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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

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altermondialisme

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articles

Basta !

Comment se finance le Forum social ?

> Par Ivan du Roy

Les Forums sociaux mondiaux ont longtemps été soutenus par la Fondation Ford, aux États-Unis. Depuis 2005, deux organisations des Pays-Bas, Oxfam Novib et ICCO, une fondation œcuménique, ont pris le relais et assurent un tiers du budget du forum de Dakar. Le CCFD en France, ainsi qu’une ONG finlandaise, y ont également contribué. Côté États, le Brésil, via l’entreprise publique Petrobras, finance la venue de sa délégation. Mais ni la Bolivie, dont le président Evo Morales est intervenu lors de l’ouverture (...) lire

date de mise en ligne : 11 février 2011

On y va !

> Chico Whitaker, le 31 janvier 2010

Dans moins d’une semaine la marche d’ouverture du Forum Social Mondial de 2011 commencera à remplir les rues de Dakar, au Sénégal. Les caravanes qui croiseront l’Afrique pour y arriver ont déjà laissé leurs points de départ.Les multiples délégations venant des autres continents – dont quelques unes réunissant plusieurs centaines de personnes, d’autres plus modestes à cause du plus long chemin à faire – commencent à fermer leurs valises pour prendre les avions. Les membres des organisations africaines qui (...) lire

date de mise en ligne : 3 février 2011

MASSIAH Gustave

Un passionant Forum Social des Etats-Unis (US SOCIAL FORUM)

Le Forum Social des Etats Unis (USSF) qui s’est tenu à Detroit, du 22 au 26 juin 2010, a été un grand succès, un des événements majeurs de l’Année globale d’action 2010 du FSM. Plus de 15000 personnes ont participé à l’USSF (13500 inscrits payants au matin du deuxième jour). Environ 2000 associations, pour plupart des mouvements de base, ont animé 1300 ateliers et initiatives autogérées. Le plateau culturel a été activement présent et animé. L’enthousiasme des participants a été constant pendant tout le (...) lire

date de mise en ligne : 30 juin 2010

HAERINGER Nicolas

Un forum social aux États-Unis, entretien avec Michael L. Guerrero

Detroit accueille en ce moment même la deuxième édition du Forum Social des États-Unis. Retour sur le processus, avec l’un de ses organisateurs, Michael Leon Guerrero. Mouvements : Comment as-tu commencé à participer aux mobilisations altermondialistes ? Michael Leon Guerrero : En 2002, je travaillais pour une organisation basée au Nouveau Mexique, le « South-West organizing project ». Nous menions des projets locaux, principalement auprès des Chicanos et des Latinos, sur la justice environnementale (...) lire

date de mise en ligne : 28 juin 2010

La Déclaration de Berne

Sociétés globales à responsabilité limitée

Il n’est pas possible de comprendre les enjeux du débat sur la responsabilité sociale des entreprises sans jeter un regard en arrière. Dans les années 1970 déjà, la thématique avait fait la une de l’actualité. Deux décennies plus tard, les organisations non gouvernementales (ONG) et le mouvement altermondialiste ont remis la question à l’ordre du jour. Dans les années 1970, la discussion sur les sociétés transnationales, aussi appelées multinationales, a eu lieu dans un contexte fort différent. Les pays du (...) lire

date de mise en ligne : 23 juillet 2007

SCHOLTE Jan Aart

Global Civil Society : Changing the World ?

> CSGR Working Paper No. 31/99, May 1999, 37pp., PDF

http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/cs (...)

Abstract : "Is, as many of its enthusiastic proponents suggest, global civil society the key to future progressive politics ? This paper first develops a definition of global civil society and explores the circumstances that have prompted its growth. The paper then considers the consequences of global civil society, particularly in relation to matters of sovereignty, identity, citizenship and democracy. The latter part of the paper proceeds to outline criteria for evaluating global civil society, identifying seven areas of promise and four possible dangers. The conclusion offers several suggestions that could help to maximise the benefits and minimise the pitfalls of global civil society."  lire

date de mise en ligne : 24 octobre 2005

MATHIEU Lilian

Savoir = pouvoir

Les enjeux de la science et de l’expertise dans les mouvements sociaux

> EcoRev’, 2005

http://ecorev.org/spip.php?article32 (...)

Résumé : « Sociologue au CNRS et auteur de Comment lutter ? (Paris, Textuel, 2004), Lilian Mathieu aborde dans cet article les liens qui existent entre le savoir et le politique dans les mouvements récents (lutte contre le SIDA, écologistes, altermondialistes, anti-OGM, etc.) en choisissant l’approche de l’expertise dans le militantisme. »

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date de mise en ligne : 19 juillet 2005

MARIN Gustavo

Pour le ré-enchantement du monde : réflexions et propositions autour de la mondialisation.

> Intervention lors de la rencontre latino-américaine « Éthique, culture et responsabilité », Santiago, 17 janvier 2005

http://www.charter-human-responsibil (...)

La Charte de la Liberté était, en 1955, une déclaration de principes avec comme axes principaux la diversité et la justice. Elle a été le point de départ d’un chemin, plein de difficultés, vers la libération du peuple sud- africain, qui ne s’est réalisée que quarante ans plus tard. Aujourd’hui, à l’échelle du monde et face à la mondialisation néo-impériale, les forums sociaux et les alliances citoyennes sont des formes d’organisation qui, elles aussi, ouvrent de nouvelles voies. Trois éléments les caractérisent : l’expérience plurielle de ses membres, la complexité des regards et des cultures du monde, et le hasard de l’aventure à parcourir. Comme pour Mandela et ses compagnons, nous partageons la certitude qu’un jour on atteindra le cap d’une mondialisation humaniste.  lire

date de mise en ligne : 13 juillet 2005

ZIBECHI Raúl

Les mouvements sociaux, laboratoires des "autres mondes possibles"

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

"Nous imaginons souvent, peut-être inspirés par la propre logique du système, que nous pouvons atteindre un monde différent de celui que nous supportons en cheminant vers un endroit, indéfini mais lointain, après d’épuisantes journées de marche. Je me propose de montrer comment « l’autre monde » germe, lentement, dans les relations que les secteurs populaires sont en train de tisser - du moins en Amérique latine - à l’intérieur des mouvements de résistance au modèle hégémonique."
Article traduit de l’espagnol pour le Réseau d’information et de solidarité avec l’Amérique latine (RISAL).

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date de mise en ligne : 30 juin 2005

TEXIER Philippe

Les droits économiques, sociaux et culturels : évolutions et enjeux actuels

> Cedidelp, janvier 2005

Philippe Texier revient ici sur les origines de la marginalisation des droits économiques, sociaux et culturels (DESC) et du Pacte international des Nations unies qui les protège. Il évoque les évolutions très positives qu’ont connu ces droits ces dernières années, notamment sous l’impulsion du mouvement altermondialiste, et souligne que le principal enjeu actuel est de faire reconnaître la justiciabilité des DESC.  lire

date de mise en ligne : 15 juin 2005

CEDIDELP, ORTIZ Horacio, RIOUFOL Véronique

L’affirmation des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux : une lutte au cœur du mouvement altermondialiste

> Cedidelp, mai 2005

Longtemps, les droits civils et politiques ont été érigés comme les seuls ou les principaux droits humains, marginalisant de ce fait les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, sexuels et reproductifs, etc. (DESCE) . On assiste pourtant depuis deux décennies à un renouveau de l’affirmation politique de ces droits qui recouvrent un ensemble d’aspirations humaines fondamentales : alimentation, éducation, logement, santé, accès à l’eau et aux services de base, conditions de travail dignes et sûres, liberté syndicale, environnement sain, préservation des ressources naturelles, etc. Les acteurs regroupés dans le mouvement altermondialiste ont puissamment contribué à cette évolution en promouvant les DESCE dans leurs luttes et en faisant de la défense des droits un axe décisif de leur combat pour la dignité humaine et la justice sociale.  lire

date de mise en ligne : 15 juin 2005

HARRIBEY Jean-Marie

Développement ne rime pas forcément avec croissance

> Le Monde Diplomatique, juillet 2004

http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

Doctrine officielle des organisations internationales, le développement, même « durable », est assimilé par certains économistes à la croissance et à ses dégâts. Or n’est-ce pas plutôt à une dissociation des deux qu’il faut travailler ? En effet, le mot d’ordre de décroissance ne peut s’appliquer, à la fois, aux pays pauvres démunis de l’essentiel et aux pays riches. Ce débat, qui traverse aussi le mouvement altermondialiste, ramène à une nécessaire critique des rapports sociaux.  lire

date de mise en ligne : 8 décembre 2004

SIMØ Endre

Forum social européen Endre Simø : « Lutter ensemble avec patience et persévérance »

> in L’Humanité, 7 novembre 2002

http://www.humanite.presse.fr/journa (...)

« Porte-parole du Forum social hongrois, dont des centaines de militants participent au FSE, Endre Simø évoque les enjeux, pour son pays mais aussi pour l’Europe occidentale, d’ouvrir le mouvement aux pays de l’Est. »  lire

date de mise en ligne : 29 septembre 2004

VOLOVITCH Raphaël

Forum social européen : l’enjeu des élargissements

> Peulpes en marche, n°189, octobre 2003

Le Forum social européen de Paris/St-Denis sera un succès s’il parvient à mener de front deux ouvertures : l’une, géographique, vers l’Est. Et l’autre, humaine, en impliquant la population.  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

PALMIERI Joëlle, PORTRAIT Karine

Le FSE, vous connaissez ?

> Peuples en marche, n°189, octobre 2003

Entre-temps, s’était tenu le premier Forum social mondial à Porto Alegre au Brésil, et la tournure des événements ne faisait que corroborer cette amère impression. Puis vint le deuxième forum, puis bien d’autres encore... sans réel changement de scénario. Naquit alors la forte impression qu’il fallait “faire descendre Porto Alegre dans la rue”. Tel fut d’ailleurs le nom donné à l’opération menée dans le cadre de mediasol.org (portail de l’économie sociale et solidaire, aujourd’hui disparu) lors de la 3ème édition du FSM en janvier 2003. Ainsi, pendant quelques heures, plusieurs collectifs, mouvements, groupes et populations, réunis dans plus de 12 villes dans le monde, débattaient simultanément de l’enjeu de l’appropriation des Forums sociaux par les populations. Ces débats publics, croisés par mails interposés, avaient alors pour ambition d’établir des passerelles entre le global et le local, de faire se côtoyer des formes d’expression représentatives et participatives, de faire discuter des populations, d’échanger, de générer des dynamiques de transfert d’initiatives et de pensées, de montrer que ces modes de rencontre sont possibles... bref, de créer les conditions d’un véritable forum !
Echanger sans intermédiaire
Ainsi, cent personnes étaient physiquement réunies à Dakar, dix à quinze à Bayonne, Bordeaux, St-Denis, Porto Alegre, trois à Bruxelles, à Vienne, une à Calgary, Téhéran, une trentaine à Bobigny. Une proposition a dominé les échanges : pour démocratiser les forums, il faut mettre en œuvre des outils d’informations autonomes, basés de surcroît sur des technologies libres (logiciels, accès...), montrer également que ce processus participatif est simple, réplicable, copyleft, transportable, nomade [1]... Quartiers, réseaux, acteurs, peuvent ainsi se rapprocher et discuter sans intermédiaire identifié.
Par ailleurs, lors du débat, des questions sont restées en suspens : doit-on passer outre les médias “traditionnels” ou composer avec eux ? Si oui, comment ? St-Denis s’adressant aux Européens : "Qu’attendez-vous des habitants de notre ville pour la préparation du Forum social européen de 2003 ?". St-Denis encore qui demande aux habitants de Porto Alegre si les Forums sociaux avaient changé quelque chose dans leur vie quotidienne. Ensuite, les différences de perception d’un continent à l’autre se sont faites sentir de façon très crue. Dakar semblait très remontée et exclue de ces formes de processus, qualifiés de trop chers. Porto Alegre paraissait très à l’aise. Téhéran expliquait ses difficultés à participer à des débats, à organiser un quelconque forum physique. En Europe, le processus lui-même ne posait pas problème. Seule la question de la langue et de la difficulté d’échanger était mise en avant.
Chercher la parole dans la rue
Ces questions sans réponse nous ont alors amenées vers une toute autre approche. Aller interroger les gens dans la rue quelques mois avant l’événement pour recueillir leur sentiment. C’est ainsi que, dans le cadre des Pénélopes [2], nous avons décidé de “descendre” chaque début de mois à St-Denis dans différents quartiers afin de préparer le Forum social européen 2003. Ainsi, à partir de mai 2003, une petite équipe munie d’une caméra est allée à la rencontre des Dionysien-nes. Bilan : plus que mitigé. Aux Francs-Moisins, l’une des cités populaires de la ville, les femmes et les hommes interrogé-es n’avaient presque jamais entendu parler de l’événement qui allait se dérouler près de chez eux, dans leur propre ville. Par contre, les thématiques abordées au Forum social européen les intéressent. Plusieurs des personnes rencontrées avaient des questions à poser sur les inégalités, des observations à faire sur les rapports homme-femme dans leur lieu de vie. Bref, des choses à dire, et à entendre. Ailleurs, au centre ville, à la Porte de Paris... les entretiens révèlent une tendance. Entre les personnes qui ne sont pas du tout au courant, celles qui sont au courant mais qui ont "plus urgent" à gérer et pensent qu’il faut déjà "régler les problèmes au niveau local", ceux qui se sentent exclus, carrément pas invités car, selon eux, "ces forums sont dirigés par le haut", et ceux qui sont en colère car non consultés par leurs élus... le pas à franchir pour démocratiser les forums sociaux est grand.
En effet, l’institutionnalisation de ces lieux de résistance est sans aucun doute un bon signe. Elle fait la démonstration de leur nécessité et de leur existence propre, face à un libéralisme arrogant. Mais le pendant de cette “reconnaissance” n’est-elle pas la perte de repères des populations, l’éloignement de ses préoccupations ? La réponse est non... si on s’en préoccupe.  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

SCHAEFFER Florent

Europe de l’Est : du socialisme primitif au libéralisme primitif

> Peuples en marche, n°189, octobre 2003

Le Forum social européen est un élément essentiel pour la société civile européenne : il participe à l’émergence d’un mouvement citoyen européen. Mais dans quelle Europe ? L’Union Européenne, à 15 ou à 25 ? L’Europe de l’Ouest seulement, avec peut-être aussi la Suisse et la Norvège ? Ou bien l’Europe continentale ?  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

JOBERT Pierre

Pologne : gauche fragmentée, mouvement social divisé

> Peuples en marches, n°189, octobre 2003

Tel était, jusqu’à il y a quelques mois, l’axiome qui régissait la Pologne : deux Forums sociaux se développaient en parallèle, sans que pour autant rien ne les distingue sur le fond. "Cette division est une mauvaise tradition" souligne Roman Debski, 57 ans, collaborateur à L’Ouvrier de Silésie, mensuel proche de la gauche indépendante polonaise et impliqué dans le premier Forum social polonais. "En Pologne, le mouvement altermondialiste est à la fois isolé et très peu connu. Il subit une censure de fait des médias et du gouvernement, qui ne veulent voir en lui que des hooligans manipulés par des nostalgiques du communisme".  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

SIMØ Endre, VOLOVITCH Raphaël

Entretien avec Endre Simø

> in Peuples en marche, n° 189, octobre 2003

Florence a été un succès pour le mouvement social. La manifestation de 2 millions de personnes pour la paix, dans le contexte d’avant-guerre en Irak, a été historique, et a préparé la grande mobilisation internationale du 15 février 2003.  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

VOLOVITCH Raphaël

Solidarité internationale : les "OSI" s’invitent au FSE

> Peuples en marche, n°189 octobre, 2003

"On ne peut plus distinguer ce qu’on fait là-bas et notre participation au mouvement social ici" affirme Gustave Massiah, président du CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement). Qu’est-ce qui a bien pu mener à un tel effacement de frontières entre “là-bas” et “ici” ? Quelques pistes d’explication.  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

MARSEILLE Stéphanie

Interprètes : l’aventure de Babels

> Peules en marche, n°189, octobre 2003

St-Denis, Bourse du travail, 7 et 8 décembre dernier : première assemblée européenne de préparation du FSE. Le brouhaha est constant, l’ambiance fébrile. Cris, invectives et grincements de dents. Le porte-parole du Mouvement des Sans s’avance. Panique dans les cabines ! Mais comment ça se traduit, “Mouvement des Sans” ? En anglais, tu dirais quoi, toi : deprived of rights ? Rightless people ? les without dans un franglais approximatif ou les havenots dans un idiome encore plus douteux ? Chacun d’entre nous avait une proposition. Sans même connaître celle de cet acteur social, le réseau “No Vox”...
“Nous”, ce sont les membres de Babels.  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

VOLOVITCH Raphaël

Comment naît un FSE... Le choc des cultures (d’organisation)

> Peuples en marche, n°189, octobre 2003

"Je n’ai jamais vu une organisation aussi inefficace qui accouche d’un événement aussi efficace". C’est en ces termes, en décembre 2002, qu’un intervenant britannique commentait le premier Forum social européen de Florence. Si, à l’heure où nous “bouclons”, on ne sait rien du succès du FSE qui s’annonce, on peut déjà essayer de tirer quelques éléments de bilan de sa préparation.  lire

date de mise en ligne : 6 septembre 2004

GOUMEZIANE Smaïl

Mettre fin à la tyrannie de la dette

Le Tribunal international de la dette qui s’est tenu à Porto Alegre les 1er et 2 février 2002, symbole de l’alliance de la raison et de l’éthique, a rendu un verdict des plus clairs sur la question de la dette des pays du tiers monde : Elle est illégitime, injuste et insoutenable aux plans éthique, juridique et politique. En conséquence, il propose un certain nombres de recommandations, qui reprennent, pour l’essentiel celle que nous faisons dans cette communication. Pour mieux les comprendre, (...) lire

date de mise en ligne : 3 septembre 2004

FERAL Maude, MACHABERT Nathalie

Les “Desc” : question d’alliances

> Peuples en marche, n°184, mars 2003

Cette année à nouveau, la question des droits, instruments de lutte face à la mondialisation libérale, était très présente dans les débats du Forum social mondial. Le Crid, avec des organisations partenaires, y a consacré à Porto Alegre un séminaire de trois jours. Lorsque réseaux européens et réseaux latinos travaillent ensemble à Porto Alegre sur la thématique des droits économiques, sociaux et culturels (les “Desc”, dans le jargon ONG), il y a d’abord un constat : le concept de droits de l’Homme est (...) lire

date de mise en ligne : 20 août 2004

PALMIERI Joëlle

Dialogue mondial, via le net : débats croisés

Pour que le Forum social mondial ne soit pas confisqué par ceux qui peuvent se rendre à Porto Alegre, l’Apress [1] marie débat citoyen et nouvelles technologies. Bilan contrasté, mais qualificatifs sensibles des participants : “touchés”, “ébahis”, “étonnés”… Bon début. Cent personnes étaient réunies à Dakar, dix à quinze à Bayonne, Bordeaux, Saint-Denis, Porto Alegre, quatre à Vienne, trois à Bruxelles, une à Calgary, Téhéran, un nombre incertain à Bobigny… Mais toutes à la même heure, et avec une connection (...) lire

date de mise en ligne : 20 août 2004

SZCZEPANSKI-HUILLERY Maxime

Les usages militants de la lecture et de l’écriture. L’exemple du Monde diplomatique

> Colloque « Les mobilisations altermondialistes », organisé par l’AFSP (Association française de sciences politiques), 3-5 décembre 2003, 15p.

http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)

« Journal mensuel né en 1954, le Monde diplomatique a joué un rôle important dans la genèse de la contestation anti/altermondialiste en France. S’appuyant sur une enquête de terrain menée auprès de l’association des lecteurs du mensuel, cette contribution vise, par le biais de l’étude de l’évolution de la ligne éditoriale et des usages du Monde diplomatique par certains lecteurs, à cerner les facteurs expliquant la position actuelle de ce journal au sein de cette nébuleuse contestataire. Il semble que les ressorts de cette position spécifique plongent leurs racines à la fois dans les trajectoires des journalistes, qui cumulent des ressources propres à différents espaces (journalistiques, militants, universitaires), et dans le statut du mensuel qui incarne, aux yeux de certains lecteurs, une lecture de salut. »  lire

date de mise en ligne : 5 août 2004

HARDT Michael

Nouvelles d’Amérique

> Entretien avec Giuseppe COCCO, in Multitudes, n°7, décembre 2001

http://multitudes.samizdat.net/artic (...)

Résumé proposé par Multitudes : « Michaël Hardt met l’accent sur la structure non hiérarchique, en réseau des mouvements anti-globalisation. Ayant des organisations internationales pour cible, ils n’ont pas le caractère anti-américain des mouvements qui les ont précédés. Depuis le 11 septembre ils sont l’objet d’une mise en cause venant des médias en raison de leur violence politique. Pour Michaël Hardt la vraie riposte au terrorisme n’est pas la limitation des libertés, mais au contraire l’extension de la démocratie à un niveau mondial. L’appareil militaire américain a beau posséder un certain monopole des technologies de destruction cela ne signifie pas que les Etats-Unis puissent imposer leur loi, car il n’y a pas de centre à la puissance mondiale. Les terroristes se trompent en attaquant les Etats-Unis en tant que nation. L’Empire exige une tout autre forme de politique. »  lire

date de mise en ligne : 4 août 2004

FEUGAS Françoise

Les mots et les thèmes des activités des Forums sociaux. Pour une analyse des débats et propositions

> Travail effectuée dans le cadre du Forum social mondial 2004

En janvier dernier, au moment où se déroulait le FSM 2004 à Mumbaï, Rinoceros a fourni aux organisateurs indiens et brésiliens un dossier d’analyse des mots-clés utilisés dans la base de données en ligne du site wsfindia.org. Ce travail d’analyse des fréquences d’occurrences et des regroupements thématiques par pays et continents des activités inscrites par les participants fait suite à un travail similaire déjà réalisé pour le FSM 2003. Ces travaux ont contribué au débat interne au Conseil international du FSM concernant le choix des thématiques de travail et à la décision prise d’organiser une large consultation des futurs participants à la prochaine édition du Forum 2005.  lire

date de mise en ligne : 3 août 2004

CANET Raphaël

Réflexion croisée sur les concepts de société civile et de communauté politique

> Chaire de recherche du Canada en Mondialisation, Citoyenneté et Démocratie, Université du Québec à Montréal (UQAM), 2002, 17p.

http://ieim.uqam.ca/spip.php?article (...)

Qu’est-ce que la communauté politique ? Joue-t-elle encore aujourd’hui les deux fonctions fondamentales aujourd’hui de représentation et de légitimation ? Quelles sont les critiques dont elle fait actuellement l’objet du fait de la supposée non-pertinence des fonctions qu’elle est censée assumer ?  lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2004

FAVREAU Louis

Mouvement citoyen international, alternatives économiques et développement social

> Publication conjointe de l’ARUC (Alliance de recherche universités-communautés) et de la Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités, janvier 2004, 47p.

http://www.aruc-es.uqam.ca/Portals/0 (...)

« Avec les années 1990, écrit l’auteur, nous avons assisté non seulement à un regain de la contestation sociale au plan international, mais aussi à l’internationalisation et à la transnationalisation de réseaux, d’organisations et d’entreprises collectives. Aujourd’hui, ces réseaux sont en outre de plus en plus aptes et décidés à participer activement aux grands débats économiques et sociaux. Le texte de cette présentation cherche à dégager les principales lignes de force de cette nouvelle conjoncture politique internationale dans laquelle des mouvements sociaux ont aujourd’hui une part active après avoir été longtemps dans une situation plutôt défensive. »  lire

date de mise en ligne : 15 juillet 2004

COHEN Samy

ONG, altermondialistes et société civile internationale

> Colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques, 16p. (pdf)

Ce travail comporte deux objectifs. Le premier est d’analyser le rôle et la place d’une des « composantes » de la mouvance alter mondialisation : les ONG internationales. Celles-ci apparaissent souvent comme une des forces majeures de la contestation de la mondialisation libérale. Il se dégage souvent l’impression qu’ONG et Alter font partie d’un ensemble relativement homogène et soudé d’acteurs partageant les mêmes valeurs et défendant les mêmes objectifs. Mais l’analyse comparée du positionnement de (...) lire

date de mise en ligne : 5 juillet 2004

AFSP, AGRIKOLIANSKY Eric

De l’anticolonialisme à l’altermondialisme : généalogie(s) d’un nouveau cadre d’action collective

> Colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques (AFSP), 23p.

http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)

La lutte anti-mondialisation n’est pas une révolte spontanée des « sociétés civiles » face à un processus naturel qui les submergerait : la « mondialisation ».
Elle est à l’inverse liée à la mobilisation de structures collectives et d’entrepreneurs qui fournissent les ressources (matérielles, idéologiques, relationnelles) nécessaires au processus d’émergence d’une contestation organisée. Ce qui fait cependant sa spécificité, c’est qu’elle est le fruit de la reconversion d’acteurs hétérogènes (des associations de solidarité Nord-Sud, des syndicats de salariés ou de paysans, des mouvements de « sans », des organisations écologistes, des partis politiques, etc.) dont une partie des militants et des dirigeants s’investissent progressivement dans cette lutte (alors même que leurs objectifs initiaux pouvaient être très éloignés des problèmes formulés dans le cadre de cette cause).
Quelles sont alors les conditions qui ont pu favoriser de telles reconversions et qui ont cristallisé des entreprises protestataires hétérogènes et des trajectoires militantes diverses dans cette nouvelle lutte ? De quelles manières ces luttes diversifiées ont progressivement été construites et pensées comme un combat cohérent et homogène contre « la mondialisation » ?
Voir l’ensemble des contributions au colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques (AFSP, http://www.afsp.msh-paris.fr/) : http://www.afsp.msh-paris.fr/activi...  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2004

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