités populaires de la ville, les femmes et les hommes interrogé-es n’avaient presque jamais entendu parler de l’événement qui allait se dérouler près de chez eux, dans leur propre ville. Par contre, les thématiques abordées au Forum social européen les intéressent. Plusieurs des personnes rencontrées avaient des questions à poser sur les inégalités, des observations à faire sur les rapports homme-femme dans leur lieu de vie. Bref, des choses à dire, et à entendre. Ailleurs, au centre ville, à la Porte de Paris... les entretiens révèlent une tendance. Entre les personnes qui ne sont pas du tout au courant, celles qui sont au courant mais qui ont "plus urgent" à gérer et pensent qu’il faut déjà "régler les problèmes au niveau local", ceux qui se sentent exclus, carrément pas invités car, selon eux, "ces forums sont dirigés par le haut", et ceux qui sont en colère car non consultés par leurs élus... le pas à franchir pour démocratiser les forums sociaux est grand.
En effet, l’institutionnalisation de ces lieux de résistance est sans aucun doute un bon signe. Elle fait la démonstration de leur nécessité et de leur existence propre, face à un libéralisme arrogant. Mais le pendant de cette “reconnaissance” n’est-elle pas la perte de repères des populations, l’éloignement de ses préoccupations ? La réponse est non... si on s’en préoccupe.
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date de mise en ligne : 6 septembre 2004
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